L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

ONU, migrants, 18 décembre Bruno Teissier ONU, migrants, 18 décembre Bruno Teissier

18 décembre : la Journée internationale des migrants 

Parfois le débat politique national se voit percuté par une journée internationale adoptée par les Nations Unies. Alors que la France est en plein débat sur sa énième loi sur l’immigration, l’ONU organise sa Journée internationale des migrants, comme elle le fait chaque 18 décembre depuis 2000.

 

Parfois le débat politique national se voit percuté par une journée internationale adoptée par les Nations Unies. Alors que la France est en plein débat sur sa énième loi sur l’immigration, l’ONU organise sa Journée internationale des migrants, comme elle le fait chaque 18 décembre depuis 2000.

Le 18 décembre 1990, l'Assemblée générale a adopté la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. En 2000, la Journée internationale des migrants a été créée pour célébrer le dixième anniversaire de cette Convention. Il s’agit d’affirmer que si elle est bien gérée, la mobilité humaine peut être un atout du développement durable et non une entrave.

À l’époque, on n’imaginait pas les vagues sans précédent de réfugiés qui allaient déferler en Europe en 2015, fuyant la Syrie déchirée par la guerre et les autres zones de conflit au Moyen-Orient ; ni en 2022, les millions d’Ukrainiens fuyant la guerre. Les migrations ne concernent pas que l’Europe, depuis 2000, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l’ONU, a eu aussi à pendre en charge les réfugiés afghans, les Rohingyas fuyant au Bangladesh, les Vénézuéliens migrant en Colombie…

Depuis 2000, chaque 18 décembre, de nombreuses ONG et association manifestent pour apporter un autre regard sur les migrants. Cette année la mobilisation est dopée par la loi Darmanin, rejetée à la fois par la gauche et par la droite, un rejet qui risque fort de déboucher sur un durcissement de la loi par une droite majoritaire au Sénat français. Dans de très nombreuses villes des manifestations sont annoncées comme à Nîmes, devant la Maison carrée avant un tour de ville nocturne, ou à La Roche-sur-Yon, Saint-Brieuc… Dans certaines localités, toutefois, c’est samedi que les rassemblements ont eu lieu ; c’était le cas à Troyes, à Rouen, Dijon… À Paris c’était le 3 décembre dernier, un millier de personnes manifestaient contre la loi immigration du gouvernement, à l'appel de plusieurs collectifs. L’occasion était le 40e anniversaire de la "marche contre le racisme" de 1983.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 décembre 2023

 

Déjà en 2022

Lire la suite
1832, Bélize, migrants, 19 novembre Bruno Teissier 1832, Bélize, migrants, 19 novembre Bruno Teissier

19 novembre : le jour où les Garifunas ont débarqué au Bélize

Ce jour férié au Bélize célèbre l’arrivée des Garifunas au début du XIXe siècle. L’originalité historique de ces populations noires est de n’avoir jamais été esclave et d’avoir gardé vivantes leurs traditions africaines et leur langue caribéenne. Ils ne sont qu’une petite minorité au Bélize mais sont très présents dans le folklore local.

 

Le Jour de l’établissement des Garifunas (Garifuna Settlement Day) est un jour férié au Bélize depuis 1977. Mais cette fête est bien plus ancienne. Elle a été créée par le militant bélizien des droits civiques Thomas Vincent Ramos en 1941 pour célébrer l'installation du peuple Garifuna au Bélize au début du XIXe siècle, après avoir été déporté de Saint-Vincent et des Grenadines par les Britanniques. Les principales festivités ont lieu dans la ville de Dangriga sous forme de défilés, de musique de rue, de danses traditionnelles.

Les Garifunas ont une histoire très originale : en 1635, deux bateaux négriers ont échoué à proximité de l’île de Saint-Vincent dans les Caraïbes. Les esclaves provenant d’Afrique occidentale en ont profité pour s’enfuir et s’établir dans l’île où ils se sont mêlés peu à peu à la population autochtone, les Arawaks. Un métissage se produit entre les deux populations, il en résulte une culture originale très imprégnée par les traditions africaines, mais ayant conservé une langue caribéenne, le garifuna. Si ces Caraïbes noirs se sont retrouvés au Bélize, mais aussi au Honduras et au Guatemala, c’est que les Anglais qui ont colonisé l’île de Saint-Vincent les ont déporté en masse. N’ayant jamais été esclaves, les Garifunas ont refusé de se soumettre aux Européens (Français, Hollandais et Anglais se sont disputé l’île). Joseph Chatoyer, chef garifuna à Saint-Vincent était parvenu à faire signer aux Britanniques un traité de paix fixant les frontières entre les zones britanniques et caribéennes de l'île. Mais, influencés par les idéaux de la Révolutions française et encouragés par les Français qui convoitaient l’archipel, ils ont incité les esclaves détenus par les Anglais, à la révolte. Ce qui provoqua une seconde guerre qu’ils ont perdue au bout de 18 mois, en 1796. Les Anglais ont d’abord déplacé ce peuple rétif à Baliceaux, une île peu hospitalière des Grenadines, puis en 1798, les ont transporté sur l’île de Roatán, face au Honduras, qui était alors en leur possession. Beaucoup sont morts pendant ces déportations successives. L’île de Roatán s’est néanmoins avérée trop petite, les Garifunas ont cherché à en partir. Voyageant sur des pirogues, ils ont abordé le continent pour former des colonies au Guatemala, Honduras et au Bélize, pays où ils représentent aujourd’hui 7% de la population. Les Garifuna se sont particulièrement bien intégrés dans au Bélize (appelé autrefois le Honduras britannique) où l’esclavage était aboli depuis 1808, mais sans perdre leurs particularismes.

Les premiers Garifunas ont débarqué sur les côtes du Belize le 19 novembre 1832. C’est l’anniversaire de leur arrivée qui est célébrée chaque année par une semaine de festivités dans tout le Bélize mais surtout à Dangriga, localité où ils débarquèrent en premier, mais aussi à Punta Gorda, Hopkins, Placencia… Ainsi que dans la capitale, Belize City où se déroule un défilé en costumes traditionnels, après un service religieux dans la cathédrale.

Chaque année, tôt le matin du 19 novembre, une reconstitution traditionnelle de leur arrivée est mise en scène à l'embouchure de la rivière Stann Creek, au centre de la ville de Dangriga. Le reste de la journée est célébré le long du parcours du défilé avec des costumes, de la musique live et de la danse. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 18 novembre 2023

 

Reconstitution de leur arrivée en 1832, avec des plans de manioc emblématique (en langue arawak, garifunda signifie “mangeur de manioc”) et le drapeau garifuna créé dans les années 1940 par Thomas Vincent Ramos

Lire la suite
1968, Nauru, 31 janvier, écologie, migrants, indépendance Bruno Teissier 1968, Nauru, 31 janvier, écologie, migrants, indépendance Bruno Teissier

31 janvier : Nauru, État sans avenir, un exemple à méditer

C’est un pays ruiné, à tous les sens du terme, qui fête l’anniversaire de son indépendance obtenue en 1968 avec le départ des Australiens. Ce micro-État du Pacifique a eu pourtant sa courte heure de gloire…

 

C’est un pays ruiné, à tous les sens du terme, qui fête l’anniversaire de son indépendance obtenue en 1968 avec le départ des Australiens. Ce micro-État du Pacifique a eu pourtant sa courte heure de gloire, il fut dans les années 1970, le deuxième État le plus riche du monde par habitant. Sa richesse : l’île unique est un bloc de phosphate, exploité à outrance jusqu’à l’épuisement, au point d’avoir ravagé toutes les terres cultivables. Le centre de l’île n’est plus qu’un désert, aujourd’hui abandonné par les compagnies minières. L’argent a filé, il n’en reste rien, les jeunes n’ont d’autres choix que de s’expatrier en Australie. Il se pourrait qu’un jour la totalité des 9000 habitants de l’île doivent partir faute de pouvoir continuer à vivre sur une île ravagée par le surdéveloppement. Certains voient dans cette triste fin, une parabole adressée à notre planète.

Le projet actuel est de relancer l’exploitation minière, cette fois en s’attaquant aux grands fonds marins. Les premières missions d’exploration ont débuté fin 2022 en dépit des risques environnementaux évidents, surtout quand on sait ce que les Nauruans ont fait de leur île.

Autre sujet de vives controverses : Nauru sert aujourd’hui de prison au service des autorités australiennes en quête de lieux pour parquer, dans des conditions déplorables, les demandeurs d’asile qui ont tenté de chercher un refuge en Australie. Près de 1500 personnes ont été forcées de s'installer sur cette île. Des hommes, des femmes et des enfants qui doivent cohabiter avec les habitants de la minuscule nation, certains y sont depuis plus de 5 ans dans des conditions concentrationnaires. Depuis plusieurs années, Nauru est l'un des piliers de la politique migratoire australienne, en échange de quelque 300 millions d'euros versée au gouvernement de l'île-nation.

On pense que les premiers habitants sont arrivés il y a quelque 2000 à 3000 ans, lors d'une vague de migration vers le Pacifique. L’originalité de la langue nauruane suggère que les Nauruans ont longtemps été isolés des îles voisines. Pendant des millénaires,  ils ont développé un système culturel et social reposant sur 12 tribus.  Le 8 novembre 1798, le baleinier britannique Hunter, sous le commandement de John Fearn, est le premier navire européen à s'approcher de l'île. Des canots ont ramé à la rencontre du navire mais Fearn et son équipage sont restés à bord, tandis que les Nauruans sont restés dans leurs bateaux. Les indigènes ne semblaient pas être hostiles et l’aspect idyllique de la terre a conduit Fearn à désigner l’endroit comme Pleasant Island. À partir de 1830, d’autres Européens ont commencé à visiter l’île, apportant des idées et des coutumes européennes, des armes à feu, de l'alcool, de la nourriture et des maladies. Le commerce a augmenté le nombre d'armes à feu sur l'île, entraînant une guerre civile de 10 ans entre les tribus rivales à partir de 1878.  Pendant ce temps, les commerçants allemands se sont installés sur l'île et, pour protéger leurs intérêts, l'Allemagne a annexé Nauru en 1888. L'exportation la plus lucrative a d’abord été celle du coprah (chair de noix de coco séchée) mais la découverte en 1900 de gisements de phosphate, principalement utilisés comme engrais, a fait de l'île une possession particulièrement précieuse.  Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté en 1914, l'Australie s'est emparée de Nauru. Très convoitée, l’île a subi des bombardements allemands pendant la Seconde Guerre mondiale puis une brève occupation japonaise. En 1945, c’est le rétablissement de la tutelle conjointe australo-néo-zélandaise, En 1966, l'autonomie gouvernementale a été accordée à Nauru et les négociations ont commencé pour l'indépendance totale, laquelle est entrée en vigueur le 31 janvier 1968. C’était alors la plus petite république du monde.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee
nauru.png
 
Lire la suite
1990, ONU, migrants, 18 décembre Bruno Teissier 1990, ONU, migrants, 18 décembre Bruno Teissier

18 décembre : la journée internationale des migrants

La Journée des migrants a été proclamée par l'Assemblée générale le 4 décembre 2000. Elle commémore l'adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, le 18 décembre 1990.

 

La Journée des migrants a été proclamée par l'Assemblée générale le 4 décembre 2000. Elle commémore l'adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, le 18 décembre 1990. Une convention que bien peu d’États ont ratifié à ce jour hormis les pays d’Amérique latine, sauf le Brésil, les pays d’Afriques occidentale, l’Indonésie, le Bangladesh… ainsi que l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine, les seules en Europe.

Lorsque l’Assemblée générale des Nations unies proclamait en l’an 2000 que le 18 décembre serait la Journée internationale des migrants, personne n’aurait pu anticiper les vagues sans précédent de réfugiés qui allaient déferler en Europe en 2015, fuyant la Syrie déchirée par la guerre et d’autres zones de conflit au Moyen-Orient et aux alentours ; ni en 2022, les millions d’Ukrainiens fuyant la guerre. Les migrations ne concernent pas que l’Europe, l’agence de l’ONU, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a eu aussi à pendre en charge des réfugiés afghans au Pakistan, Rohingyas au Bangladesh, Vénézuéliens en Colombie…

A l’occasion de cette journée, les Nations Unies invitent ses Etats membres à marquer cette journée en « diffusant des informations sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales des migrants, en procédant à des échanges de données d’expérience et en prévoyant des mesures propres à assurer la protection des migrants ».

Le 18-Décembre est surtout marquée par des manifestations dans les grandes métropoles occidentales afin de faire connaitre les revendications des revendications des ONG  travaillant sur le sujet. Celles de LDH par exemple :

À l’occasion de la Journée internationale des migrants, ce 18 décembre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux  :

– ouverture de voies légales et sûres pour désarmer les trafiquants, faire en sorte que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières ;

– régularisation de toutes celles et tous ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires ;

– respect des droits les plus fondamentaux (mise à l’abri, santé, accès à l’eau et aux distributions de repas) et fin du harcèlement dont sont victimes les personnes exilées, notamment à Calais ;

– respect du droit d’asile et particulièrement fin des refoulements systématiques aux frontières françaises et des procédures accélérés contraires à la convention de Genève ;

– remise en cause du règlement de Dublin qui condamne des dizaines de milliers de personnes à l’errance en les forçant à demander l’asile dans le premier pays européen où elles ont posé les pieds ;

– respect de l’intérêt supérieur de l’enfant (refus de l’enfermement, non-séparation de leurs parents, droit au séjour des parents étrangers d’enfants français, accès à l’éducation…) ;

– présomption de minorité et mise sous protection pour toute personne mineure dont l’âge est remis en cause, au moins jusqu’à ce que leur âge soit établi via une juste évaluation ;

– arrêt des obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées de façon de plus en plus systématique par les préfectures, notamment aux jeunes majeurs ;

– fin de la dématérialisation comme seul moyen d’accéder aux droits, notamment au séjour, dans le respect de la décision du Conseil d’Etat en ce domaine ;

– signature de la convention internationale par la France sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille qui est à l’origine de cette journée internationale.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Lire la suite
1621, 1969, États-Unis, migrants, Amérindiens Bruno Teissier 1621, 1969, États-Unis, migrants, Amérindiens Bruno Teissier

25 novembre : Thanksgiving contre Unthanksgiving, quatre siècles de mémoires antagonistes

Aux États-Unis, Thanksgiving est un jour de rassemblement familial, on se retrouve autour d’un repas traditionnellement composé d’une dinde. Ce même jour, les Amérindiens tiennent à rappeler ce qu’ils ont subi à cause de l'arrivée des Européens.

 

Depuis quatre siècles, Thanksgiving (action de grâce) est un jour de rassemblement familial pour lequel on a parfois traversé tout le pays, on se retrouve autour d’un repas traditionnellement composé d’une dinde à la sauce aux airelles, accompagnée de pommes de terre et de l’inévitable tarte au potiron (pumpkin pie). Depuis une tradition lancée par Harry Truman en 1947, le Président des États-Unis et son épouse vont eux-mêmes découper la dinde en public et en distribuer aux pauvres de Washington. Beaucoup de villes organisent aujourd’hui un grand défilé qui aura du mal à rivaliser avec celui de New-York et ses ballons géants, sponsorisé par la chaine de magasins Macy’s, suivi par plus de 2,5 millions de spectateurs et 45 millions de téléspectateurs. 

Cette fête trouve son origine dans l’histoire des premiers pèlerins anglais, débarqués du Mayflower dans la baie de Plymouth, au Massachusetts en 1621. Malades et sans ressources, ils survivent grâce au soutien des populations amérindiennes qui les initient à la culture du maïs. La première récolte donne lieu à une grande fête des moissons et une journée d’action de grâce pour remercier Dieu des bienfaits reçus et de la bonne entente avec les autochtones. 

Les mauvaises langues font remarquer que depuis quatre siècles, les Américains ont surtout rendu grâce à Dieu, beaucoup plus qu’aux Indiens, les grands oubliés de l’histoire officielle américaine. Si le sort des Indiens n’a jamais mobilisé les foules, le sort des dindes si ! Thanksgiving est aussi un jour mobilisation de la part des associations de défense des animaux, au point que le Président américain a coutume depuis G. Bush, très officiellement, d’en gracier au moins une ce jour-là. Joe Biden en a sauvé deux vendredi dernier.

Ce même jour, une cérémonie du lever du soleil des peuples autochtones se déroule sur l'île d'Alcatraz le quatrième jeudi de novembre, coïncidant avec Thanksgiving.  Ce Unthanksgiving, tel qu’il a été baptisé, a pour but d’honorer les Amérindiens et promouvoir leurs droits.

Le 20 novembre 1969, un groupe d'Amérindiens, pour la plupart des étudiants, occupait l'île d'Alcatraz. Ils revendiquaient  l'île en appuyant sur le traité de Fort Laramie, également connu sous le nom de traité des Sioux de 1868. L'occupation a duré dix-neuf mois. Pendant l'occupation, de nombreux Amérindiens ont rejoint ce mouvement des droits civiques. Le gouvernement des États-Unis a mis fin de force à l'occupation le 11 juin 1971.

Le premier Unthanksgiving Day a eu lieu le 27 novembre 1975. Il a été créé pour célébrer la survie des peuples autochtones des Amériques malgré la colonisation européenne. C’est intentionnellement que les organisateurs ont choisi  le quatrième jeudi de novembre, jour où la plupart des États-uniens célèbrent Thanksgiving, pourt rappeler les pertes que les Indiens ont dû subir à cause de l'arrivée des Européens.

La cérémonie est organisée par le Conseil international des traités indiens et American Indian Contemporary Arts. La célébration a lieu avant le lever du soleil et est ouverte au public. Le même jour, une manifestation annuelle connue sous le nom de Journée nationale de deuil (National Day of mourning) est organisée dans le Massachusetts.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Lire la suite