L’Almanach international

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Inde, 1889, 14 novembre, enfants Bruno Teissier Inde, 1889, 14 novembre, enfants Bruno Teissier

14 novembre : l'Inde célèbre ses enfants

L'anniversaire de Jawaharlal Nehru, premier chef de gouvernement de l’Inde indépendante, est célébré comme la Journée des enfants (Bal Diwas). Connu des plus jeunes sous le nom de Chacha Nehru, celui-ci avait beaucoup œuvré au bien-être des enfants, l'éducation, la santé…

 

L'anniversaire de Jawaharlal Nehru, premier chef de gouvernement de l’Inde indépendante, est fêté comme la Journée des enfants (Bal Diwas). Connu des plus jeunes sous le nom de Chacha Nehru, celui-ci a beaucoup œuvré au bien-être des enfants, l'éducation, la santé…

L’habitude avait été prise dès les années 1940 de célébrer publique l’anniversaire de Jawaharlal Nehru (né le 14 novembre 1889) mais ce n'est qu'en 1954 que cette Journée des enfants a été célébrée pour la première fois. Plus de 50 000 écoliers avaient alors assisté aux célébrations au Stade national de Delhi. En 1957, le 14 novembre a été officiellement déclaré Journée des enfants en Inde par un décret gouvernemental spécial, sans en faire un jour férié.

Nehru n’est pas vraiment célébré comme un modèle par le gouvernement actuel de l’Inde et son leader, Narendra Modi, est justement arrivé au pouvoir en gagnant les élections contre les héritiers de Nehru, mais cette coutume est restée très vivante dans les écoles où l’on organise un certain nombre d’animations souvent avec la participation des parents. « The children of today will make the India of tomorrow. The way we bring them up will determine the future of the contry » affirmait-il. Régulièrement, toutefois, des députés du BJP (le parti de Modi) demande à ce que la journée des enfants change de date.

Dans le reste du monde, c’est le 20 novembre, avec plus ou moins de conviction selon les pays, que les enfants sont célébrés, mais aussi le 1er juin, avec leurs parents.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 13 novembre 2024

 
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Japon, enfants, 5 mai Bruno Teissier Japon, enfants, 5 mai Bruno Teissier

5 mai : au Japon, c’est la journée des enfants

Aujourd’hui, c’est Kodomo no hi, la Journée des enfants au Japon. Une fête traditionnelle ancienne qui clôt chaque année une série de jours fériés appelée la Golden week.

 

C’est Kodomo no hi (子供の日), la Journée des enfants. Cette fête traditionnelle, appelée autrefois Tango no Sekku (端午の節句), était autrefois dédiée aux seuls garçons. Une autre fête s’adresse aux filles : Hina matsuri  (雛祭り), le 3 mars. Ce sont deux fêtes saisonnières, celle des garçons avait lieu le cinquième jour du cinquième mois lunaire, comme la fête des bateaux dragon en Chine. Mais quand le Japon a adopté le calendrier grégorien, elle a été placée le 5 mai (5-5). En 1948, son nom a changé et elle est devenue la fête nationale de tous les enfants. Le Kodomo no hi clôt chaque année une série de jours fériés appelée la Golden-week.

La Journée des enfants est également appelée Fête des bannières en raison d'une tradition qui consiste à faire voler les manches à air koinobori (鯉幟) en forme de carpe. En japonais, la carpe ( koi ) est un symbole de force, de détermination, de courage. Dès le 4 mai, les familles japonaises installent un koinobori, un pour chaque enfant (ou pour chaque fils dans les familles les plus conservatrices). 

Jadis, cette fête des garçons avait une tonalité guerrière. dans les familles de samouraïs, on offrait au petit garçon une partie de sa future armure. Aujourd’hui, certains ont conservé l’usage d’offrir un mini casque traditionnel appelé kabuto (兜, 冑).

Le 5 mai japonais, fête saisonnière, est aussi la « Fête de l'Iris ». Jadis, à cette saison,  on dormait avec des feuilles d’iris sous leurs oreillers pour éloigner les mauvais esprits. On croyait que les iris avaient des pouvoirs spéciaux et que les dieux les utilisaient comme repères.

Les plats traditionnels de cette journée du 5 mai sont le Kashiwa mochi (かしわ餅) : gâteaux de riz fourrés à la pâte de haricots rouges et enveloppés dans des feuilles de chêne Kashiwa) et le chimaki (粽) : raviolis sucrés à base de farine de riz et enveloppés dans des feuilles de bambou ou, bien sûr, d’iris.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 4 mai 2024

 
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1920, Turquie, enfants, 23 avril Bruno Teissier 1920, Turquie, enfants, 23 avril Bruno Teissier

23 avril : en Turquie, Journée de la souveraineté nationale et des enfants

La date de ce jour férié turc fait référence à la séance inaugurale de la Grande Assemblée nationale, le nouveau parlement turc, convoqué le 23 avril 1920. C’est en 1927, que Mustafa Kemal en a aussi fait la fête des enfants.

 

La date de ce jour férié turc fait référence à la séance inaugurale de la Grande Assemblée nationale, le nouveau parlement élu en avril 1920, convoquée le 23 avril 1920 par Mustapha Kemal lequel est élu à l’unanimité président de cette assemblée. Un an plus tard, l'anniversaire de la première session du Parlement a été déclaré jour férié sous l’appellation de Journée de la souveraineté nationale. 

En 1927, Mustafa Kemal Atatürk dédie cette célébration également aux enfants avec comme devise « Nos enfants sont notre avenir ». Depuis lors, le nom officiel de la fête du 23 avril est Journée de la souveraineté nationale et des enfants (23 Nisan Ulusal Egemenlik ve Çocuk Bayramı). Elle a été rendue officielle en 1981 à la suite d'un changement législatif publié dans le Journal officiel du 19 mars 1981, n°17284. Chaque 23 avril, des festivités sont organisées dans les écoles maternelles et primaires

Depuis 1979, un Festival international des enfants (Uluslararası 23 Nisan Çocuk Şenliği) a lieu chaque année à l'occasion de la fête du 23 avril. Il est organisé par la Société turque de radio et de télévision (TRT). Des groupes d'enfants de d’une cinquantaine de pays sont invités en Turquie pour participer aux festivités en portant les costumes traditionnels de leur pays d'origine. Les enfants âgés de 8 à 14 ans venant en Turquie de sont hébergés chez eux par des familles de volontaires turcs avec enfants. Jusqu’en 2000, ce festival s’est tenu à Ankara, ensuite d’autres villes l’ont accueilli : Istanbul, Kusadası, Selçuk,Antalya, Izmir, Bursa… En 2023, la 32e édition de ce festival se tient à  Lüleburgaz, ville de Thrace orientale.

Comme Atatûrk l’avait fait le 23 avril 1933, il est de tradition ce jour-là d'accepter des enfants au bureau, en particulier dans les administrations publiques. En 1921, la date du 23 avril a été choisie comme fête nationale, par la suite, celle-ci sera transférée au 29 octobre, en référence à la fondation de la république, en 1923.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

Célébration de Mustafa Kemal, dit Atatürk, un 23 avril

Mustapha Kemal et sa fille

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Thaïlande, enfants Bruno Teissier Thaïlande, enfants Bruno Teissier

14 janvier : la Thaïlande fête ses enfants… devenus de plus en plus rares

Aujourd’hui, la Thaïlande célèbre ses enfants. De nombreuses animations sont prévues pour eux dans tout le pays… La Thaïlande fait bien de choyer ses enfants car ils sont de plus en plus rares dans le pays. La natalité a baissé continuellement depuis un demi-siècle et a véritablement chuté depuis 2013. Les Thaïlandais n’ont plus d’enfants, aujourd’hui le taux de fécondité est tombé bien en dessous de la moyenne européenne.

 

Chaque deuxième samedi de janvier, la Thaïlande fête ses enfants, la journée est connue sous le nom de Wan Dek (วันเด็ก), ou Journée nationale des enfants (Thai: วันเด็กแห่ง ชาติ). Ce jour-là, les grandes institutions font portes ouvertes aux enfants, y compris le bureau du Premier ministre. Les musées organisent des animations, les transports sont gratuits dans les grandes villes. Un peu partout dans le pays, des spectacles leur sont proposés aux enfants. Même l’armée s’y met, dans ce pays dirigé par une junte militaire. Aujourd’hui les casernes sont ouvertes et les militaires connaissent généralement beaucoup de succès en exhibant leur armement aux jeunes visiteurs.

La Thaïlande fait bien de choyer ses enfants car ils sont de plus en plus rares dans le pays. La natalité a baissé continuellement depuis un demi-siècle et a véritablement chuté depuis 2013. Le taux de fécondité est tombé à 1,35 enfant par femme (en 2020), un taux bien en dessous de la moyenne européenne (1,5), et le chiffre de 2022 serait plus bas encore. Ce qui pose des problèmes démographiques majeurs. En 2023, un million de Thaïlandais vont arriver à la retraite (l’âge légal est de 60 ans) alors que selon les projections, le nombre de naissance devrait être de 500 000 tout au plus en 2023. Ce pays de 70 millions d’habitants compte déjà de graves pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs qui sont comblés par plus de 5 millions de travailleurs migrants, principalement d’origine birmane, cambodgienne et laotienne. Dans 10 ans les plus de 60 ans représenteront 28% de la population. La baisse de la natalité touche toute l’Asie, à commencer par la Chine, mais la Thaïlande est un des pays, avec la Corée du Sud et la Japon, à être le plus loin du remplacement de population qui est de 2,05 enfants par femme. C’est en 1991 que la Thaïlande est tombée en dessous de ce taux et depuis, le taux de fécondité n’a fait que baisser.

Les autorités semblent ne pas en avoir vraiment pris conscience. Comme chaque année, le Premier ministre, le général Prayut Chan-o-cha a dévoilé le slogan de la Journée nationale de l'enfant 2023 : « connaître le devoir, la discipline, poursuivre le bien ». Cette année, la ville de Bangkok a prévu d’organiser des événements sur deux semaines, du 6 au 22 janvier dans les deux musées pour enfants de la capitale, 34 centres de jeunesse et la bibliothèque de la ville de Bangkok.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

Le Premier ministre, le général Prayut Chan-o-cha, au milieu d’écolières

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1959, 1989, ONU, 20 novembre, enfants Bruno Teissier 1959, 1989, ONU, 20 novembre, enfants Bruno Teissier

20 novembre : la Journée internationale des droits de l'enfant

Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. Tous les pays l’ont ratifié à l’exception des États-Unis.

 

Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. 

Le 20 novembre 1989, en effet, l’ONU adoptait à l’unanimité de ses 198 membres, la Convention relative aux droits de l’Enfant: les droits de chaque enfant du monde étaient désormais reconnus par un traité international, ratifié par 197 États. Depuis, le 20 novembre a été déclarée Journée internationale des droits de l’enfant – un temps fort que l’UNICEF ne manque pas de marquer chaque année.

Un seul pays ne l’a pas ratifié, et non des moindres, ce sont les États-Unis. La ratification de cette convention les aurait obligés à abolir la peine de mort pour les mineurs. Cette peine étant, aujourd'hui encore, légale dans la Constitution de certains États américains (même si elle a été abolie par la Cour suprême dans son arrêt Roper v. Simmons de mars 2005), la ratification du texte a été bloquée au Sénat américain.

En dépit de cette exception de taille, avec 197 États, c’est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 novembre 2022

 
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1920, Bangladesh, Père de la nation, 17 mars, enfants Bruno Teissier 1920, Bangladesh, Père de la nation, 17 mars, enfants Bruno Teissier

17 mars : l’anniversaire de cheikh Mujibur Rahman, père de la nation bangladeshie

C’est lui qui avait permis l’émancipation du Bangladesh par rapport au Pakistan, mais au prix d’une guerre d’une rare violence de la part de ce dernier.

 

Au Bangladesh, c’est l’anniversaire de la naissance du cheikh Mujibur Rahman (শেখ মুজিবুর রহমানের জন্মদিন), le jour est férié.  Il est né le 17 mars 1920. Il y a deux ans on a fêté en grande pompe, le centenaire de celui que l’on surnommait Bangabandhu (l’ami du Bengale). Chaque année, on célèbre à la fois son anniversaire de naissance (aujourd’hui) et celui de son assassinat, le 15 août 1972. Il y aura 50 ans cette année. On commémore également, chaque 7 mars, son fameux discours de 1971 lançant la lutte pour l’indépendance du pays. Mujibur Rahman est en effet l’iniateur de la scission avec le Pakistan et donc de la création du Bangladesh, autrefois simplement désigné sous le nom de Pakistan oriental. On se souvient que le conflit visant à empêcher l’émancipation du pays, fut d’une rare violence (3 millions de morts).

Aujourd’hui, c’est sa fille aînée, Sheikh Hasina, qui dirige le Bangladesh en tant que Première ministre depuis 2009 (le Bangladesh a un régime parlementaire). Elle l’avait déjà été de 1996 à 2001. Elle a aussi repris sa formation politique son père, la Ligue Awami (socialiste et laïque). On comprend le culte voué aujourd’hui à Sheikh Mujibur.

Le père de l’indépendance du Bangladesh, n’a toutefois pas été un brillant gouvernant. Sheikh Mujibur Rahman a pris la tête du premier gouvernement bangladeshi, en décembre 1971. Deux ans plus tard, son parti a remporté les élections de manière écrasante, mais assez rapidement son régime est devenu autoritaire, les partis interdits et le parlement dépourvu de pouvoirs réels. De plus, il s’est mis à dos l’armée et a finalement été renversé par un coup d’État militaire en 1975 et tué avec une partie de sa famille. Ce qui lui vaut l’image d’un martyr de la cause bangladesghie.

Cet anniversaire, ainsi que la veille, le 16 mars, ont été désignés par Sheikh Hasina comme Journée nationale de l'enfant (জাতীয় শিশু দিবস), en lien avec son père et l’amour qu’il portait aux enfants, nous dit-on.  En cela, elle a voulu imiter l’Inde où la Journée nationale de l'enfance est célébrée le 14 novembre, anniversaire de Jawaharlal Nehru, l'“oncle bien-aimé” des enfants. À l’échelle mondiale, c’est le 20 novembre que l’on fête les enfants ou le 1er juin.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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2014, Pakistan, enfants, massacre Bruno Teissier 2014, Pakistan, enfants, massacre Bruno Teissier

16 décembre : le Pakistan commémore un effroyable massacre d'enfants opéré par les talibans

La Journée à la mémoire des martyrs commémore le massacre du 16 décembre 2014 à Peshawar

 

Triste anniversaire que celui d’un massacre d’écolier, célébré chaque 16 décembre au Pakistan comme la Journée à la mémoire des martyrs. C’était, le 16 décembre  2014, six assaillants vêtus d’uniformes militaires ont pris d’assaut une école de Peshawar où 500 élèves étaient présents. Le bilan fut effroyable, au moins 141 personnes ont été tuées, dont une majorité d’enfants, et une centaine de blessées. L'assaut aura duré près de sept heures. Les assaillants sont passés de classe en classe pour abattre les enfants ou adolescents, et au moins un a fait exploser la bombe qu'il portait sur lui. Les élèves avaient entre 10 et 20 ans.

L'attaque a été revendiquée par les talibans du Tehreeh-e-Pakistan (TTP) en représailles à une offensive de l'armée pakistanaise dans le nord-ouest de l’Afghanistan. La ville de Peshawar est régulièrement martyrisée par les attaques de terroristes, qui y accèdent via les zones tribales pakistanaises (régions peuplées de Pachtounes, la même ethnie sur laquelle s’appuie le régime taliban de Kaboul). L'école est située dans les faubourgs de Peshawar, à la lisière des zones tribales que revendique l’Afghanistan.

En signe de deuil, tous les établissements scolaires du Pakistan sont fermés chaque 16 décembre pour ce Solidarity Day with the martyrs of the APS.

Aujourd’hui, le Tehreeh-e-Pakistan (TTP), avatar pakistanais des talibans, est de retour sur ses terres origines, le Waziristan, après avoir contribué à la prise du pouvoir des talibans à Kaboul. L’objectif est la destruction du Pakistan lui-même. Toute l’ambiguïté du régime d’Islamabad à l’égard des talibans depuis une vingtaine d’années s’avère aujourd’hui totalement mortifère. Le massacre du 16 décembre que l’on commémore aujourd’hui en est un des symboles. Malgré tout la prise de conscience est tardive et loin d’éteindre unanime.

#APSPeshawar #PeshawarAttack

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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Népal, 14 septembre, enfants Bruno Teissier Népal, 14 septembre, enfants Bruno Teissier

14 septembre : la fête des enfants au Népal, mais tous ne sont pas à la fête

Ce jour est férié depuis 1990 et fait l’objet de nombreuses festivités.


 

La Journée des enfants était autrefois célébrée le 19 août qui coïncidait avec l’anniversaire de la reine Ratna (née en 1928), la reine mère de 1972 à 2008. La reine Ratna était très connue pour son travail social et son aide aux enfants. La reine, veuve du roi Mahendra, est toujours en vie, mais, la monarchie népalaise a été abolie en 2008. Si bien que la Journée des enfants a été déplacée au 14 septembre (ou 15, les années bissextiles). La nouvelle date du Children's Day (बाल दिवस) qui correspond au Bhadra 29 du calendrier népali. Ce jour est férié depuis 1990 et fait l’objet de nombreuses festivités.

Le Népal est un pays très jeune : 40% de la population a moins de 16 ans. 4 enfants sur 10 travaillent  soit 3  millions d’enfants (dans la tranche 5 à 16 ans), souvent dans des activités très dangereuses comme la collecte des déchets, voire la prostitution. La moitié des filles sont mariées avant l’âge légal, parfois à 12 ans… Beaucoup de jeunes népalais n’ont pas vraiment d’enfance en réalité.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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ONU, 1er juin, enfants Bruno Teissier ONU, 1er juin, enfants Bruno Teissier

1er juin : la fête des enfants et... des parents

La journée de l’Enfance est particulièrement fêtée dans les anciens pays communistes. En particulier en Chine où ce jour-là les enfants n’ont pas classe, mais défilent dans les rues.  

 

La Journée de l’Enfance est particulièrement fêtée dans les anciens pays communistes. Surtout en Chine où chaque 1er juin, les enfants n’ont pas classe et défilent dans les rues. Une loi chinoise de 2007 réserve cette fête aux moins de 14 ans. C’est aussi le cas en Corée du Nord, au Laos, en Mongolie, au Vietnam, en Éthiopie, en Birmanie, en Russie… où la journée est célébrées depuis 1950.

Cette Journée internationale de protection de l’enfant (International Day for Protection of Children), selon une autre appellation, vise à attirer plus d’attention sur la protection, l’éducation, la santé et le bien-être des enfants. Inspirée par une Conférence mondiale tenue à Genève, en 1925, autour de la protection de l’enfance, elle a véritablement été instituée par la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), lors d’une réunion à Moscou en novembre 1949, pour rappeler le souvenir douloureux des enfants tués pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis. En particulier les 88 enfants tués dans le village tchèque de Lidice, en juin 1942.

Quoi qu’il en soit, en 2012, l'Assemblée générale de l’ONU a décidé de proclamer le 1er juin, Journée mondiale des parents (World Parents Day), pour mettre à l'honneur les parents du monde entier. Sinon, le calendrier l’ONU propose lui aussi une Journée internationale des droits de l'enfant, fixée le 20 novembre.

Il existe aussi ne nombreuses fêtes nationales dédiées aux enfants : en Inde, au Népal, au Bangladesh, en Thaïlande, en Turquie, au Japon, à Singapour, en Allemagne, en Suède, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine… En Chine, le 1er juin a remplacé le 4 avril (adopté en 1932 et qui a toujours cours à Taïwan).

Officiellement, la Journée des enfants est célébrée le 1er juin dans les anciens États de l'Union soviétique : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, l'Estonie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie, la Russie, le Tadjikistan, le Turkménistan, l'Ukraine, l'Ouzbékistan ainsi que d'autres anciens ou États communistes actuels : Albanie, Angola, Bénin, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Cambodge, Croatie, Cuba, République tchèque, Slovaquie, Éthiopie , Kosovo, Laos, Mongolie, Monténégro, Mozambique, Chine, Macédoine du Nord, Pologne, Portugal, Roumanie, Serbie, Slovénie, Tanzanie, Vietnam et Yémen, ainsi qu’en Israël au sein de sa population juive soviétique. Cela dit, dans beaucoup de ces pays la fête semble être tombée en désuétude. Mais pas partout, en Roumanie, par exemple, le 1er juin est même devenu un jour férié en 2017, sous le nom de Journée de l’enfance (Ziua Copilului). De nombreux musées leur ouvrent les portes chaque 1er juin pour des animations. Au Cap-Vert, on a élargi la cible, c’est la Journée de la Jeunesse (fériée), comme en Mongolie où c’est la Fête des mères et des enfants.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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