L’Almanach international

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1960, Côte d'Ivoire, indépendance, 7 août Bruno Teissier 1960, Côte d'Ivoire, indépendance, 7 août Bruno Teissier

7 août : la fête nationale ivoirienne

La Côte d’Ivoire célèbre le 64e anniversaire de son indépendance, acquise en 1960. Ce jour est aussi sa fête nationale.

 

La Côte d’Ivoire célèbre le 64e anniversaire de l’indépendance, qui est aussi le jour de sa fête nationale. Hier soir, comme c’est la tradition, le président de la république, Alassane Ouattara s’est adressé à ses compatriotes à la télévision. C’est toujours l’occasion d’annoncer quelques mesures. Cette année, c’était l’instauration d’une prime spéciale annuelle destinée aux retraités des secteurs public et privé. Aujourd’hui, 7 août, une démonstration militaire se déroule sur l’autoroute de Grand Bassam, fermée à la circulation. Au défilé de l'armée de terre, s’ajoute une parade motorisée et aérienne ainsi qu’une démonstration de saut en parachute devant les dignitaires du régime et leurs invités étrangers.

L’indépendance a été acquise sans heurt en 1960 après un siècle d’occupation française. Elle a été obtenue sous la conduite de Félix Houphouët-Boigny qui a pris la tête du pays et s’imposera au pouvoir pendant un tiers de siècle. Fils d'un chef baoulé et agriculteur prospère. Houphouët-Boigny avait fondé en 1944, l' Union agricole africaine, premier syndicat agricole de Côte d'Ivoire, qui cherche à regrouper les agriculteurs africains et à défendre leurs intérêts. Il est ensuite devenu un député français et a siégé au gouvernement français avant de diriger son propre pays. Après l'adoption de la loi de réforme de l'outre-mer de 1956, la Côte d'Ivoire devient un État autonome de la Communauté française. Après une période de transition de deux ans, le pays proclame son indépendance le 7 août 1960 , avec Houphouët-Boigny, père de l’indépendance, comme premier président.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 août 2024

abidjan.net, 2018

 
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1960, Bénin, indépendance Bruno Teissier 1960, Bénin, indépendance Bruno Teissier

1er août : l’indépendance du Bénin

La fête nationale du Bénin célèbre cette année le 64e anniversaire de l’accession à l’indépendance du Dahomey, une colonie française devenue le Bénin en 1975.

 

La fête nationale du Bénin célèbre cette année le 64e anniversaire de l’accession à l’indépendance du Dahomey, une colonie française devenue le Bénin en 1975.

En 1958, le Dahomey devint une république autonome au sein de l'Union française, entité politique créée pour remplacer l'ancien empire français. Après une période de transition, la République du Dahomey devint totalement indépendante de la France le 1er août 1960, avec Hubert Maga comme premier président du pays. L'anniversaire de cet événement est célébré comme un jour férié.

Ce jeudi 1er août, 3000 soldats défilent sur l’avenue de la Marina, devant Patrice Talon, président de la République, ses invités et la foule en liesse. C’est un peloton bénino-belge qui q pris la tête du défilé pour commémorer les 25 ans de coopération militaire entre le Bénin et la Belgique.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 1er août 2024

 
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1847, Liberia, indépendance, 26 juillet Bruno Teissier 1847, Liberia, indépendance, 26 juillet Bruno Teissier

26 juillet : la fête nationale du Liberia

Le Liberia célèbre chaque 26 juillet son indépendance acquise officiellement en 1847, soit plus d’un siècle avant les autres États africains.

 

Le Liberia célèbre chaque 26 juillet son indépendance acquise officiellement en 1847, soit plus d’un siècle avant les autres États africains. L’origine du pays repose sur une idée du courant abolitionniste (de la traite des Noirs) américain : réimplanter les descendants des esclaves noirs dans leur continent d’origine. Tel était le projet de l'American Colonization Society (ACS), fondée en 1816. L’idée n’était pas nouvelle, des Anglais avaient déjà créé la Sierra Leone en 1787 dans le même but. Mais ce pays restera sous tutelle anglaise jusqu’en 1961. En revanche, le territoire baptisé Liberia par les Américains, se verra totalement émancipé dès 1847.

Le projet, très utopique, est loin d’avoir fait l’unanimité. La plupart des Afro-américains n'étaient pas enthousiastes à l'idée d'abandonner leur pays natal aux États-Unis pour la côte ouest-africaine et son climat rude pour des Nord-Américains. Beaucoup mourront de la fièvre jaune ou dans des conflits armés avec les autochtones.

Le premier navire avec des émigrants noirs, bien nommé Mayflower of Liberia, a quitté New York au début de 1820. Il avait à son bord plus de 80 Noirs libres et plusieurs agents blancs de la Société chargés de trouver une zone appropriée pour leur installation. En 1821, l'ACS a acquis une bande de terre d'un chef local et a commencé à développer la colonie du cap Mesurado, qui serait connue sous le nom de Libéria. Les premières années de colonisation ont été très dures pour les colons. En 1846, la ACS sera en faillite, pour s’épargner le fardeau financier qu’elle représente, l’indépendance sera accordée à ce territoire. Ainsi l’indépendance du Liberia n’était en rien un projet politique. Ainsi après un référendum (dont les autochtones ont été exclus), fut proclamée le 26 juillet 1847 la République indépendante du Libéria, doté d’un drapeau inspiré de celui des États-Unis, mais avec une seule étoile. 

Néanmoins, au cours de la première décennie de la colonisation, quelque 2 600 Afro-Américains sont implantés au Liberia. Au milieu du XIXe les colons noirs américains sont environ 15000. Ils vont dominer les autochtones à qui ils imposent taxes et travail forcé. Cette situation de quasi-esclavage au profit de quelques multinationales du caoutchouc perdura jusqu’à l’assassinat du président Tolbert et de ses ministres en 1980. Le nouvel homme fort, Samuel Doe était  le premier président qui ne soit pas d’origine états-unienne. Il s’ensuivra deux terribles guerres civiles qui ensanglanteront le pays jusqu’en 2005.

Ce pays qui fête les 174 ans de son indépendance est un des plus pauvres du monde. un tiers du PIB du Liberia provient de sa diaspora et beaucoup de familles sont entièrement dépendantes des envois de fonds, en particulier des États-Unis.

Le Jour de l'indépendance (Indépendance Day) est la fête nationale du Libéria. Le jour est férié, la plupart des entreprises sont fermées pour permettre aux citoyens de participer aux festivités. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 juillet

 
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1992, Slovaquie, 17 juillet, indépendance Bruno Teissier 1992, Slovaquie, 17 juillet, indépendance Bruno Teissier

17 juillet : la Slovaquie annonçait son indépendance

Le Jour de l'Indépendance de la Slovaquie, chaque 17 juillet, commémore l'anniversaire de la Déclaration de souveraineté de la République slovaque en 1992 qui annonçait la disparition de la Tchécoslovaquie.

 

Le Jour de l'Indépendance de la Slovaquie (Výročie deklarácie o zvrchovanosti SR), chaque 17 juillet, commémore l'anniversaire de la Déclaration de souveraineté de la République slovaque en 1992.

La souveraineté a été décidée le 17 juillet 1992, par 73 députés du HZDS, 15 du SNS et 25 du SDL. En revanche, 17 membres du KDH et 7 du parti Coexistence ont voté contre. Six députés du MKDH, trois du SDL et un de Spoluzite se sont abstenus.

C'est un jour de commémoration qui ne doit pas être confondu avec le Jour de la République, la fête nationale célébrée le 1er janvier qui marque l’anniversaire du jouir où la Slovaquie est devenue officiellement un État indépendant le premier jour de l’année 1993, après la dissolution pacifique de la Tchécoslovaquie. Le 17 juillet n’est pas un jour férié, mais fait l’objet de célébrations nationales, très nationalistes. Ce soir, des « feux de souveraineté » sont allumés dans toute la Slovaquie. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 juillet 2024

 
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2011, Soudan du Sud, 9 juillet, indépendance Bruno Teissier 2011, Soudan du Sud, 9 juillet, indépendance Bruno Teissier

9 juillet : 10 ans d'indépendance du Soudan du Sud

L'une des nations les plus jeunes du monde, le Soudan du Sud célèbre son Jour de l'Indépendance le 9 juillet, une date qui est aussi sa fête nationale.

 

L'une des nations les plus jeunes du monde, le Soudan du Sud célèbre son Jour de l'Indépendance le 9 juillet, une date qui est aussi sa fête nationale.

Après deux décennies de guerre contre le pouvoir central de Khartoum et six ans d’autonomie arrachés au prix de terribles combats, le Soudan du Sud organisait, en janvier 2011, un référendum d’indépendance. L'écrasante majorité des électeurs a voté en faveur de l'indépendance. La République du Soudan du Sud a donc officiellement déclaré son indépendance le 9 juillet 2011, devenant ainsi la plus jeune nation indépendante au monde.

Le jour de l'indépendance est la fête nationale du Soudan du Sud (South Sudan Independence Day). Auparavant, elle était célébrée dans tout le pays avec des rassemblements et divers événements, la plus grande célébration ayant lieu dans la capitale, Juba. Cependant, l'indépendance n'a pas mis fin au conflit au Soudan du Sud et le pays a été déchiré par une guerre civile entre 2013 et 2020. Pendant plusieurs années consécutives, les célébrations de la fête de l'indépendance ont été annulées en raison du manque de fonds et du risque de violence. 

Le 9 juillet, le Soudan du Sud fête le 10e anniversaire de son indépendance, une commémoration qui est moins un motif de célébration que de réflexion sur l'état désastreux des affaires nationales. Le Soudan du Sud abrite environ 12 millions de personnes, issues de plus de 60 tribus ou groupes ethniques, dont les cultures, les religions et les langues sont distinctes du gouvernement arabe islamique traditionnel du Soudan, au nord.

Aujourd'hui, le Soudan du Sud est plus pauvre et dépendant de l'aide étrangère qu'il ne l'a jamais été. Malgré des milliards de dollars d'aide américaine au cours de la dernière décennie, dont près de 500 millions de dollars au cours de l'exercice 2021, les besoins d'aide humanitaire du peuple sud-soudanais ont considérablement augmenté. En 2021, le nombre de personnes ayant besoin d'aide est passé à 8,5 millions, soit environ les deux tiers de la population totale du pays, soit une augmentation de près de 1,5 million par rapport à 2019, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 8 juillet 2024

 
photo : Steve Evans, Flick

photo : Steve Evans, Flick

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1960, RDC, 30 juin, indépendance Bruno Teissier 1960, RDC, 30 juin, indépendance Bruno Teissier

30 juin : la fête nationale de la RDC

La république démocratique du Congo fête son indépendance. Obtenue en 1960, après 75 ans d'occupation belge, mal préparée, elle a été accordée en catastrophe…

 

La République démocratique du Congo fête son indépendance. Obtenue en 1960 après 75 ans d'occupation belge, mal préparée, elle a été accordée en catastrophe. Onze jours plus tard, la riche province du Katanga faisait sécession, un mois plus tard, c'était le tour du Kasaï. Le 4 septembre, le premier ministre Patrice Lumumba, le héros du 30 juin, était destitué, malgré une majorité acquise à l'assemblée... la république du Congo était bien mal partie. Depuis, ce sont des présidents mal élus et contestés qui ont présidé, chaque année, aux festivités de la fête nationale. L’élection présidentielle de 2019 a toutefois offert au pays sa première alternance pacifique même si l’élection de Félix Tshisekedi a été contestée, celui-ci a néanmoins été réélu en décembre 2023 avec plus de 73 % des voix.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 juin 2024

 
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1898, Philippines, 12 juin, indépendance Bruno Teissier 1898, Philippines, 12 juin, indépendance Bruno Teissier

12 juin : une fausse indépendance en guise de fête nationale

Le 12 juin est férié aux Philippines en souvenir de l’indépendance proclamée en 1898 qui mettait fin à deux ans de lutte armée et quatre siècles d’occupation espagnole. Une indépendance qui s’est néanmoins avérée être une illusion…

 

Le 12 juin est férié aux Philippines en souvenir de l’indépendance proclamée en 1898 qui mettait fin à deux ans de lutte armée et quatre siècles d’occupation espagnole.

Le 12 juin à 16 heures, Emilio Aguinaldo proclamait l’indépendance depuis le balcon de sa maison de Cavite El Viejo devant une large foule à laquelle le drapeau et l’hymne national ont été présentés. C’est Ambrosio Rianzares Bautista qui a lu l’acte d’indépendance qu’il avait rédigé. Emilio Aguinaldo sera ensuite choisi comme président de la République. Hélas, cette indépendance ne sera reconnue par aucun pays. Les Espagnols avaient déjà vendu le pays aux Américains. Pour tenter d’empêcher l’inéluctable, Emilio Aguinaldo va déclarer la guerre aux États-Unis mais son pays ne fera pas le poids. Son président est capturé et les Philippines deviendront une colonie américaine pendant près d’un demi-siècle, jusqu’en 1946, date de la véritable indépendance.

Pourquoi les Philippines ne célèbrent pas plutôt l’indépendance de 1946 ? Parce que les Américains ont eu le mauvais goût de la leur accorder un 4 juillet, date de la fête nationale américaine que les Philippins ont été sommés de fêter pendant plusieurs décennies. Cette date était trop chargée pour en faire leur propre fête nationale.

Le choix de date de la fête nationale des Philippines n’a pas été évident. En 1964, il s’est finalement porté sur le 12 juin, même si ce Jour de l'indépendance (Le 12 juin est férié aux Philippines en souvenir de l’indépendance proclamée en 1898 qui mettait fin à deux ans de lutte armée et quatre siècles d’occupation espagnole.

Le 12 juin à 16 heures, Emilio Aguinaldo proclamait l’indépendance depuis le balcon de sa maison de Cavite El Viejo devant une large foule à laquelle le drapeau et l’hymne national ont été présentés. C’est Ambrosio Rianzares Bautista qui a lu l’acte d’indépendance qu’il avait rédigé. Emilio Aguinaldo sera ensuite choisi comme président de la République. Hélas, cette indépendance ne sera reconnue par aucun pays. Les Espagnols avaient déjà vendu le pays aux Américains. Pour tenter d’empêcher l’inéluctable, Emilio Aguinaldo va déclarer la guerre aux États-Unis mais son pays ne fera pas le poids. Son président est capturé et les Philippines deviendront une colonie américaine pendant près d’un demi-siècle, jusqu’en 1946, date de la véritable indépendance.

Pourquoi les Philippines ne célèbrent pas plutôt l’indépendance de 1946 ? Parce que les Américains ont eu le mauvais goût de la leur accorder un 4 juillet, date de la fête nationale américaine que les Philippins ont été sommés de fêter pendant plusieurs décennies. Cette date était trop chargée pour en faire leur propre fête nationale.

Le choix de date de la fête nationale des Philippines n’a pas été évident. En 1964, il s’est finalement porté sur le 12 juin, même si ce Jour de l'indépendance (Le 12 juin est férié aux Philippines en souvenir de l’indépendance proclamée en 1898 qui mettait fin à deux ans de lutte armée et quatre siècles d’occupation espagnole.

Le 12 juin à 16 heures, Emilio Aguinaldo proclamait l’indépendance depuis le balcon de sa maison de Cavite El Viejo devant une large foule à laquelle le drapeau et l’hymne national ont été présentés. C’est Ambrosio Rianzares Bautista qui a lu l’acte d’indépendance qu’il avait rédigé. Emilio Aguinaldo sera ensuite choisi comme président de la République. Hélas, cette indépendance ne sera reconnue par aucun pays. Les Espagnols avaient déjà vendu le pays aux Américains. Pour tenter d’empêcher l’inéluctable, Emilio Aguinaldo va déclarer la guerre aux États-Unis mais son pays ne fera pas le poids. Son président est capturé et les Philippines deviendront une colonie américaine pendant près d’un demi-siècle, jusqu’en 1946, date de la véritable indépendance.

Pourquoi les Philippines ne célèbrent pas plutôt l’indépendance de 1946 ? Parce que les Américains ont eu le mauvais goût de la leur accorder un 4 juillet, date de la fête nationale américaine que les Philippins ont été sommés de fêter pendant plusieurs décennies. Cette date était trop chargée pour en faire leur propre fête nationale.

Le choix de date de la fête nationale des Philippines n’a pas été évident. En 1964, il s’est finalement porté sur le 12 juin, même si ce Jour de l'indépendance (Araw ng Kalayaan) n’a été, à l’époque, qu’une journée des dupes. Cela n'empêche pas ce jour d'être férié et d’être l'occasion d'un grand défilé à Manille et de festivités dans tout le pays et même dans la diaspora. À New York, par exemple, les Philippins défilent le premier dimanche de juin sur Madison Avenue. À San Francisco, sur Union Square, le 3e samedi du mois. À Hong Kong…

La Commission historique nationale des Philippines (NHCP) dirige cette célébration du 126 e anniversaire de l'indépendance et de l'identité nationale des Philippines sur le thème « Kalayaan » (liberté). le 12 juin 2024 au Rizal Park, Luneta, Manille à 8h00.

Le programme débute par une cérémonie de lever du drapeau dirigée par le président Ferdinand R. Marcos Jr. au mât du drapeau de l'indépendance, au monument Jose Rizal, au parc Rizal, à Manille, qui est suivi par des dépôt de couronnes, au cours desquels le président est accompagné de la présidente du NHCP, Lisa Guerrero Nakpil, et du chef d'état-major des Forces armées des Philippines (AFP), le général Romeo Brawner Jr.

Le 12 juin 2024 dans l'après-midi, la très attendue Parada ng Kalayaan (parade de la liberté) 2024 débute à 15h00, présentant les différents événements historiques qui ont marqué le parcours vers l'indépendance des Philippines.

Des cérémonies simultanées de lever du drapeau et de dépôt de couronnes ont également lieu au Dambanang Emilio Aguinaldo à Cavite, au monument historique de l'église Barasoain dans la ville de Malolos, Bulacan, au sanctuaire commémoratif Pinaglabanan dans la ville de San Juan, au mausolée des vétérans de la révolution au cimetière nord de Manille, à Andres. Monument national de Bonifacio à Caloocan City et Museo ng Kasasayyang Panlipunan ng Pilipinas à Angeles City, Pampanga. Des cérémonies de lever du drapeau sont également organisées dans les vingt-huit musées du NHCP et unités gouvernementales locales à travers le pays.

Du 10 au 11 juin, a eu lieu le Mga Pampamahalaang Programa à Serbisyo qui a vu plus de 50 agences et bureaux gouvernementaux différents sur 132 stands présenter leurs produits et services. D'autres composantes telles que le Kadiwa ng Pangulo dirigé par le ministère de l'Agriculture (DA) et le ministère du Commerce et de l'Industrie (DTI) ont vendu des produits frais pendant les deux jours, tandis que le Klinikalayaan 2024 a proposé des consultations gratuites et des soins médicaux, dentaires et de base. services d'optique.

Les activités Burnham Green devant la tribune Quirino proposeront des événements amusants et divertissants allant d'un concours de dégustation de chili, des concerts de musique et de danse, une émission de cuisine, une course d'obstacles, des projections de films, Kalye Kasaysayan et Love Lokal Tiangge, un marché aux puces présentant des produits locaux. .

Le NHCP est l'agence gouvernementale nationale chargée de promouvoir l'histoire des Philippines à travers ses musées, ses recherches et ses publications, et de préserver le patrimoine historique par la conservation et le marquage des sites et structures historiques. (NHCP)

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 juin 2024

 
La maison d’Emilio Aguinaldo, où a été proclamée l’indépendance en 1898, est un sanctuaire national. Elle est située à Kawit, Cavite El Viejo, dans la baie de Manille.

La maison d’Emilio Aguinaldo, où a été proclamée l’indépendance en 1898, est un sanctuaire national. Elle est située à Kawit, Cavite El Viejo, dans la baie de Manille.

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1966, Guyana, indépendance, 26 mai Bruno Teissier 1966, Guyana, indépendance, 26 mai Bruno Teissier

26 mai : la fête nationale du Guyana

Le Jour de l'Indépendance est la fête nationale de la République coopérative de Guyane. Ce jour férié commémore l'indépendance de la Guyane britannique le 26 mai 1966.

 

Le Jour de l'Indépendance (Independence Day) est la fête nationale de la République coopérative de Guyane (Co-Operative Republic of Guyana). Ce jour férié commémore l'indépendance de la Guyane britannique le 26 mai 1966.

L’ancienne Guyane britannique, prise aux Hollandais au début du XIXe siècle, est une colonie de la couronne qui a importé une main d’œuvre indienne pour remplacer les esclaves noirs libérés. Forte d’une importante communauté indienne, le pays a été influencé par l’indépendance de l’Inde en 1947, ainsi que par celle de la Jamaïque en 1962, pays où la communauté noire est majoritaire.

Les premiers partis politiques ont commencé à émerger dans les années 1950. Une fois la nouvelle constitution adoptée en 1953, la plupart des élections générales ont été remportées par le Parti populaire progressiste (PPP). Le chef du PPP, Cheddi Jagan, d’igine indienne, est devenu au poste de Premier ministre. C'est sous sa direction que la Guyane britannique a obtenu son indépendance du Royaume-Uni. Suite à une conférence constitutionnelle tenue à Londres, la colonie devient un État indépendant nommé Guyana le 26 mai 1966.

Le Jour de l'Indépendance en Guyane est célébré par une série d'événements et d'activités qui mettent en valeur la diversité culturelle et les réalisations du pays. La journée commence généralement par une cérémonie de lever du drapeau, au cours de laquelle le drapeau national est hissé accompagné de l'hymne national et de chants patriotiques. Divers spectacles culturels, défilés et processions ont lieu dans tout le pays. Il s'agit notamment de chars colorés, de danses traditionnelles, de spectacles musicaux et d'expositions d'art et d'artisanat guyanais. Les écoles, les organisations et les groupes communautaires participent souvent à ces événements, mettant en valeur leurs talents et leur héritage culturel.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 mai 2024

 
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1811, Paraguay, indépendance, 15 mai Bruno Teissier 1811, Paraguay, indépendance, 15 mai Bruno Teissier

15 mai : la fête nationale du Paraguay

Depuis hier, au Paraguay, c’est le Jour de l'Indépendance car il ne faut pas moins de deux jours pour fêter une double indépendance : à l’égard de l’Espagne, le 14 mai 1811, puis de la future Argentine, le lendemain. Car le Paraguay n’était destiné qu’à devenir une simple province argentine.

 

Depuis hier, au Paraguay, c’est le Jour de l'Indépendance (el Día de la Independencia) car il ne faut pas moins de deux jours pour fêter une double indépendance. En effet, le Paraguay a participé à la lutte contre l’administration espagnole, renversée le 14 mai 1811, après une révolution sans effusion de sang menée par José Gaspar Rodríguez de Francia. Mais, il a aussi a repoussé les troupes argentines envoyées par la Primera Junta de Buenos Aires pour soumettre Asunción. Sans ce sursaut, le pays était destiné à n’être qu’une partie des Provinces Unies du Río de la Plata et plus tard serait devenu une simple province argentine.

L’indépendance du Paraguay a été déclarée le 15 mai 1811. Cependant, il a fallu encore trois décennies au Paraguay pour être reconnu sur la scène internationale. En effet, le chef de la rébellion s’est rapidement imposé comme un dicateur, connu sous le nom de Docteur Francia. Il a conservé le pouvoir pendant près de 25 ans. Aucun congrès ne s'est réuni de 1816 jusqu'à la mort du dictateur. Pour cette raison, au moment même où tous ses voisins déclarent leur indépendance à l’égard de l'Espagne, le Paraguay ne l'a pas fait de manière formelle. Il fallut attendre la loi du 25 novembre 1842 pour que l' Indépendance soit proclamée solennellement.

Tout le pays est en fête pendant ces deux jours commémorant la Révolution de Mai. Les festivités comprennent des défilés dont le plus coloré a lieu à Asunción. Le soir, des feux d'artifice sont tirés. On fait la fête dans les rues. Dans la journée les familles organisent des barbecues ou des pique-niques. On dispute des matchs de football et donne des concerts…

Sur les places autour du Congrès, se tiennent le Salon des Saveurs et l'Expo de l'Artisanat, en accès libre. De son côté, la Maison Musée de l'Indépendance ouvre à 7h00, heure locale, et restera ouverte jusqu'à minuit, d'où partiront à cette heure les membres de l'Association Culturelle Mandu'arã avec les citoyens pour la réédition du premier cri pour la liberté, lancé il y a 213 ans.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 mai 2024

La maison-musée de l’Indépendance, d’où sont partis de jeunes révolutionnaires

La Révolution du 14-Mai et le Docteur Francia

 
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1948, Israël, Palestine, indépendance, 14 mai Bruno Teissier 1948, Israël, Palestine, indépendance, 14 mai Bruno Teissier

13 mai : Israël compte ses morts et fête son indépendance en pleine crise existentielle

Israël célèbre sa proclamation d’indépendance du 14 mai 1948. La fête nationale d'Israël est précédée d'un hommage aux soldats tombés au combat et aux victimes civiles du terrorisme. Mais comment se recueillir puis faire la fête, quand plus de 35 000 Palestiniens sont morts juste de l’autre côté du mur et que le massacre semble sans fin ?

 

Chaque année, le 5 lyar, soit cette année le 14 mai 2024, Israël célèbre sa fête nationale en souvenir de sa proclamation d’indépendance du 14 mai 1948. Comme les jours du calendrier hébreu commencent et se terminent au coucher du soleil, la célébration du Jour de l’Indépendance d’Israël commence la veille dans le calendrier civil, autrement dit, les festivités débutent ce lundi 13 mai au soir.

Cependant, le Jour de l'Indépendance (Yom Haʿatzmaout, יום העצמאות) est toujours précédé du Jour du souvenir (Yom haZikaron, יום הזכרון), un jour de commémoration solennel rendant hommage aux soldats tombés au combat et aux victimes civiles du terrorisme. Cette commémoration a commencé ce dimanche 12 mai au coucher du soleil.

Donc dimanche 12 mai, à 19h, conformément à la loi de 1963 qui a formalisé le rituel, les entreprises de tout le pays ont fermé (le dimanche est un jour ouvré en Israël). À 20h, une première sirène, d'une durée d'une minute, a retenti dans tout Israël et la cérémonie nationale a commencé sur l’esplanade du Mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem, en présence du président Isaac Herzog, du ministre de la Défense Yoav Gallant et du chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi. À21h15, la Knesset organisait un événement spécial à la mémoire des morts, en présence du Premier ministre Benjamin Netanyahou, du président de la Knesset, Amir Ohana, et du président par intérim de la Cour suprême, Uzi Vogelman. 

On rend hommage aux morts de l’année 2023, selon les chiffres du ministère de la Défense, 711 membres des forces de sécurité sont tombés dans le cadre du conflit israélo-Palestinien et 822 civils (dont 37 enfants) ont été assassinés au cours de la même période, principalement lors du massacre du 7 octobre. Soit le pire bilan depuis qu’Israël existe.

Selon les données officielles, 25 039 membres des forces de sécurité sont tombés et 5 100 civils ont été tués dans des attaques terroristes depuis 1860. Curieusement, les statistiques israéliennes, publiées et révisées chaque année, remonte à une époque bien antérieure à la fondation d’Israël. Malheureusement dans leur aveuglement, les Israéliens font bien peu de cas des quelque 100 000 Palestiniens tués depuis le 14 mai 1948. Leur évocation serait pourtant totalement légitime, sachant que plus de 20% des citoyens israéliens sont des Palestiniens. Mais leur mémoire à eux n’a aucune place dans le discours officiel.

Une cérémonie du Jour du souvenir israélo-palestinien est tout de même organisée par Combattants pour la Paix et le Cercle des Parents-Forum Familles. Faute d’un soutien des autorités, elle est retransmise en ligne depuis plusieurs sites à travers le pays, notamment Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa et Acre. La cérémonie a débuté dimanche à 20h30, elle est diffusée sur les pages Facebook des organisations car les Palestiniens de Cisjordanie sont interdits d'accès en Israël depuis le 7 octobre 2023. Ce rassemblement, que ses organisateurs qualifient de plus grand événement pour la paix organisé conjointement par des Israéliens et des Palestiniens, est controversé depuis sa création en 2006, mais il attire des foules de plus en plus importantes au fil des ans. En 2023, 15 000 personne avaient assistés à la cérémonie au parc Ganei Yehoshua de Tel Aviv, et 200 000 personnes l’avaient regardée en ligne depuis le monde entier, selon les organisateurs.

Ce lundi 13 mai, à 8h30, les noms des soldats tombés au combat sont lus au mont Herzl à Jérusalem. À 11h, une seconde sirène, d'une durée de deux minutes, retentit dans tout Israël. Aussitôt après, des avions de l'armée de l'air survolent le mont Herzl, donnant le coup d'envoi de la cérémonie principale, en présence notamment de Herzog, Netanyahou, Ohana et Vogelman. À 13h, une cérémonie commémorative pour les victimes du terrorisme se déroule au mont Herzl. Elle se clôturera à 19h30.

Mardi 14 mai, sera fêté l’anniversaire du 14 mai 1948 (5 Iyar 5708 selon le calendrier juif). Ce jour-là, huit heures avant l'expiration du mandat britannique sur la Palestine, le futur Premier ministre David Ben Gourion déclara la création de l'État d'Israël. Le nouvel État fut rapidement reconnu par de nombreux pays, dont les États-Unis et l’Union soviétique. Cependant, les États arabes environnants, considérant cette implantation juive comme un vestige de la colonisation britannique, ne l’ont pas reconnu et ont aussitôt attaqué l’État juif nouvellement formé. Ainsi, le 15 mai 1948, débutait la première guerre israélo-arabe, connue en Israël sous le nom de Guerre d’indépendance car elle s’est soldée par une victoire des Israéliens.

Traditionnellement, les familles israéliennes célèbrent Yom Ha'atzmaut avec des barbecues et des pique-niques. Les gens décorent leurs balcons avec des drapeaux israéliens et attachent de petits drapeaux aux vitres des voitures. Certains drapeaux restent hissés jusqu'à la Journée de Jérusalem célébrée le 28 Iyar (le 5 juin prochain). Mais cette année, six mois après les massacres du 7 octobre, l’ambiance n’est pas du tout à la fête. Ce jour-là, Israël s’était réveillé en découvrant l’horreur de la tuerie de plusieurs centaines de civils et la prise en d’otage par le Hamas de plus d’une centaine d’autres. Ils découvraient la défaillance de leurs services de renseignement (au courant de la préparation d’une attaque, mais qui en a largement sous-estimé l’ampleur). Ils déploraient la désorganisation de l’armée (qui a mis des heures à intervenir pour neutraliser les terroristes) et devaient admettre que les murs n’apportent en rien la sécurité. Les Israéliens s’affligeaient l’incurie de son gouvernement d’extrême droite, lequel a eu l’idée folle de participer au financement du Hamas et de l’encourager secrètement afin de pousser les Palestiniens à la faute. Pensant, en réaction, anéantir toute velléité de revendication de ce peuple sans droit. Le drame du 7 octobre, repose sur le sordide jeu d’apprenti sorcier d’un premier ministre élaborant des stratégies pour se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible afin d’échapper à la prison pour corruption, quitte à mener son pays vers l’abîme.

Car, en ce 75e anniversaire d’Israël, c’est bien l’existence même d’Israël qui, pour la première fois, est questionnée si une solution définitive n’est pas trouvée à la question palestinienne. Les 35 000 morts (dont 12 300 enfants), peut-être 50 000 quand on fera vraiment le compte des victimes des bombes, des blessés qui n’ont pas survécu, des morts de malnutritions ou de manque de soin. L’horreur des bombardement sur Gaza a depuis longtemps occulté celle du du 7 Octobre. Netanyahou, décidant de bombarder une ville de deux millions d’habitants pour tuer quelques milliers de terroristes, a entrainé son pays dans le piège fatal, tendu par le Hamas. Face à un tel massacre, dont le bilan est bien pire que celui de la Nakba, la communauté internationale ne pourra plus ignorer la colonisation galopante des territoires occupés depuis 1967. Faute d’accepter de les lâcher en totalité, Israël, risque de tout perdre (c’est à dire le territoire reconnu en 1948) et de ne jamais fêter son centenaire.

En dépit d’une belle prestation à l’Eurovision, fête à laquelle les Palestiniens n’ont jamais été invités à participer, l’ambiance de la journée de Yom Ha'atzmaut n’a jamais été aussi peu sereine. Même si le pays, comme toujours, va s’efforcer de faire comme si… L’aveuglement et le déni sont des maladies mortelles.

La date de Yom Haʿatzmaout est variable sur la calendrier grégorien : 1er mai 2025, 22 avril 2026, 12 mai 2027…

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 13 mai 2024

 
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1990, Lettonie, indépendance, 4 mai, armée Bruno Teissier 1990, Lettonie, indépendance, 4 mai, armée Bruno Teissier

4 mai : la Lettonie fête le rétablissement de son indépendance

Ce samedi 4 mai, on célèbre le 34e anniversaire de l’annonce du rétablissement de l'indépendance de la république de Lettonie. C’est l’une des deux journées patriotiques importantes du pays, avec le 18 novembre. Deux dates en rupture avec son histoire soviétique. C’est aussi un week-end de trois jours, bienvenu avec l’arrivée du printemps.

 

Ce samedi 4 mai, on célèbre le 34e anniversaire du rétablissement de l'indépendance de la république de Lettonie. Les Lettons tiennent tout particulièrement à ce que la proclamation d’indépendance prononcée par le Soviet suprême de Lettonie le 4 mai 1990 soit considéré comme une restauration. Car ils insistent sur le caractère illégal de l’occupation militaire soviétique du 17 juin 1940, suivie un mois plus tard par de fausses élections entérinant la disparition de la république de Lettonie fondée le 18 novembre 1918. L'indépendance totale ne sera, en fait, rétablie que le 21 août 1991, après la fin d’une période de transition. Mais le 4-Mai, célébré sous le nom de Jour de la Restauration de l'Indépendance (Neatkarības atjaunošanas diena), est un jour férié majeur pour les Lettons.

Les festivités de ce 34e anniversaire commencent à 10h30 par une cérémonie solennelle de dépôt de fleurs au Monument de la Liberté, à Riga . De 12h à 13h30, un défilé de fanfares scolaires dédié au Jour de l'Indépendance se déroule sur la place Brīvības . 

Puis, de 13h00 à 20h00, un rassemblement de personnes portant le costume national a lieu à Rātslaukum, dans le vieux Riga, accompagné d’un concert festif. À partir de 13h20, une procession festive suit l'itinéraire Kalķu iela - Brīvības laukums, pour, à nouveau, déposer des fleurs au Monument de la Liberté. Pour l’occasion, tout le monde est invité à porter le costume national en l'honneur de la Lettonie.  

Ce même jour se déroule la Journée des forces armées nationales (Nacionālo bruņoto spēku diena) qui cette année a lieu à Rezekne. Traditionnellement, le 4 mai, les Forces armées nationales organisent un défilé militaire dans l'un des lieux historiques de Lettonie. L'année dernière, l'événement avait eu lieu à Alūksne, en Vidzeme, mais cette année, l'honneur d'accueillir l'événement revient à Rezekne, en Latgale.

L'événement débute à 9h00 avec un service dans la cathédrale catholique romaine du Très Sacré-Cœur de Jésus, à Rezekne, suivi, à 11h. d’un défilé militaire des forces armées lettones et étrangères, des gardes-frontières de l'État, du service national d'incendie et de secours, de la police… Une cérémonie est prévue au d'État et de la Jeune Garde au Monument de la Libération de Latgale « Unis pour Lettonie ".

Comme cette année, le 4 mai tombe un samedi, lundi sera férié et chômé, ce qui offre aux Lettons un week-end de trois jours alors que le printemps pointe son nez. Ce samedi est presque estival, mais ce sera moins le cas lundi.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 mai 2024

Le le 4 mai 2002, (de gauche à droite) : Indulis Bērziņš (alors ministre des Affaires étrangères), Jānis Straume (alors président de la Saeima), Vaira Vīķe-Freiberga (alors président de la République) et Andris Bērziņš (alors Premier ministre) déposent des fleurs au Monument de la Liberté, à Riga, lors des célébrations du 4 mai.

 
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1960, Sénégal, indépendance, 22 avril Bruno Teissier 1960, Sénégal, indépendance, 22 avril Bruno Teissier

4 avril : le Sénégal plus indépendant que jamais

Cette année, la Journée de l’Indépendance, qui est aussi la fête nationale du Sénégal, est célébrée sans aucun événement particulier, tout a été annulé par le président sortant. Qu’importe, le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, vient de prendre ses fonctions dans une ambiance très festive compte tenu de l’espoir qui est mis dans cette alternance pour une majorité de la population.

 

C’est une célébration très sobre qui est annoncée pour la fête d’indépendance du Sénégal : cette année pas de grand défilé militaire sur le Boulevard De Gaule comme l’an dernier, pas de feux d’artifice… C’est le chef de l’État sortant, Macky Sall, face à l’incertitude sur l’issu du scrutin présidentiel, qui a annulé toutes les manifestations publiques sur l’ensemble du territoire. La fête nationale se limite à une levée des couleurs dans l’enceinte du palais présidentiel. Cet événement symbolique marque le début du mandat de Bassirou Diomaye Faye, qui a pris ses fonctions de président le 2 avril après son élection surprise au premier tour de l’élection présidentielle. Hier, il a nommé son mentor, Ousmane Sonko, à la tête du gouvernement. Cette alternance politique, qui n’était pas évidente il ya quelques semaine, a déjà donné lieu à des festivités, en particulier de la part de la jeunesse. Cette année, on refera pas la fête pour le Jour de l’indépendance.

Cette commémoration de l’indépendance coïncide très symboliquement avec l’arrivée au pouvoir d’un homme, Bassirou Diomaye Faye, qui a farouchement milité pour une rupture plus nette encore avec l’ancienne puissance coloniale qu’est la France.

Paris avait déjà pris ombrage de la non-condamnation par Dakar de l’agression russe, manière de montrer que le Sénégal n’était pas aux ordres des Occidentaux. Cela dit, arrivée au pouvoir le nouveau président a quelque peu modéré ses projets de rupture. La présence de soldat français sur le sol sénégalais n’est pas remise en cause, la disparition du franc CFA non plus, même si le nouveau président entend bien le réformer en profondeur. Le Sénégal du président Faye s’affiche plus indépendant sans toutefois tourner le dos à l’ancienne métropole comme l’ont fait le Mali ou le Niger récemment. Admirateur de Barack Obama et de Nelson Mandela, M. Faye se dit panafricaniste « de gauche » et prône le rééquilibrage des partenariats internationaux.

Cette Fête de l’Indépendance, qui est aussi la fête nationale du Sénégal, fait référence à l'accord signé le 4 avril 1960 entre la France et la Fédération du Mali, qui débouchera sur une indépendance proclamée le 30 juin suivant. Cette fédération fondée en janvier 1959 rassemblait, à l’origine, les colonies françaises du Dahomey (Bénin actuel), de Haute-Volta (devenu Burkina Faso), de l’ex-Soudan Français (le Mali) et du Sénégal. L’idée de l’époque, selon l’idéal panafricanisme, était de fonder de grandes entités politiques capables de tenir tête aux impérialismes européens et américain en Afrique. Mais, très vite les deux premiers pays se sont dissociés du projet et au moment de l’indépendance, il ne restait plus que le Sénégal et le Mali entre lesquels, les projets politiques ont rapidement divergé. Léopold Sédar Senghor (le leader sénégalais) était partisan du maintien des relations étroites avec l'ancien colonisateur français alors que Modibo Keita (leader malien) envisageait une africanisation accélérée et avait une position plus radicale. La rupture eut lieu le 20 août 1960, une semaine avant la première élection présidentielle. Finalement, Léopold Sédar Senghor y sera élu premier président de la toute nouvelle république du Sénégal le 5 septembre 1960. Contrairement à ce qui s’est passé dans certains pays d’Afrique, l’indépendance, longtemps réclamée avec le cri Mom sa reew ! (l’indépendance en wolof) aura été acquise sans violence.

La fête nationale du Sénégal commémore le 4 avril, jour où l’indépendance a été négociée et non celui où elle a été proclamée, le 30 juin suivant, une date qui n’est pas commémorée, pas plus que ne l’est le 20 août qui marque la rupture avec le Mali. À l’inverse, le Mali préfère célébrer sa seconde proclamation d’indépendance, celle du 22 septembre 1960, une fois la rupture avec le Sénégal totalement consommée.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 avril 2024

 

Timbre émis en 1961 à l’occasion de la première fête de l’indépendance (graveur : Pierre Gandon)

Défilé de la fête de l'indépendance (4 avril 2022) à Ngor, petite localité du Sénégal.

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1990, Namibie, 21 mars, indépendance Bruno Teissier 1990, Namibie, 21 mars, indépendance Bruno Teissier

21 mars : la fête nationale de la Namibie

La Namibie a été un des derniers pays à obtenir son émancipation. La transition de la Namibie vers l'indépendance a commencé en 1989 et s'est terminée le 21 mars 1990, lorsque le pays a officiellement obtenu son indépendance de l'Afrique du Sud. Cet anniversaire est aussi la fête nationale namibienne.

 

La Namibie a été un des derniers pays à obtenir son indépendance. L’ancien Sud-Ouest africain allemand, théâtre du premier génocide du XXe siècle, a été occupé par l’Afrique du Sud en 1915. Après la défaite allemande de 1918, la colonie allemande a été confiée à l’Afrique du Sud par la SDN. Elle a administré le pays jusqu’en 1990. L’ONU avait adopté une résolution en 1978 prévoyant l’émancipation du pays. il a fallu une décennie à l’Afrique du Sud pour accepter de mettre en œuvre la résolution. La transition de la Namibie vers l'indépendance a commencé en 1989 et s'est terminée le 21 mars 1990, lorsque le pays a officiellement obtenu son indépendance de l'Afrique du Sud. Le Jour de l'Indépendance (Indépendance Day) est la fête nationale de la Namibie. La fête est marquée par des défilés, des fêtes de rue, des compétitions sportives et d'autres événements festifs organisés dans tout le pays.

le Dr Sam Nujoma devenant président fondateur d'un État indépendant et souverain, la République de Namibie. Le président Nujoma a démissionné en 2005 après avoir accompli trois mandats. Une transition démocratique en douceur du pouvoir a suivi lorsque Hifikepunye Pohamba a été élu président en novembre 2004. En novembre 2014, le Dr Hage G. Geingob a été élu président alors qu'il était Premier ministre. Le Dr Hage Geingob a été nommé président de la Namibie le 21 mars 2015. Il est mort en février 2024, Nangolo Mbumba, le vice-président, lui a succédé.

Cette année, la célébration du 34e anniversaire de l'indépendance de la Namibie a lieu à Katima Mulilo, une première historique pour la région du Zambèze. En effet, Les célébrations du Jour de l'Indépendance se déroulent à tour de rôle entre les régions. En 2024, l’événement a lieu sous le thème « Un peuple uni pour la prospérité ».

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 mars 2024

 
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1992, Bosnie-Herzégovine, indépendance, 1er mars Bruno Teissier 1992, Bosnie-Herzégovine, indépendance, 1er mars Bruno Teissier

1er mars : la Bosnie-Herzégovine célèbre son indépendance

Le 1er mars 1992, les habitants de la Bosnie-Herzégovine votaient très majoritairement pour leur indépendance à l’égard de la Serbie, noyau dur d’une Yougoslavie moribonde. Ce vote leur coutera trois années d’une terrible guerre et de multiple massacre. En dépit des mauvais souvenirs, et du boycott des Serbes, cette date a été retenue comme la fête nationale. Cette année, c’est sa 29e édition.

 

La date de la fête nationale est celle du référendum sur l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine, république fédérée de la Yougoslavie, alors en pleine décomposition depuis la proclamation d’indépendance de deux autres républiques, la Croatie et de la Slovénie, le 25 juin 1991. Le référendum a eu lieu entre le 29 février et le 1er mars 1992. La question du référendum était de savoir si les citoyens étaient en faveur d'une Bosnie-Herzégovine souveraine et indépendante, où toutes les nations constituantes étaient égales. Les Bosniaques et les Croates ont voté massivement pour alors que les Serbes ont boycotté le scrutin. Au total, 2 073 568 électeurs ont pris part au référendum, ce qui représente un taux de participation de 63,6%. Parmi tous ceux qui ont voté, 99,7 % ont voté pour l'indépendance et 0,3 % contre cette décision. Même sans les Serbes, la majorité des inscrits s’était largement prononcée pour l’indépendance d’un État multiethnique et démocratique composé de peuples égaux.

Les États membres de la Communauté européenne ont reconnu la Bosnie-Herzégovine le 6 avril 1992. Les États-Unis d'Amérique l’ont reconnu un jour plus tard, le 7 avril. Le 22 mai 1992, la Bosnie-Herzégovine a été admise comme membre à part entière des Nations Unies.

Ce Jour de l'Indépendance (Dan nezavisnosti Bosne i Hercegovine) et de fête nationale de la Bosnie-Herzégovine a été célébré pour la première fois le 1er mars 1995. Les festivités sont chaque années ignorées par la Republika Srpska, l’entité illégale serbe qui, elle, fête son anniversaire le 9 janvier.

Cet anniversaire de rappelle pas que de bons souvenir. Dès le 6 avril 1992, les Serbes qui refusaient l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine allaient déclencher une terrible guerre qui fera plus de 100 000 morts dont une moitié de victimes civiles. Pour leur volonté d’indépendance à l’égard de la Serbie, les Bosniaques vont payer le plus lourd tribu dans cette sale guerre, avec plus 62 000 morts. Les Serbes qui bénéficient de l’appui de ce qui reste de l’Armée nationale yougoslave, pilotée depuis Belgrade, sont à l’origine des principaux massacres. Tel celui du 11 juillet 1995, quand les forces serbes ont procédé à l’exécution de 8000 Bosniaques désarmés à Srebrenica. Il faudra cet ultime grand massacre pour que la communauté internationale réagisse.

Le 21 novembre 1995, un accord de paix a été signé dans la ville américaine de Dayton, mettant fin officieusement à la guerre en Bosnie-Herzégovine. L'accord final a été signé à Paris le 14 décembre 1995 et les accords de Dayton ont confirmé la Bosnie-Herzégovine en tant qu'État indépendant et souverain au sein de la famille des États européens.

31 ans après les Serbes de Bosnie rejètent toujours l’indépendance et la date de la fpete nationale. Pourtant, le 6 juillet 2017, la Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine a rejeté les recours de représentants de l'Assemblée nationale de la Republika Srpska concernant la constitutionnalité du 1er mars comme Jour de l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine et du 25 novembre comme Jour de l'État de Bosnie-Herzégovine, les considérant comme infondés. En revanche, la Cour a déclaré inconstitutionnel le 9 janvier comme Journée de la Republika Srpska.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 février 2024

 
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27 février : la République dominicaine commémore son indépendance en plein carnaval

Le 27 février est traditionnellement le point culminant du carnaval de Saint-Domingue. Un grand défilé, comprenant l’armée mais pas uniquement, se déroule sur le Malecón jusqu’au coucher du soleil. Il commémore la déclaration d’indépendance de 1844 à l’égard de Haïti.

 

Le 27 février est traditionnellement le point culminant du carnaval de Saint-Domingue. Un grand défilé, comprenant l’armée mais pas uniquement, se déroule sur le Malecón jusqu’au coucher du soleil. Dans la soirée un feu d’artifice marque le Jour de l'indépendance (Día de la Independencia Nacional de la República Dominicana). Cette année, c’est le 180e anniversaire de la déclaration d’indépendance.

C’est de l’occupation haïtienne que Saint-Domingue s’est libérée le 27 février 1844, échappant en même temps aux velléités françaises d’imposer à nouveau son protectorat. L’île d’Hispaniola avait été partagée entre la France et l’Espagne à l’époque coloniale et avait ensuite été réunifiée sous l’égide de la France en 1795. Plus pour très longtemps car la partie occidentale s’était révoltée et avait proclamé son indépendance le 1er janvier 1804 sous le nom de république de Haïti. Et en 1808, Saint-Domingue a été rendu par la France à l’Espagne. Mais, en 1821, secouant le joug espagnol, elle proclamait à son tour son indépendance, mais Haïti en profita pour occuper la partie orientale de l’île et Saint-Domingue a vécu 22 ans sous occupation haïtienne.

La lutte de Saint-Domingue pour l'indépendance à l’égard de Haïti a commencé en 1838, lorsque Juan Pablo Duarte a fondé La Trinitaria, une société secrète qui lutta contre occupation haïtienne et pour établir un État indépendant dans la partie orientale de l’île. De son côté, le commerçant et homme politique Buenaventura Báez entamait des négociations avec le consul de France pour rétablir un protectorat français dans l'ancienne colonie espagnole de Saint-Domingue. C’est pour devancer Báez, que La Trinitaria déclara l’indépendance à l’égard d’Haïti le 27 février 1844. C’est cette déclaration qui est commémorée aujourd’hui bien qu’elle ait débouché sur une dictature qui a final a manœuvré pour céder le pays à l’Espagne.

Haïti écarté, les ambitions françaises découragées, Saint-Domingue devra en effet lutter contre les tentatives espagnoles de reprendre le contrôle de l’île. En mars 1861, à la demande du dictateur Pedro Santana, l’Espagne annexe officiellement la République dominicaine. Cette proclamation marqua le début d'un soulèvement qui conduisit à la guerre d'indépendance dominicaine. Finalement, la reine Isabelle II d’Espagne annulera l'annexion et l'indépendance est restaurée avec le départ des dernières troupes espagnoles le 10 juillet 1865.

Des trois indépendances, celle de 1821, avortée ; celle de 1844, qui débouche sur une dictature qui offrira le pays à l’Espagne ; et celle, définitive, de 1865, c’est la deuxième qui a été retenue pour célébrer l’indépendance de la République dominicaine. Le Jour de l'Indépendance est un jour férié. Il est marqué par le discours du président et des cérémonies de commémoration honorant les héros de la guerre d'indépendance.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 février 2024

 
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1984, Brunei, indépendance, 23 février Bruno Teissier 1984, Brunei, indépendance, 23 février Bruno Teissier

23 février : la fête nationale du Brunei

Cette année, le sultanat du Brunei fête ses 40 ans. Cet ancien protectorat britannique qui avait refusé de se fondre dans la fédération de Malaisie pour ne pas avoir à partager ses fabuleuses réserves de pétrole, a acquis son indépendance en 1984.

 

Cette année, le sultanat du Brunei fête ses 40 ans. Cet ancien protectorat britannique qui a refusé de se fondre dans la fédération de Malaisie pour ne pas avoir à partager ses fabuleuses réserves de pétrole, a acquis son indépendance le 1er janvier 1984 à minuit une. Les Anglais ont tout de même mis quelques semaines pour organiser une passion de pouvoir en douceur. C’est la raison pour laquelle le Brunei célèbre son indépendance et sa fête nationale (Hari Kebangsaan ; کبڠساءن‎ هاري), le 23 février.

En signant un accord avec les Britanniques, en 1888 le Brunei s’était placé volontairement sous leur protectorat afin d’assurer sa survie politique. En 1959, Brunei Darussalam obtenait son autonomie, laissant au Royaume-Uni la Politique étrangère et de Défense.

Le pays est dirigé depuis 1968, d’une main de fer, par le sultan Hassanal Bolkiah. Lequel a suspendu la constitution et toutes les libertés. Il se comporte en simple dictateur d’un État islamique où la charia a été imposée comme la loi de l’État. Le sultan s’appropriant l’essentiel des bénéfices du pétrole, il possède l'une des premières fortunes privées mondiales. 

Le thème de la 40e célébration de cette année est « Bersatu Mencapai Cita Negara » (Unis pour réaliser le rêve national). Le logo et la description du thème sont accessibles via www.kkbs.gov.bn ou www.mcys.gov.bn. La célébration de la 40e fête nationale se déroule, comme chaque année, au stade national Hassanal Bolkiah, Berakas.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 22 février 2024

L’édition 2023 de la fête nationale

 
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1859, Roumanie, 24 janvier, indépendance Bruno Teissier 1859, Roumanie, 24 janvier, indépendance Bruno Teissier

24 janvier : les Roumains fêtent le jour de l'Unité

Il a 165 ans, le 24 janvier 1859 naissait la Roumanie de l’union de le la Moldavie et de la Valachie… Ce jour férié est de création récente (2013), cette Fête de l'union (Ziua Unirii) s’insère dans le processus d’exacerbation du nationalisme de la part d’un régime aux tendances populistes.

 

Le 24 janvier 1859, naissait la Roumanie fruit de l’union de la Moldavie et de la Valachie. Ce n’était encore qu’une « Petite Roumanie » qui, en 1918, sera agrandie d’autres provinces… Mais en 1859, l’union de deux principautés de langue roumaine n’était pas une évidence. Leurs anciens tuteurs, russes et ottomans, auraient préféré les garder distinctes. L'Union des Principautés (Petite Union) a eu lieu le 24 janvier 1859, par l'élection d'Alexandru Ioan Cuza comme dirigeant des deux principautés - le 5 janvier 1859 en Moldavie et le 24 janvier 1859 en Valachie. Finalement, il a bien fallu admettre leur union et la naissance d’un État, pas encore indépendant et qui prendra le nom, un peu plus tard, de Roumanie.

Ce jour férié a été créé récemment (2013), cette Fête de l'union (Ziua Unirii) s’insère dans le processus d’exacerbation du nationalisme de la part d’un régime aux tendances populistes. À Bucarest, une cérémonie est organisée au pied de la statue du prince Alexandru Ioan Cuza, située sur la colline du patriarcat roumain. Même chose dans d’autres villes du pays où une cérémonie militaire et religieuse se déroule au monument d'Alexandre Cuza sur la place Unirii. Depuis 2016, le 24 janvier est chômé dans tout le pays.

Cette année 2024, pour le 165e anniversaire de l’union, c’est à Iași et à Focșani, que se déroule l’essentiel des festivités, en présence des présidents du PSD (gauche) et du PNL (droite), Marcel Ciolacu et Nicolae Ciucă, mais en l’absence du président de la république, Klaus Iohannis, qui a choisi de rester à Bucarest et de participer à la cérémonie organisée à 12h au monument "Tombeau du Soldat inconnu" dans le parc Carol I. De son côté, le Premier ministre Marcel Ciolacu est présent à la cérémonie de décoration des drapeaux de bataille de l'état-major général des forces terrestres et de la 2e Division d'infanterie "Getica", à 12h. Quant au parti d’extrême droite AUR, il organise à Iasi une marche dédiée au 24-Janvier, sur l'itinéraire Piaţa Unirii - Palatul Culturii.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 janvier 2024

 
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1990, Slovénie, Yougoslavie, indépendance, 26 décembre Bruno Teissier 1990, Slovénie, Yougoslavie, indépendance, 26 décembre Bruno Teissier

26 décembre : le jour où les Slovènes ont opté pour l’indépendance

Le 23 décembre 1990, dans une Yougoslavie en décomposition, la Slovénie organisait un référendum d’indépendance. Les résultats ont été officiellement proclamés trois jours plus tard, le 26 décembre. L'anniversaire de cette annonce a été déclaré jour férié.

 

Dans une Yougoslavie étant en décomposition, l'Assemblée slovène organisait un référendum sur l'indépendance, le 23 décembre 1990, mais les résultats n’ont été officiellement proclamés que trois jours plus tard, le 26 décembre. C’est l'anniversaire de cette annonce qui a été déclaré jour férié.

En effet, 88,5 % des électeurs (soit 94,8 % du corps électoral) ont soutenu l'indépendance de la Slovénie. Mais, celle-ci ne sera proclamée que 6 mois plus tard, le 25 juin 1991, donnant lieu à un autre jour férié. Puis, le 23 décembre 1991, jour anniversaire du référendum, la Slovénie s’est dotée d’une constitution.

En 1991, le 26 décembre a été proclamé le Jour de l'Indépendance. Mais, en septembre 2005, il a été rebaptisé Jour de l'Indépendance et de l'Unité (Dan samostojnosti in enotnosti), afin d’insister sur l’unification du pays.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 25 décembre 2023

 
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1971, Bangladesh, victoire, indépendance, 16 décembre Bruno Teissier 1971, Bangladesh, victoire, indépendance, 16 décembre Bruno Teissier

16 décembre : le Bangladesh célèbre sa victoire et son indépendance

Le Jour de la Victoire est férié au Bangladesh, il célèbre la fin de la guerre de libération du Bangladesh à l’égard du Pakistan, en 1971, après une terrible guerre de neuf mois qui a fait 3 millions de morts et 10 millions de réfugiés.

 

Le Jour de la Victoire  ( বিজয় দিবস Bijôy Dibôsh ) est férié au Bangladesh, il célèbre la fin de la guerre de libération du Bangladesh à l’égard du Pakistan, en 1971.

La partition des Indes britannique en 1947 avait donné naissance  à deux États, l’Inde et le Pakistan. Ce denier était composé d’une partie occidentale, le Pakistan actuel, et d’un Pakistan oriental. Ce dernier supportait de plus en plus difficilement d’être gouverné par une capitale lointaine qui lui impose jusqu’à la langue, l’ourdou, alors qu’à l’est, on parle le bengali. Après une terrible guerre de neuf mois qui a fait 3 millions de morts et 10 millions de réfugiés, le Pakistan oriental, aidé par son voisin indien, a réussi à écraser les armées de l’ouest, pourtant soutenues par les États-Unis, et à obtenir son indépendance sous le nom de Bangla Desh, puis de Bangladesh.

La reddition a eu lieu à l'hippodrome de Ramna à Dhaka le 16 décembre 1971. Le lieutenant-général Amir Abdullah Khan Niazi, pour le Pakistan occidental, et le lieutenant-général Jagjit Singh Aurora, commandant conjoint des forces indiennes et bangladaises, y ont signé la fin des combats au milieu de milliers de foules enthousiastes à l'hippodrome. 

La célébration du Jour de la Victoire a lieu chaque année depuis 1972. La guerre de libération du Bangladesh occupe une grande place dans le cinéma, la littérature, les cours d'histoire à l'école, les médias et les arts au Bangladesh. Le rituel de la célébration comprend un défilé militaire sur le terrain de parade national, des réunions cérémonielles, des discours, des conférences et des feux d'artifice un peu partout dans le pays. 

Le Mémorial national des martyrs (Jatiya Smriti Saudha), érigé à la mémoire de ceux qui sont morts lors de la guerre de libération du Bangladesh de 1971, connaît une affluence particulière chaque 16 décembre. Le monument est situé à Savar, à environ 35 km au nord-ouest de la capitale, Dhaka. Il a été conçu par Syed Mainul Hossain.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 décembre 2023

 

Le Mémorial national des martyrs (Jatiya Smriti Saudha)

L'architecture est composée de sept paires de murs ou prismes de forme triangulaire ; la paire la plus extérieure étant la plus courte en hauteur mais la plus large en envergure, les paires intérieures changent progressivement de rapport d'aspect et la paire la plus intérieure forme ainsi le point culminant de l'architecture. Chacune de ces sept paires de murs représente un chapitre important de l'histoire du Bangladesh, à savoir le Mouvement linguistique en 1952, la victoire électorale provinciale du Front uni en 1954, le Mouvement constitutionnel en 1956, le mouvement contre la Commission de l'éducation en 1962, six-point en 1966, le soulèvement de masse en 1969 et enfin l'événement culminant de la guerre de libération en 1971, par lequel le Bangladesh a été libéré.

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1963, 1964, Kenya, indépendance, république, 12 décembre Bruno Teissier 1963, 1964, Kenya, indépendance, république, 12 décembre Bruno Teissier

12 décembre : la fête nationale du Kenya

Le Kenya fête aujourd’hui le 60e anniversaire de son indépendance, obtenue le 12 décembre 1963, mais la fête nationale du Kenya fait d’abord référence à l’adoption, un an plus tard, le 12 décembre 1964 d’un régime républicain, c’est pour cela que le 12 décembre est appelé le Jour de la République (Jamhuri Day).

 

Le Kenya fête aujourd’hui le 60e anniversaire de son indépendance (Uhuru Day), obtenue le 12 décembre 1963, mais la fête nationale du Kenya fait d’abord référence à l’adoption, un an plus tard, d’un régime républicain. Cet anniversaire est appelé le Jour de la République (Sikukuu ya Jamhuri en swahili ou Republic Day).

Le pays était une colonie britannique depuis le XIXe siècle. La lutte pour l’indépendance du Kenya avait commencé après la Seconde Guerre mondiale. L’un des événements les plus importants de cette période a été le soulèvement des Mau Mau qui a débuté en 1952. Le pays a finalement obtenu son autonomie le 1er juin 1963 (jour de Mdaraka), puis l’indépendance le 12 décembre suivant mais tout en demeurant sous la couronne anglaise. Le Kenya a ensuite rompu avec l’ancienne puissance coloniale enlevant une république, avec l'investiture de Jomo Kenyatta comme président le 12 décembre 1964.

Le Jour de Jamhuri est marqué par une grande parade militaire, la Parade des couleurs de l’armée nationale au stade Nyayo qui débute à 11h30, après une inspection des troupes par le président du Kenya, William Ruto, lequel est aussi commandant en chef des armées. Après que la bénédiction des drapeaux par un évêque anglican, un évêque catholique et un Kadhi musulman, le président remet officiellement les couleurs à deux porte-drapeaux. qui les reçoivent à genoux. C’est aussi la journée de distribution de médailles civiles et militaires.

C’est la fête, la journée est fériée et chômée. Les musées et parcs nationaux sont ouverts gratuitement pour l’occasion. C’est aussi le coup d’envoi des fêtes de Noël.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 décembre 2023

 

Uhuru Kenyatta, le président de 2013 à 2022 et fils du premier président du pays, salue les haut gradés avant le défilé militaire de la fête nationale, en 2021 (photo Standard)

Le président William Ruto inspecte la garde d'honneur au stade Nyayo lors des célébrations du 58e Jamhuri Day du Kenya, le 12 décembre 2022.

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