L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
13 octobre : Journée de la prévention des catastrophes
Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat.
Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat. 138 pays, dont la France, prennent part à cette action concertée chaque 13 octobre.
L’objectif de cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe (International Day for Disaster Risk Reduction, IDDRR) est de rappeler à tous, les démarches et les choix pour réduire les conséquences dommageables à la santé humaine, aux enjeux économiques, environnementaux et patrimoniaux d'aléas naturels tels que les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les cyclones, les feux de forêts, les glissements de terrain... souvent aggravés par l'action de l'homme.
La pandémie de COVID-19 et l'urgence climatique montrent que nous avons besoin d'une vision claire, de planification et d'institutions compétentes et aptes à agir sur la base de preuves scientifiques dans l’intérêt du public.
Cela nécessite la mise en place de stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe d'ici à la fin de l'année 2020, comme convenu en 2015 par les États Membres des Nations unies lorsqu'ils ont adopté le Cadre de Sendai (au Japon) pour la réduction des risques de catastrophe.
Aujourd’hui, les fonds alloués aux interventions d'urgence sont environ 20 fois supérieurs à ceux destinés à la prévention et à la préparation, ce qui va à l'encontre de principes de durabilité.
Selon l’UNICEF, environ un milliard d’enfants dans le monde sont exposés à des risques extrêmement élevés en raison des impacts climatiques, notamment des catastrophes liées au climat.
La Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe 2024 met l’accent sur le rôle de l’éducation dans la protection et l’autonomisation des enfants pour un avenir sans catastrophe.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 octobre 2024
21 septembre : la Journée internationale de la paix
Son écho n’est pas considérable, elle est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU. L’Assemblée générale de l’ONU en a fait, en 2001, la Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu », gageons qu’elle soit respectée comme telle dans le Caucase, en Ukraine, en Birmanie, en Éthiopie…
Son écho n’est pas considérable, la Journée internationale de la paix (IDP) est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU qui pour l’occasion fait sonner la cloche de la paix.
Son drapeau arc-en-ciel, qui se décline dans toutes les langues et dont les couleurs rappellent celui de la communauté gay, a été créé à l’occasion d’un première marche pour la paix, en 1961, de Pérouges à Assise, en Italie. Le Mouvement pour la paix invite les citoyens de tous pays à le suspendre à leur fenêtre afin d’en pavoiser les villes chaque 21 septembre. De très nombreux Italiens l’avaient fait pour protester contre l’engagement de leur pays dans l’invasion de l’Irak en 2003.
Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.
La Journée internationale de la paix a été instituée en 1981. Pour son 20e anniversaire, en 2001, l’Assemblée générale a voté à l’unanimité pour désigner cette Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu ». Elle est, hélas, célébrée avec un déluge de feu sur le Liban du Sud et l’Ukraine.
À l’occasion de la Journée internationale de la paix, samedi 21 septembre, le Collectif national des marches pour la paix appelle à de nombreuses manifestations afin de « stopper une escalade des guerres et des conflits conduisant inéluctablement à encore plus de morts, de blessés et de destructions, voire à une extension mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utilisation d’armes nucléaires ». Partout en France et ailleurs des marches pour la paix sont organisées chaque 21 septembre.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 septembre 2024
12 septembre : la Journée de la coopération Sud-Sud
Alors que nombre de pays du “sud” cherchent à s’émanciper de leurs relations avec l’Occident, la coopération Sud-Sud prend une importance particulière. La journée du 12 septembre fait avant tout référence à la coopération technique entre les pays en développement du Sud.
Alors que nombre de pays du “sud” cherchent à s’émanciper de leurs relations avec l’Occident, la coopération Sud-Sud prend une importance particulière. La journée du 12 septembre fait avant tout référence à la coopération technique entre les pays en développement du Sud. Il s'agit d'une manifestation de la solidarité entre les pays du Sud qui, ensemble, contribuent au bien-être de leurs populations, ainsi qu'à leur autonomie économique.
Cette célébration a été officiellement établie en décembre 2003, mais elle était observée le 19 décembre. C’est en 2011 que la date a été déplacée au 12 septembre. Cette seconde date commémore l'adoption du Plan d'action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en œuvre de la coopération technique entre les pays en développement en 1978.
Compte tenu de la menace que représente la pandémie de covid-19 et d'autres crises mondiales telles que les changements climatiques, les pays du Sud, avec le soutien de partenaires, y compris les pays du Nord, les institutions financières internationales, le secteur privé, les groupes de réflexion et d'autres parties prenantes, mettent en place et renforcent les politiques nationales et les unités ou départements pour intégrer et soutenir la coopération Sud-Sud et triangulaire.
La commémoration de haut niveau de la Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud (12 septembre) a lieu une semaine avant le sommet sur les ODD (objectifs de développement durable) et est l'occasion de sensibiliser et d'accélérer les actions pratiques alors que nous arrivons à mi-chemin de l'échéance de 2030. C’est l'occasion de mettre en évidence les besoins émergeant de diverses régions ainsi que de présenter des initiatives transformationnelles visant à réaliser les priorités les plus aiguës du Programme 2030 par les États Membres, le système des Nations Unies, le secteur privé et la société civile.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 septembre 2024
19 août : Journée internationale de l'aide humanitaire
L’accueil des migrants menacés dans leur pays d’origine est un des axes majeurs de l’aide humanitaire. La crise afghane puis la crise ukrainienne sont l’occasion de mettre en jeu la solidarité internationale dont l’ONU se réclame.
L’ONU commémore la tragédie de Bagdad de 2003. Le 19 août, un camion piégé explosait devant l’hotel Canal, siège de l’ONU dans la capitale irakienne. On relèvera 22 morts et 150 blessés. L’attentat sera revendiqué quelques jours plus tard par une guérilla pro-saddam Hussein, le dictateur déchu qui avait alors disparu. En 2009, l’ONU a transformée la commémoration annuelle de la tragédie en une Journée internationale de l’aide humanitaire.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, l’ONU attire l'attention sur les millions de civils touchés par les conflits armés chaque jour. Ceux qui habitent dans les villes luttent pour trouver de la nourriture, de l'eau et un abri sûr, tandis que les combats chassent des millions d'autres de leurs foyers. Les enfants sont recrutés et utilisés pour se battre, et leurs écoles sont détruites. Les femmes sont maltraitées et humiliées, comme en Afghanistan sous le règne des talibans. Et alors que les travailleurs humanitaires apportent de l'aide et que les travailleurs médicaux traitent les blessés et les malades, ils sont directement pris pour cibles, traités comme des menaces et empêchés d'apporter secours et soins à ceux qui en ont désespérément besoin. L’accueil des migrants menacés dans leur pays d’origine est un des axes majeurs de l’aide humanitaire. La crise afghane puis la crise ukrainienne sont l’occasion de mettre en jeu la solidarité internationale dont l’ONU se réclame.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 août 2024
20 juin : Journée mondiale des réfugiés
Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.
Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Soudanais du nord migrant vers le sud de leur pays, Nigériens ou Tchadiens ayant fui les violences en Libye, Syriens déplacés au Liban, Afghans réfugiés au Pakistan... et à présent plusieurs millions d’Ukrainiens et des dizaines des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza, réfugiés dans l’enclave qui leur sert de prison : tous ont leurs droits sont protégés par le HCR (haut commissariat aux réfugiés) dont le but est de veiller à l’application de la Convention Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés.
Des ONG, partout présentes, répondent à leurs besoins vitaux tout en leur permettant de développer leurs propres moyens de subsistance. Mais elles travaillent aussi auprès des populations accueillantes afin de minimiser l’impact des réfugiés sur elles, point crucial dans le règlement d’une situation qui n’est toujours censée être que provisoire.
Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés. L’une des plus connues est la Journée africaine des réfugiés, célébrée le 20 juin dans plusieurs pays. En témoignage de solidarité avec l’Afrique, le continent qui abrite le plus grand nombre de personnes déplacées, l’ONU a fait du 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 juin 2024
6 février : la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines
En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. D’où l’urgence d’agir. #EndFGM
Cette journée fait référence à un discours de Stella Obasanjo, première dame du Nigeria et porte-parole de la campagne contre les mutilations génitales féminines, le 6 février 2003, lors de la Conférence organisée à Addis-Abeba sur la question. La même année, l'ONU instaurait la Journée de tolérance zéro à l'égard des MGF (mutilations génitales féminines), fixée au 6 février de chaque année.
En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. Pourtant, depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige un programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales. Au fil des ans, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. L'année dernière, le programme commun a soutenu plus de 11 000 organisations, dont 83 % étaient des organisations de terrain travaillant en partenariat avec des coalitions et des mouvements dirigés par des survivants, préconisant des changements dans les politiques et les lois, et défendant des changements dans les normes sociales et les normes de genre.
« Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 », telle était le mot d’ordre de la journée du 6 février 2023.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 février 2024
18 décembre : la Journée internationale des migrants
Parfois le débat politique national se voit percuté par une journée internationale adoptée par les Nations Unies. Alors que la France est en plein débat sur sa énième loi sur l’immigration, l’ONU organise sa Journée internationale des migrants, comme elle le fait chaque 18 décembre depuis 2000.
Parfois le débat politique national se voit percuté par une journée internationale adoptée par les Nations Unies. Alors que la France est en plein débat sur sa énième loi sur l’immigration, l’ONU organise sa Journée internationale des migrants, comme elle le fait chaque 18 décembre depuis 2000.
Le 18 décembre 1990, l'Assemblée générale a adopté la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. En 2000, la Journée internationale des migrants a été créée pour célébrer le dixième anniversaire de cette Convention. Il s’agit d’affirmer que si elle est bien gérée, la mobilité humaine peut être un atout du développement durable et non une entrave.
À l’époque, on n’imaginait pas les vagues sans précédent de réfugiés qui allaient déferler en Europe en 2015, fuyant la Syrie déchirée par la guerre et les autres zones de conflit au Moyen-Orient ; ni en 2022, les millions d’Ukrainiens fuyant la guerre. Les migrations ne concernent pas que l’Europe, depuis 2000, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l’ONU, a eu aussi à pendre en charge les réfugiés afghans, les Rohingyas fuyant au Bangladesh, les Vénézuéliens migrant en Colombie…
Depuis 2000, chaque 18 décembre, de nombreuses ONG et association manifestent pour apporter un autre regard sur les migrants. Cette année la mobilisation est dopée par la loi Darmanin, rejetée à la fois par la gauche et par la droite, un rejet qui risque fort de déboucher sur un durcissement de la loi par une droite majoritaire au Sénat français. Dans de très nombreuses villes des manifestations sont annoncées comme à Nîmes, devant la Maison carrée avant un tour de ville nocturne, ou à La Roche-sur-Yon, Saint-Brieuc… Dans certaines localités, toutefois, c’est samedi que les rassemblements ont eu lieu ; c’était le cas à Troyes, à Rouen, Dijon… À Paris c’était le 3 décembre dernier, un millier de personnes manifestaient contre la loi immigration du gouvernement, à l'appel de plusieurs collectifs. L’occasion était le 40e anniversaire de la "marche contre le racisme" de 1983.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 décembre 2023
17 octobre : journée mondiale du refus de la misère
Comme chaque année depuis 1987, associations, mouvements, syndicats et organisations du collectif Refuser la Misère invitent à participer à la Journée mondiale du Refus de la Misère à partir de 17h place du Trocadéro à Paris. Cette journée a été officiellement reconnue par l’ONU qui lui a donné une dimension mondiale à partir de 1993. Le thème de cette 30e édition est « travail décent et protection sociale ».
Comme chaque année à 17h, associations, mouvements, syndicats et organisations du collectif “Refuser la Misère” invitent à participer à la Journée mondiale du Refus de la Misère. Cet événement est né de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui s’étaient rassemblées sur ce lieu emblématique qu’est le parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987.
Cette journée a été ensuite officiellement reconnue par les Nations unies en décembre 1992, ce qui lui a donné une dimension mondiale à partir de 1993. La Journée internationale des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, dont c’est la 30e édition en 2023, vise à promouvoir la compréhension et le dialogue entre les personnes vivant dans la pauvreté et la société dans son ensemble.
Le thème de cette année, « travail décent et protection sociale pour mettre la dignité en action » s'appuie sur des témoignages de première main montrant que les personnes piégées dans l'extrême pauvreté travaillent souvent de longues heures épuisantes dans des conditions dangereuses et non réglementées, mais ne parviennent toujours pas à gagner suffisamment d'argent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Il y a près de 700 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté dans le monde, c’est-à-dire vivant avec moins de 2,15 dollar par jour (soit environ 64 euros par mois). En se basant sur ce “seuil de pauvreté international”, le taux mondial d’extrême pauvreté est passé de 36% en 1990 à environ 9% aujourd’hui. Il serait encore de 7% en 2030.
La misère recule, mais la pauvreté touche près de la moitié de la population mondiale qui vit avec moins de 6,85 dollars par jour. Et une personne sur quatre, soit près de 2 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants, vivent avec moins 3,65 dollars par jour. (source : Oxfam).
Le 17 octobre 1987, ce texte fut gravé dans le marbre du parvis des Droits de l’homme, à Paris :
Le 17 octobre 1987 des défenseurs des droits de l’homme
Et du citoyen de tous pays
Se sont rassemblés sur ce Parvis. Ils ont rendu hommage
Aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence,
Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale.
Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent
À travers le monde pour la détruire.
« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère ;
Les droits de l’homme sont violés.
S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
Père Joseph Wresinski
À ce jour, il existe au total 53 répliques de la pierre commémorative dans le monde, notamment dans des pays comme la Belgique, le Burkina Faso, le Canada, l'Allemagne, les Philippines, le Portugal, l'île de la Réunion, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Des répliques de la pierre commémorative se trouvent également au Conseil de l'Europe à Strasbourg et au siège des Nations unies à New York.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 octobre 2023
29 août : interdire les essais nucléaires
Le 29 août 1949, l’URSS pratiquait son premier essais nucléaire sur la base de Semipatatinsk. C’est la date qui a été choisie par l’ONU, sur proposition du Kazakhstan, pour une Journée internationale contre les essais nucléaires.
Le 29 août 1949, l’URSS pratiquait son premier essai nucléaire sur la base de Semipatatinsk. C’est la date qui a été choisie par l’ONU, en 2009, sur proposition du Kazakhstan, pour l’instauration d’une Journée internationale contre les essais nucléaires.
L’Union soviétique ayant effectué son premier essai de bombe nucléaire le 29 août 1949, la course aux armes nucléaires de la « Guerre Froide » entre l’URSS et les États-Unis d'Amérique était lancée. Ces derniers sont à l’origine du tout premier essai , le 16 juillet 1945 sur un site d’essai désertique à Alamogordo, au Nouveau Mexique
Les derniers essais sont le fait de l’URSS (1990), du Royaume-Uni (1991), des États-Unis (1992), de la Chine et de la France (1996), de l’Inde et du Pakistan (1998) de la Corée du Nord (2016). Ces trois derniers pays n’ont pas signé le Traité d’interdiction (TICEN), d’autres l’ont signé, mais ne l’ont pas ratifié : Chine, Égypte, États-Unis, Iran, Israël. Outre un devoir de mémoire à l’égard des victimes, cette journée est l’occasion de faire pression sur ces pays.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
12 juillet : World Malala Day, l’anniversaire d’une militante de la lutte pour l’éducation des filles
La journée internationale Malala est l’anniversaire de la jeune militante, née au Pakistan, le 12 juillet 1997 et celui de son discours aux Nations Unies, le 12 juillet 2013. Âgée de 15 ans, les talibans avaient tenté de l’assassiner. Cette survivante est devenue une icône de la lutte pour l’éducation des filles.
La journée internationale Malala est l’anniversaire de la jeune militante, née au Pakistan, le 12 juillet 1997 et celui de son discours aux Nations Unies, le 12 juillet 2013, il y a exactement 10 ans.
Malala Yousafzai (سف زئی) avait 10 ans quand les talibans ont pris le contrôle de la de la ville de Mingora, une ville pakistanaise de la vallée de Swat, proche de l’Afghanistan, où elle vivait. Ceux-ci ont interdit aux filles d’aller à l’école. À partir de 2009, Malala a commencé à tenir un blog, publié sur le site de la BBC en ourdou pour parler de sa situation. Son père est un poète et militant pour l'éducation, propriétaire d'une école de filles.
Son identité a fini par être dévoilée et Malala a été la cible des talibans. Le 9 octobre 2012, des jihadistes du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) avaient fait irruption dans le car qui la ramenait chez elle et lui avaient tiré une balle dans la tête. Transférée très vite à l’hôpital de Birmingham, elle a été sauvée.
Malala a, aujourd'hui même, 26 ans, elle est devenue une icône mondiale des droits des filles à l'éducation. Elle vit désormais au Royaume-Uni avec sa famille et est diplômée de la prestigieuse université d'Oxford. Le Malala Day est célébré depuis 2013, l’année où le Time Magazine l'avait reconnue comme l'une des personnes les plus influentes au monde. L'année suivante, elle a reçu le Prix Nobel de la paix, puis le prix des droits de l'homme des Nations Unies et la médaille de la liberté. En 2017, la jeune militante a été désignée Messagère de la paix des Nations Unies par le Secrétaire général Antonio Guterres.
Au Pakistan, la violente tentative d'assassinat de Malala Yousafzai, a incité le gouvernement à annoncer un premier projet de loi sur le droit à l'éducation…
Malala milite pour la scolarisation des filles dans le monde. Aujourd’hui encore 120 millions d’entre elles ne sont pas scolarisés. Le Malala Fund travaille pour un monde où chaque fille peut apprendre et diriger.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
17 juin : journée de lutte contre la désertification et la sécheresse
La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque année le 17 Juin, pour sensibiliser l’opinion publique à cette question et aux efforts à faire au niveau international. Le thème pour cette édition 2023 est « Femme. Sa terre. Ses droits ».
La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque année le 17 Juin, pour sensibiliser l’opinion publique à cette question et aux efforts à faire au niveau international. Cette journée internationale a été instaurée en 1995. La date du 17 juin rappelle la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, adoptée le 17 juin 1994 à Paris. Elle est l’occasion de rappeler à chacun que la neutralité en termes de dégradation des terres est possible moyennant un fort engagement de la communauté et une coopération à tous les niveaux. Le thème pour cette édition 2023 est « Femme. Sa terre. Ses droits ».
La Journée mondiale 2023 est en effet axée sur l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans l'avenir de l'humanité.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
27 décembre : la Journée internationale de la préparation aux épidémies
La propagation du Covid-19 a mis en évidence une absence d'anticipation en matière d’épidémie. C’est pour faire prendre conscience de cet état de fait que l’Assemblée générale de l'ONU a adopté, début décembre 2020, une résolution faisant du 27 décembre la "Journée internationale de la préparation aux épidémies ».
La propagation du Covid-19 a mis en évidence une absence d'anticipation en matière d’épidémie. C’est pour faire prendre conscience de cet état de fait que l’Assemblée générale de l'ONU a adopté, début décembre 2020, une résolution faisant du 27 décembre la Journée internationale de la préparation aux épidémies.
C’est à la fin de l’année 2019 que la maladie à coronavirus 2019 (dite COVID-19) est apparue à Wuhan, dans la province de Hubei (en Chine centrale), pour ensuite se répandre rapidement dans le reste du monde. La date anniversaire de la révélation de l’épidémie est assez floue (fin novembre ou mi décembre 2019), par hasard, elle convient à la France qui a découvert, rétrospectivement, qu’elle avait eu sur son territoire, un premier cas positif au Covid-19, le 27 décembre 2019.
Les coûts ont été catastrophiques. Des millions de vies ont été perdues et des centaines de millions de personnes sont tombées malades. Les économies ont été mises à genoux, les systèmes de santé ont été mis à rude épreuve et des milliers de milliards de dollars ont été engloutis. La réalisation des objectifs de développement durable a été rudement compromise. Et les pays en développement ont souvent été abandonnés à leur sort, se voyant hélas refuser les vaccins, les tests ou les traitements dont ils avaient besoin pour protéger leurs populations.
Le COVID-19 ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie que connaîtra l’humanité. La communauté mondiale doit tirer les dures leçons de la COVID-19. Elle doit améliorer la surveillance pour détecter et suivre de près l’évolution des virus à potentiel épidémique. Pour cela, il faut des systèmes de santé plus résilients, soutenus par une couverture sanitaire universelle et des personnels de santé bien formés, bien équipés et bien rémunérés.
Alors que la Chine fait, actuellement, face à une flambée des contaminations après l’abandon de sa politique zéro Covid, les différents pays du monde doivent travailler de concert pour éviter les conséquences désastreuses de l’année 2019.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
18 décembre : la journée internationale des migrants
La Journée des migrants a été proclamée par l'Assemblée générale le 4 décembre 2000. Elle commémore l'adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, le 18 décembre 1990.
La Journée des migrants a été proclamée par l'Assemblée générale le 4 décembre 2000. Elle commémore l'adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, le 18 décembre 1990. Une convention que bien peu d’États ont ratifié à ce jour hormis les pays d’Amérique latine, sauf le Brésil, les pays d’Afriques occidentale, l’Indonésie, le Bangladesh… ainsi que l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine, les seules en Europe.
Lorsque l’Assemblée générale des Nations unies proclamait en l’an 2000 que le 18 décembre serait la Journée internationale des migrants, personne n’aurait pu anticiper les vagues sans précédent de réfugiés qui allaient déferler en Europe en 2015, fuyant la Syrie déchirée par la guerre et d’autres zones de conflit au Moyen-Orient et aux alentours ; ni en 2022, les millions d’Ukrainiens fuyant la guerre. Les migrations ne concernent pas que l’Europe, l’agence de l’ONU, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a eu aussi à pendre en charge des réfugiés afghans au Pakistan, Rohingyas au Bangladesh, Vénézuéliens en Colombie…
A l’occasion de cette journée, les Nations Unies invitent ses Etats membres à marquer cette journée en « diffusant des informations sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales des migrants, en procédant à des échanges de données d’expérience et en prévoyant des mesures propres à assurer la protection des migrants ».
Le 18-Décembre est surtout marquée par des manifestations dans les grandes métropoles occidentales afin de faire connaitre les revendications des revendications des ONG travaillant sur le sujet. Celles de LDH par exemple :
À l’occasion de la Journée internationale des migrants, ce 18 décembre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux :
– ouverture de voies légales et sûres pour désarmer les trafiquants, faire en sorte que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières ;
– régularisation de toutes celles et tous ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires ;
– respect des droits les plus fondamentaux (mise à l’abri, santé, accès à l’eau et aux distributions de repas) et fin du harcèlement dont sont victimes les personnes exilées, notamment à Calais ;
– respect du droit d’asile et particulièrement fin des refoulements systématiques aux frontières françaises et des procédures accélérés contraires à la convention de Genève ;
– remise en cause du règlement de Dublin qui condamne des dizaines de milliers de personnes à l’errance en les forçant à demander l’asile dans le premier pays européen où elles ont posé les pieds ;
– respect de l’intérêt supérieur de l’enfant (refus de l’enfermement, non-séparation de leurs parents, droit au séjour des parents étrangers d’enfants français, accès à l’éducation…) ;
– présomption de minorité et mise sous protection pour toute personne mineure dont l’âge est remis en cause, au moins jusqu’à ce que leur âge soit établi via une juste évaluation ;
– arrêt des obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées de façon de plus en plus systématique par les préfectures, notamment aux jeunes majeurs ;
– fin de la dématérialisation comme seul moyen d’accéder aux droits, notamment au séjour, dans le respect de la décision du Conseil d’Etat en ce domaine ;
– signature de la convention internationale par la France sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille qui est à l’origine de cette journée internationale.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
25 novembre : la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
Cette journée internationale fixée par l’ONU fait référence à un triple assassinat perpétré il y a 62 ans par le dictateur de la République dominicaine. Sa coïncidence avec la fête des catherinettes tient du hasard.
La question se pose avec plus ou moins d’acuité selon les régions du monde mais aucun pays n’est vraiment épargné. C’est en 1993 que l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la « Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes » dans laquelle elle définit les actes de violence dirigés contre le sexe féminin ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
Le 17 décembre 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies proclame finalement le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.
Un Européen de culture catholique pourrait penser que la journée avait été fixée le 25 novembre en raison de la fête des catherinettes. Laquelle pouvait être vue comme un élément de violence psychologique puisqu’elle constituait une injonction de se marier avant ses 25 ans… En réalité, la date fait référence à une histoire bien plus tragique : l’élimination de trois opposantes au dictateur dominicain, Rafael Trujillo. Il s’agit de Patria, Minerva et María Tereza Mirabal, trois sœurs dont le véhicule a été arrêté sur la route de Puerto Playa à Saint-Domingue par les hommes de main du dictateur. La rafale de balle les ayant épargnées, elles ont été assassinées à la machette, remise dans leur voiture avec leur chauffeur et le véhicule a été précipité du haut d’une falaise. C’était le 25 novembre 1960. Soit, six mois avant que le dictateur ne meure, à son tour, assassiné d’une rafale de mitraillette, lui aussi lors d’une embuscade sur une route.
C’est en 1981 que des militants en faveur des droits des femmes ont choisi la date du 25 novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du président de la République dominicaine. L’ONU reprendra cette date à son compte. La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes donne, en fait, le coup d'envoi de 16 jours d'activisme qui se termineront le 10 décembre, jour de la commémoration de la Journée internationale des droits humains. Ce même jour, hasard du calendrier, Annie Ernaux recevra le prix Nobel de littérature pour une œuvre empreinte de féminisme.
Un article de l'Almanach international
20 novembre : la Journée internationale des droits de l'enfant
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Tous les pays l’ont ratifié à l’exception des États-Unis.
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Le 20 novembre 1989, en effet, l’ONU adoptait à l’unanimité de ses 198 membres, la Convention relative aux droits de l’Enfant: les droits de chaque enfant du monde étaient désormais reconnus par un traité international, ratifié par 197 États. Depuis, le 20 novembre a été déclarée Journée internationale des droits de l’enfant – un temps fort que l’UNICEF ne manque pas de marquer chaque année.
Un seul pays ne l’a pas ratifié, et non des moindres, ce sont les États-Unis. La ratification de cette convention les aurait obligés à abolir la peine de mort pour les mineurs. Cette peine étant, aujourd'hui encore, légale dans la Constitution de certains États américains (même si elle a été abolie par la Cour suprême dans son arrêt Roper v. Simmons de mars 2005), la ratification du texte a été bloquée au Sénat américain.
En dépit de cette exception de taille, avec 197 États, c’est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 novembre 2022
16 octobre : la Journée mondiale de l'alimentation
Cette journée commémore la date de création de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, selon son acronyme anglais, le 16 octobre 1945, une agence de l’ONU dont l’objectif est de sensibiliser à la faim et la pauvreté dans le monde.
Cette Journée commémore la date de création de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, selon son acronyme anglais, le 16 octobre 1945. Une agence de l’ONU dont l’objectif est de sensibiliser à la faim et la pauvreté dans le monde et d’inspirer des solutions de changement, et plus spécifiquement de créer un système agroalimentaire qui fournisse de la nourriture nutritive en suffisance à des prix abordables pour tous, afin que personne ne souffre plus de faim ou de malnutrition.
La production, la consommation et le gaspillage alimentaire pèsent lourd sur notre planète. De telles insuffisances dans le système alimentaire non seulement nous coutent des milliards de dollars, mais révèlent d’importants déséquilibres dans notre société.
Plus de trois milliards de personnes ne peuvent se permettre d’avoir ders régimes sains, alors que l’obésité continue à augmenter dans le monde.
Depuis 1981, la Journée mondiale de l'alimentation (World Food Day) a adopté chaque année un thème différent afin de mettre l'accent sur les différents domaines d'action prioritaires et de donner une orientation commune. « Personne ne doit être laissé de côté », telle est la devise en 2022.
L’année 2022 nous a apporté une pandémie persistante, des conflits et un climat qui ne cesse de se réchauffer, une augmentation des prix, des inégalités et des tensions internationales. Cela affecte la sécurité alimentaire mondiale. Nous devons construire un monde durable où chacun, en tout lieu, peut se procurer de manière régulière des aliments nutritifs en suffisance.
#WorldFoodDay
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
30 septembre : la Saint-Jérôme, la journée mondiale de la traduction
C'est la Journée mondiale de la traduction. Comment communiquer quand on ne parle pas la même langue ? Avec près de 8 000 langues parlées ou signées dans le monde, les échanges seraient impossibles !
C'est la Journée mondiale de la traduction. Comment communiquer quand on ne parle pas la même langue ? Avec près de 8 000 langues parlées ou signées dans le monde, les échanges seraient impossibles ! La littérature, l’information scientifique, les discours politiques, économiques, culturels seraient confinés à l’intérieur des frontières d’un même pays… c’est inimaginable ! On pourrait donc dire des traducteurs et interprètes qu’ils font à la fois œuvre de passeurs entre communautés, entre cultures mais qu’ils participent aussi à la préservation du multilinguisme, richesse inestimable (et menacée) de notre monde. Ce n’est pas par hasard que cette date a été placée le jour de la Saint-Jérôme, protecteur de la corporation des traducteurs et interprètes. Il fut en effet le traducteur « officiel » de la Bible en langue latine au IIIe siècle, connue encore aujourd’hui sous le nom de Vulgate. Il est devenu, pour cette raison aussi, Père et Docteur de l’Église chrétienne.
Cette année 2022, le thème de la Journée mondiale la traduction (JMT), ou International Translation Day (ITD), est "Un monde sans barrières".
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
13 juin : Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme
S'ajoutant aux souffrances et aux handicaps liés à la maladie génitale qui les touchent, les albinos sont souvent mis au ban de la société, voire persécutés en raison de croyances liées à la sorcellerie. Depuis 2015, cette journée internationale, créée par l’ONU, cherche à mettre fin à ces pratiques.
Noir à la peau blanche. Il ne fait pas bon être né albinos sur le territoire africain. S'ajoutant aux souffrances et aux handicaps liés à la maladie génitale qui les touchent, ils sont mis au ban voire persécutés en raison de croyances liées à la sorcellerie. Depuis 2015, la Journée internationale de sensibilisation à l'albinisme, créée par l’ONU, le 13 juin, cherche à mettre fin à ces pratiques.
« Unis pour faire entendre notre voix » (Made To Shine en anglais) est le thème de la journée de 2022. Le thème a été choisi Le thème a été choisi parce que faire entendre la voix des personnes essentielles atteintes d'albinisme est pour garantir l'égalité. #Inclusion4equality
Dans certains pays, elles ont récemment été étiquetées « COVID-19 », dans le but de les transformer en boucs émissaires pour la pandémie. Cette ultérieure tentative de discrimination vient s’ajouter aux assassinats, aux attaques, aux brimades et à la stigmatisation déshumanisante déjà perpétrés contre elles.
L'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l'appartenance ethnique ou du genre. L'albinisme est dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux (albinisme oculo-cutané), et il n'existe aucun remède à l'heure actuelle.
En Europe et en Amérique du Nord, 1 personne sur 20 000 souffre de cette maladie. Les estimations de l’OMS oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne, où cette condition est plus répandue.
1er juin : la fête des enfants et... des parents
La journée de l’Enfance est particulièrement fêtée dans les anciens pays communistes. En particulier en Chine où ce jour-là les enfants n’ont pas classe, mais défilent dans les rues.
La Journée de l’Enfance est particulièrement fêtée dans les anciens pays communistes. Surtout en Chine où chaque 1er juin, les enfants n’ont pas classe et défilent dans les rues. Une loi chinoise de 2007 réserve cette fête aux moins de 14 ans. C’est aussi le cas en Corée du Nord, au Laos, en Mongolie, au Vietnam, en Éthiopie, en Birmanie, en Russie… où la journée est célébrées depuis 1950.
Cette Journée internationale de protection de l’enfant (International Day for Protection of Children), selon une autre appellation, vise à attirer plus d’attention sur la protection, l’éducation, la santé et le bien-être des enfants. Inspirée par une Conférence mondiale tenue à Genève, en 1925, autour de la protection de l’enfance, elle a véritablement été instituée par la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), lors d’une réunion à Moscou en novembre 1949, pour rappeler le souvenir douloureux des enfants tués pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis. En particulier les 88 enfants tués dans le village tchèque de Lidice, en juin 1942.
Quoi qu’il en soit, en 2012, l'Assemblée générale de l’ONU a décidé de proclamer le 1er juin, Journée mondiale des parents (World Parents Day), pour mettre à l'honneur les parents du monde entier. Sinon, le calendrier l’ONU propose lui aussi une Journée internationale des droits de l'enfant, fixée le 20 novembre.
Il existe aussi ne nombreuses fêtes nationales dédiées aux enfants : en Inde, au Népal, au Bangladesh, en Thaïlande, en Turquie, au Japon, à Singapour, en Allemagne, en Suède, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine… En Chine, le 1er juin a remplacé le 4 avril (adopté en 1932 et qui a toujours cours à Taïwan).
Officiellement, la Journée des enfants est célébrée le 1er juin dans les anciens États de l'Union soviétique : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, l'Estonie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie, la Russie, le Tadjikistan, le Turkménistan, l'Ukraine, l'Ouzbékistan ainsi que d'autres anciens ou États communistes actuels : Albanie, Angola, Bénin, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Cambodge, Croatie, Cuba, République tchèque, Slovaquie, Éthiopie , Kosovo, Laos, Mongolie, Monténégro, Mozambique, Chine, Macédoine du Nord, Pologne, Portugal, Roumanie, Serbie, Slovénie, Tanzanie, Vietnam et Yémen, ainsi qu’en Israël au sein de sa population juive soviétique. Cela dit, dans beaucoup de ces pays la fête semble être tombée en désuétude. Mais pas partout, en Roumanie, par exemple, le 1er juin est même devenu un jour férié en 2017, sous le nom de Journée de l’enfance (Ziua Copilului). De nombreux musées leur ouvrent les portes chaque 1er juin pour des animations. Au Cap-Vert, on a élargi la cible, c’est la Journée de la Jeunesse (fériée), comme en Mongolie où c’est la Fête des mères et des enfants.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
12 avril : on commémore les 60 ans du premier vol habité
C’est la Journée astronautique qui commémore depuis 1962 le premier vol spatial habité par Youri Gagarine le 12 avril 1961. Depuis 2011, c’est la Journée mondiale des vols habités, décidée par l’ONU.
Ce vendredi 9 avril 2021 , deux cosmonautes russes et un astronaute américain ont décollé de la station spatiale internationale de Baïkonour, au Kazakhstan. Ce lancement, à trois jours près, est un hommage à Youri Gagarine, le premier homme envoyé dans l’espace, il y a 60 ans précisément ce 12 avril.
Chaque année en Russie, depuis 1962, on célèbre la Journée cosmonautique (День Космонавтики), le 12 avril, qui commémore le premier vol spatial habité du 12 avril 1961. Le cosmonaute Gagarine était devenu une célébrité dans le monde entier, il a grandement participé à la gloire de l’URSS, fière de maîtriser la technologie de l’espace avant les Américains. La rivalité s’étendait à la symbolique des dates puisque les Américains avaient choisi précisément un 12 avril, vingt ans après (en 1981) pour lancer dans l’espace leur première navette spatiale Columbia. Depuis 2011, ce 12 avril est la Journée mondiale des vols habités, décidée par l’ONU.
On notera que ce premier vol habité de l'histoire est commémoré conjointement par les Russes et les Américains, lesquels n'ont toutefois pas aplani toutes leurs divergences, y compris dans le vocabulaire : on dit toujours un « cosmonaute » russe et un « astronaute » américain. Ce qui signifie la même chose. Pour ne pas prendre parti, les Français disent « spationaute » et les Chinois « taïkonaute ». Pour ne pas être en reste, les Indiens qui n'ont encore envoyé personne dans l'espace utilise « vyomanaute ».
Les Russes sont très attachés à commémorer leurs gloires technologiques passées. En témoigne le nom de leur vaccin national le Spoutnik V (V comme victoire) ou Sputnik pour les Anglophones, faisant référence au nom du premier satellite lancé par l’URSS en octobre 1957 et qui marque l’aventure spatiale mondiale. Sputnik est aussi le nom de l’agence de presse par laquelle est diffusée la propagande du gouvernement russe. Tout un symbole.
Ce 12 avril 2021, Vladimir Poutine pour marquer la journée, plante un cèdre sur le territoire du musée "Parc des conquérants de l’espace" construit sur le site d'atterrissage du premier astronaute de l'histoire, Youri Gagarine, dans la région de Saratov.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, avril 2021
Mise à jour 2024 : Même si le programme de vols croisés avec l’agence américaine de la NASA vers la Station spatiale internationale (ISS) a été prolongé jusqu’en 2025, le temps où la Russie faisait jeu égal dans l’espace avec les États-Unis appartient vraiment à l’Histoire ancienne. Le dévissage s’est récemment accéléré : il y a encore dix ans, 10 % des engins spatiaux opérationnels en orbite étaient russes ; en 2024, leur part est tombée sous les 2%, contre 10% pour les Chinois, 15% pour les Européens, 65% pour les Américains.
Roscosmos, l’entreprise publique russe, gagnait de l'argent grâce aux lancements de satellites utilisant des fusées Soyouz-ST depuis le cosmodrome de Kourou (Guyane française). Depuis l’agression russe de l’Ukraine, c'est fini. La coopération avec les Allemands dans le domaine de l'exploitation conjointe de l'observatoire orbital russo-allemand à rayons X Spektr-RG a également pris fin. Roscosmos, rongé par la corruption est en grande difficulté. Sa sonde lunaire lancée en août 2023 s’est écrasée au sol… Cosmocourse, la célèbre startup russe, qui prévoyait de lancer un vaisseau spatial réutilisable pour le tourisme spatial est en liquidation. Le site Internet de la société Lin Industrial, qui envisageait de lancer des fusées légères depuis le site d'essai de Kapustin Yar, n'a pas été mis à jour depuis quatre ans. En 2022, le projet S7 Space a été mis entre parenthèses…
La Russie a complètement décroché en matière de conquête spatiale. La guerre en Ukraine n’a fait qu’achever les dernières filières encore actives. Globalement, le décrochage est très net en matière scientifique. Déclin prévisible pour un pays en guerre qui ne consacre à l'éducation que 3,6% de son PIB, ce qui classe la Russie au 125e rang mondial entre El Salvador et Tuvalu (moyenne mondiale : 5,8%).