L’Almanach international

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2003, ONU, 19 août Bruno Teissier 2003, ONU, 19 août Bruno Teissier

19 août : Journée internationale de l'aide humanitaire

L’accueil des migrants menacés dans leur pays d’origine est un des axes majeurs de l’aide humanitaire. La crise afghane puis la crise ukrainienne sont l’occasion de mettre en jeu la solidarité internationale dont l’ONU se réclame.

 

L’ONU commémore la tragédie de Bagdad de 2003. Le 19 août, un camion piégé explosait devant l’hotel Canal, siège de l’ONU dans la capitale irakienne. On relèvera 22 morts et 150 blessés. L’attentat sera revendiqué quelques jours plus tard par une guérilla pro-saddam Hussein, le dictateur déchu qui avait alors disparu. En 2009, l’ONU a transformée la commémoration annuelle de la tragédie en une Journée internationale de l’aide humanitaire.

À l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, l’ONU attire l'attention sur les millions de civils touchés par les conflits armés chaque jour. Ceux qui habitent dans les villes luttent pour trouver de la nourriture, de l'eau et un abri sûr, tandis que les combats chassent des millions d'autres de leurs foyers. Les enfants sont recrutés et utilisés pour se battre, et leurs écoles sont détruites. Les femmes sont maltraitées et humiliées, comme en Afghanistan sous le règne des talibans. Et alors que les travailleurs humanitaires apportent de l'aide et que les travailleurs médicaux traitent les blessés et les malades, ils sont directement pris pour cibles, traités comme des menaces et empêchés d'apporter secours et soins à ceux qui en ont désespérément besoin. L’accueil des migrants menacés dans leur pays d’origine est un des axes majeurs de l’aide humanitaire. La crise afghane puis la crise ukrainienne sont l’occasion de mettre en jeu la solidarité internationale dont l’ONU se réclame.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 août 2024

 
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2003, ONU, femmes Bruno Teissier 2003, ONU, femmes Bruno Teissier

6 février : la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines

En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. D’où l’urgence d’agir. #EndFGM

 

Cette journée fait référence à un discours de Stella Obasanjo, première dame du Nigeria et porte-parole de la campagne contre les mutilations génitales féminines, le 6 février 2003, lors de la Conférence organisée à Addis-Abeba sur la question. La même année, l'ONU instaurait la Journée de tolérance zéro à l'égard des MGF (mutilations génitales féminines), fixée au 6 février de chaque année.

En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. Pourtant, depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige un programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales. Au fil des ans, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. L'année dernière, le programme commun a soutenu plus de 11 000 organisations, dont 83 % étaient des organisations de terrain travaillant en partenariat avec des coalitions et des mouvements dirigés par des survivants, préconisant des changements dans les politiques et les lois, et défendant des changements dans les normes sociales et les normes de genre. 

« Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 », telle était le mot d’ordre de la journée du 6 février 2023.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 février 2024

Une, des nombreuses jeunes filles prises en charge dans un centre de secours en Ouganda qui fuient les mariages forcés et les mutilations génitales féminines. (source : l’Unicef)

 
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2003, Ukraine, Europe Bruno Teissier 2003, Ukraine, Europe Bruno Teissier

21 mai : la vingtième journée de l'Europe en Ukraine

Une date qui symbolise la prise de conscience des Ukrainiens de leur propre identité européenne, de leurs racines culturelles et de leurs valeurs.

 

Depuis 2003, les Ukrainiens célèbrent une Journée de l'Europe en Ukraine (День Європи в Україні). Cette date symbolise la prise de conscience des Ukrainiens de leur propre identité européenne, de leurs racines culturelles et de leurs valeurs. Cette année, agressée par une puissance eurasiatique aux contours flous, les Ukrainiens dans leur très grande majorité, ont fait montre d’un attachement particulier à leur statut de nation européenne. Des pays qui n'étaient que des voisins sont devenus de véritables amis proches, des aides et, pour beaucoup, un refuge et un salut contre l'agression russe. Dans le même temps, les soldats ukrainiens se présentent comme un puissant bouclier pour les Européens, défendant pratiquement toute l'Europe des ambitions impériales agressives du Kremlin.

La Journée de l'Europe en Ukraine a été instaurée par le président Leonid Kuchma afin de renforcer les liens entre l'Ukraine et l'Union européenne. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un jour férié, il a le statut d'une célébration officielle. La date désignée est le troisième samedi de mai, mais les célébrations durent généralement le week-end entier.

 
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