L’Almanach international
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7 août : la fête nationale ivoirienne
La Côte d’Ivoire célèbre le 64e anniversaire de son indépendance, acquise en 1960. Ce jour est aussi sa fête nationale.
La Côte d’Ivoire célèbre le 64e anniversaire de l’indépendance, qui est aussi le jour de sa fête nationale. Hier soir, comme c’est la tradition, le président de la république, Alassane Ouattara s’est adressé à ses compatriotes à la télévision. C’est toujours l’occasion d’annoncer quelques mesures. Cette année, c’était l’instauration d’une prime spéciale annuelle destinée aux retraités des secteurs public et privé. Aujourd’hui, 7 août, une démonstration militaire se déroule sur l’autoroute de Grand Bassam, fermée à la circulation. Au défilé de l'armée de terre, s’ajoute une parade motorisée et aérienne ainsi qu’une démonstration de saut en parachute devant les dignitaires du régime et leurs invités étrangers.
L’indépendance a été acquise sans heurt en 1960 après un siècle d’occupation française. Elle a été obtenue sous la conduite de Félix Houphouët-Boigny qui a pris la tête du pays et s’imposera au pouvoir pendant un tiers de siècle. Fils d'un chef baoulé et agriculteur prospère. Houphouët-Boigny avait fondé en 1944, l' Union agricole africaine, premier syndicat agricole de Côte d'Ivoire, qui cherche à regrouper les agriculteurs africains et à défendre leurs intérêts. Il est ensuite devenu un député français et a siégé au gouvernement français avant de diriger son propre pays. Après l'adoption de la loi de réforme de l'outre-mer de 1956, la Côte d'Ivoire devient un État autonome de la Communauté française. Après une période de transition de deux ans, le pays proclame son indépendance le 7 août 1960 , avec Houphouët-Boigny, père de l’indépendance, comme premier président.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 août 2024
7 août : le martyre des Assyriens
Il ya 90 ans, 3000 Assyriens étaient massacrés par l’armée irakienne, dans le village de Simelé. La grande majorité d’entre eux a ensuite fuit vers la Syrie et le Liban, alors sous mandat français, ou s’est éparpillée de par le monde.
Il y a 90 ans, le 7 août 1933, 3000 Assyriens étaient massacrés par l’armée irakienne, dans le village de Simelé. La grande majorité d’entre eux a ensuite fui vers la Syrie et le Liban, alors sous mandat français, ou s’est éparpillée de par le monde.
Chaque 7 août, la diaspora commémore le Jour des martyrs, en particulier au mémorial du cimetière Montrose, à Chicago (où ils sont 90 000), à Detroit (120 000), Toronto, Sydney... ainsi que dans le quartier Bosherieh de Beyrouth.
Avant le début de la guerre en Syrie en 2011, les Assyriens, représentaient environ 30 000 des 1,2 million de chrétiens de Syrie. Essentiellement concentrés dans la zone fertile de la rivière Khabour, ils vivent aux côtés de Kurdes et de communautés arabes ou syriaques. La région est gérée par l’administration semi-autonome kurde, qui se targue de respecter les droits politiques et culturels de toutes les minorités formant la mosaïque ethnique et religieuse du Nord-Est syrien. L’occupation d’une partie de la région par Daech, en 2015, avait contraint la majorité à l’exil. Les autres, restés pour la plupart malgré les exactions du groupe terroriste, ont fini par fuir en octobre, face à l’avancée des supplétifs de l’armée turque : des milices à dominante djihadiste chargées de chasser les forces kurdes syriennes de la région, qu’Ankara considère comme des terroristes. Aujourd’hui, ils ne sont que quelques centaines à être demeuré au Khabour et ils sont très inquiets de l’avancé des Turcs dans la région.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde