L’Almanach international

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1484, Lituanie, États-Unis, Pologne, Vies de saint, 4 mars Bruno Teissier 1484, Lituanie, États-Unis, Pologne, Vies de saint, 4 mars Bruno Teissier

4 mars : un grand marché dédié à saint Casimir, patron de la Lituanie

La foire de Kaziukas se tient à Vilnius depuis plus de quatre siècles. Il y va de l’identité lituanienne. Kaziukas est le diminutif de Casimir, Kaziuko mugé existe depuis 1604. Cette année, c’est la 420e édition.

 

Seul saint catholique à être né en Lituanie, Casimir est célébré chaque 4 mars comme nul autre dans tout le pays et notamment à Vilnius où les célébrations prennent la forme d’un marché artisanal se déroulant dans la vieille ville dont les principales journées seront ce week-end prochain. La foire de Kaziukas se tient à Vilnius depuis plus de quatre siècles. Il y va de l’identité lituanienne. Kaziukas est le diminutif de Casimir, Kaziuko mugé existe depuis 1604. Cette année, c’est la 420e édition d’une foire qui attire chaque année quelque 2 000 commerçants et un demi-million de visiteurs sur trois jours (du vendredi au dimanche)

Prince de Pologne et grand duc de Lituanie, Casimir, né à Cracovie en 1458, était appelé à succéder à son père, Casimir IV, sur le trône de Pologne mais la vie en décida autrement. Homme pieux qui avait fait vœu de célibat et de chasteté et préférait se consacrer à l’adoration du Saint Sacrement ou donner son temps aux plus démunis plutôt que de gouverner, Casimir mourut en 1484, un 4 mars, en Lituanie, des suites d’une tuberculose. Son corps repose actuellement dans la cathédrale Saint-Stanislas de Vilnius et on lui attribue beaucoup de miracles. La Kaziukas permet notamment de trouver les fameux verba, rameaux tressés et multicolores, sans équivalent ailleurs, et qui seront bénis le 5 avril (dimanche des Rameaux).

Au fil du temps, le marché a occupé de différents endroits de la ville : place de Cathédrale, Lukiškės, même le marché Kalvarijų. Suite à la restauration de l’indépendance, toutefois, le marché put reconquérir le centre de Vilnius, s’étendant sur quatre côtés – le Kaziukas occupe actuellement plusieurs kilomètres de rues, places et cours de la vieille ville.

Depuis quelques années, la Kaziukas se décline dans d’autres villes de Lituanie et de Pologne. Casimir est aussi le patron de la Pologne, à l’époque Lituanie et Pologne ne formait qu’un seul État. Hrodna, la ville où il est mort, aujourd’hui en Biélorussie l’honore également.

On observe aussi des répliques de l’évènement aux États-Unis, en particulier dans l’Illinois où vivent beaucoup de descendants de Lituaniens. Dans la région, la Saint Casimir se confond avec la journée dédiée à Casimir Pulaski, un général polonais qui a participé à la guerre d’Indépendance américaine. Le Pulaski Day a cessé d'être un jour férié pour les écoles publiques de Chicago en 2012 afin d'augmenter le nombre de jours dans l'année scolaire, bien que certaines écoles de l'Illinois, comme celle du Wisconsin, continuent d'observer le 4 mars. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 mars 2024

 
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1918, Lituanie, armée, 23 novembre Bruno Teissier 1918, Lituanie, armée, 23 novembre Bruno Teissier

23 novembre : la Lituanie fête son armée

La Journée des forces armées lituaniennes est l’anniversaire de la création de l’armée, le 23 novembre 1918, soit cinq jours tout juste après la déclaration d’indépendance de la Lituanie. Depuis 2022, cette journée a pris une dimension particulière, la Lituanie étant sur la ligne de front face à une Russie menace l’Europe.

 

La Journée des forces armées lituaniennes (Lietuvos kariuomenės diena) est l’anniversaire de la création de l’armée, le 23 novembre 1918, soit cinq jours tout juste après la déclaration d’indépendance de la Lituanie. Cette journée prend une dimension particulière avec le contexte régional actuel, la Lituanie étant sur la ligne de front. « À l'heure où un ennemi féroce attaque et ravage l'Ukraine, nous devons clairement comprendre que notre pays est également la cible des ambitions impériales de la Russie », déclarait le président Gitanas Nausėda, le 22 novembre 2022. Un an après la situation n’a pas changé.

Les célébrations durent plusieurs jours. Cette année, le principal défilé militaire a été reporté au 25 novembre, à 12h. Il rassemblera 14 000 soldats lituaniens et des 'équipements militaires de l'armée lituanienne ainsi que des membres des forces alliées de l'OTAN. Il aura lieu sur l'avenue Konstitucijos à Vilnius. Les invités de l'événement verront plus de 100 unités d'équipement militaire : véhicules de combat d'infanterie de l'armée lituanienne "Vilkas", obusier automoteur "PzH 2000", systèmes de défense aérienne "NASAMS", véhicules blindés tout-terrain "JLTV", les chars "Abrams" des alliés des États-Unis, les véhicules de combat d'infanterie Bradley, l'obusier automoteur Paladin, les chars Leopard de l'armée allemande, les véhicules de combat d'infanterie Puma et Marder et de nombreux autres équipements militaires. En survolant l'avenue Konstitucijos, les invités et les participants de l'événement seront accueillis par des avions et des avions de combat de l'armée de l'air effectuant la mission de police aérienne de l'OTAN en Lituanie. La célébration se terminera par la chanson Kanonada composée par Marijonas Mikutavičius et offerte à l'armée lituanienne.

Comme à chaque anniversaire de l'armée, le prix Lietuvos karžygio est décerné. Il récompense des actes altruistes, nobles ou risqués.

L'armée lituanienne est née dans des conditions difficiles : la Première Guerre mondiale étant terminée, l'armée allemande se retirait des territoires de l’empire russe qu’elle occupait, mais l’Armée rouge marchait déjà sur ses traces pour tenter d’occuper le terrain. Il fallait faire vite pour ne pas retomber sous le joug des Russes. Dès 1917, au sein de l’armée russe, un syndicat des officiers lituaniens s’était constitué. Ce qui avait permis de créer rapidement des unités distinctes : un bataillon lituanien d'un millier et demi de soldats se forme à Vitebsk, un bataillon de réserve à Smolensk, un bataillon lituanien à Rovno, un bataillon Vytautas le Grand en Sibérie et d'autres. Le syndicat et les unités ont été contraints de se dissoudre après la Révolution d'Octobre, mais cela a facilité la constitution d’une armée nationale, sitôt la guerre officiellement terminée. Cette armée ne lui sera pas d’un grand secours quand Staline décidera en 1940 d’occuper les pays baltes.

Aujourd’hui, compte tenu de la position stratégique de la Lituanie face à une Russie qui menace l’Europe, des exercices « Iron Wolf » sont organisés chaque année au printemps et en automne, ils visent à évaluer l'état de préparation au combat des bataillons appartenant à la brigade d'infanterie « Iron Wolf ». Quelque 3 600 soldats et 550 unités d'équipement militaire - chars, véhicules de combat d'infanterie, véhicules blindés, canons d'artillerie, transports de ravitaillement et administratifs - participeront à l'entraînement de deux semaines sur les terrains d'entraînement de Gaižiūnai et du général Silvestro Žukauskas et dans leurs environs. Des militaires de Lituanie et de sept autres pays de l'OTAN (Belgique, République tchèque, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Luxembourg et États-Unis) participent à l'exercice.

Du 13 au 21 novembre, dans toute la Lituanie, les soldats se rendent dans les écoles et lycées, où ils présentent l'armée lituanienne, la profession militaire et partagent leurs expériences personnelles. Le pays qui n’a plus de service militaire veut susciter des vocations.

Des événements festifs ont également lieu dans les autres villes de Lituanie. L’anniversaire de l'armée est également célébré dans les missions militaires étrangères, dans les quartiers généraux militaires internationaux et même, à l’étranger, là où servent des soldats lituaniens.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 22 novembre 2023

 
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1236, Lettonie, Lituanie Bruno Teissier 1236, Lettonie, Lituanie Bruno Teissier

22 septembre : le jour de l’unité balte

Chaque 22 septembre, entre 20h et 21h, il est d’usage en Lettonie et en Lituanie d’allumer des feux, en souvenir des pratiques des tribus baltes au moment de l’équinoxe d’automne (qui cette année tombe le 23 septembre). C’est aussi l’anniversaire de la bataille de Saule qui opposa le 22 septembre 1236 les forces païennes des Samogitiens et des Semigalliens à celle des Frères de l'Épée de Livonie, une force catholique.

 

Chaque 22 septembre, entre 20h et 21h, il est d’usage en Lettonie et en Lituanie d’allumer des feux, en souvenir des pratiques des tribus baltes au moment de l’équinoxe d’automne (qui cette année tombe le 23 septembre). Ce jour-là, la nuit et le jour sont d’une égale durée.

Le 22 est la date qui a été choisie en 2000 par les parlements des deux pays lors de la création du Jour de l’unité balte (Baltų vienybės diena (en lit.), Baltu vienības diena (en let.)) est, en fait, l’anniversaire de la bataille de Saule (Šiaulių mūšis ou Saules kauja) qui opposa le 22 septembre 1236 les forces païennes des Samogitiens et des Semigalliens  aux Frères de l'Épée de Livonie, une force catholique lancée dans la conquête de ce qui deviendra la Lettonie et la Lituanie afin de les convertir au christianisme.

Cette fête, célébrée chaque année, vise à rapprocher les peuples baltes et à favoriser des liens solides entre les deux États baltes : Lettonie et Lituanie (l’Estonie dont la culture se rapproche de celle de la Finlande n’en fait pas partie). La Journée de l'unité balte est marquée par des réceptions officielles, des conférences, des expositions, des événements culturels, des concerts et d'autres événements et activités appropriés. Dans la soirée, sont mis en place des bûchers, on se promène avec des flambeaux, chants et danses traditionnelles sont au programme. Certaines villes font tirer des feux d’artifice. Les principaux événements se déroulent dans une ville à tour de rôle.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1253, Lituanie, 6 juillet, Fondateur du pays Bruno Teissier 1253, Lituanie, 6 juillet, Fondateur du pays Bruno Teissier

6 juillet : la Lituanie fête le fondateur de l'État

Cette fête célèbre le couronnement de Mindaugas en 1253, le premier roi de Lituanie et le seul roi de l'histoire du pays. La date de son couronnement est incertaine, mais il a bien fallu en trouver une quand cette fête nationale a été instaurée en 1991…

 

Cette fête du 6 juillet célèbre le couronnement de Mindaugas en 1253, le premier roi de Lituanie et qui est resté le seul et unique roi de l'histoire du pays. La date de son couronnement est incertaine, mais il a bien fallu en trouver une (un peu au hasard) quand cette fête nationale a été instaurée en 1991, peu après la seconde indépendance du pays.

Mindaugas (ou Mendog) est considéré comme le fondateur de l’État lituanien, sous forme d’un grand-duché que son premier monarque a encouragé à se convertir au catholicisme en se faisant lui-même baptiser en 1250, avant de se faire couronner roi, trois ans plus tard.

Dans toutes les villes du pays, les Lituaniens chantent chaque 6 juillet l'hymne national à 21 heures précisément. La tradition est récente (2009) mais déjà bien établie. Ce Jour de l’État lituanien (Valstybės diena) est un jour férié.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1918, 1949, Lituanie, 16 février, indépendance Bruno Teissier 1918, 1949, Lituanie, 16 février, indépendance Bruno Teissier

16 février : la fête nationale de la Lituanie

La Lituanie fête son indépendance, pas celle du 11 mars 1990 quand le pays s’est séparé de l’URSS, mais celle du 16 février 1918 quand le pays a échappé à l’emprise russe. Le nom officiel de cette ce jour férié est Restauration de l’État lituanien. Les puristes parlent d’une renaissance de la Lituanie…

 

La Lituanie fête son indépendance, pas celle du 11 mars 1990 quand le pays s’est séparé de l’URSS, mais celle du 16 février 1918 quand le pays a échappé à l’emprise russe. Le nom officiel de ce jour férié est L’anniversaire de la restauration de l’État lituanien (Lietuvos valstybės atkūrimo diena). La Lituanie est le seul pays balte à pouvoir affirmer cela car il a existé, jadis, un État Lituanien médiéval, apparu en 1253 qui dura jusqu’en 1385. Plus tard, la Lituanie et la Pologne ont vécu en symbiose, formant un État commun durant plusieurs siècles. Elles ont disparu ensemble, en 1795, et ont recouvré leur indépendance la même année, en 1918. Pour la Lituanie, l’indépendance a été reconnue par la Russie le 16 février 1920 (deux ans après sa proclamation) mais sera anéantie le 15 juin 1940 par l’armée soviétique qui occupera le pays et y demeurera pendant 50 ans (jusqu’en 1990).

Chaque 16 février, après un hissé de drapeau, un défilé de jeunes est organisé dans la capitale. Tout le monde est invité à le rejoindre à 10 heures sur la place de la Cathédrale de Vilnius. Les jeunes marchent ensuite jusqu’au cimetière Rasų, où ils rendent hommage à la mémoire des signataires en lisant l’Acte d’indépendance de 1918. Un autre événement traditionnel a lieu dans la rue Pilies devant la Maison des signataires. En soirée (dès 17 heures) il y aura des bûchers de la liberté sur l’avenue Gedimino à Vilnius. Ils sont allumés très officiellement par des personnes désignées comme méritantes aux yeux des autorités.

C’est aussi symboliquement, un 16 février, en 1949, que divers mouvements de résistance à l’occupation soviétique se sont rassemblés sous la conduite du général Jonas Žemaitis. Ce chef de la résistance lituanienne œuvrera dans la clandestinité jusqu’à son arrestation en 1953, suite à une trahison. Il sera condamné à mort et exécuté le 26 novembre 1954 à la prison de Boutyrka, à Moscou. Les discours officiels du 16 février lui font toujours une petite place.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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Estonie, Lituanie, Lettonie, 7 juillet Bruno Teissier Estonie, Lituanie, Lettonie, 7 juillet Bruno Teissier

7 juillet : la midsummer des Slaves

Les Russes célèbrent Kupala (ou koupala), une fête d’origine païenne, correspondant à un rite de fertilité plus tard adoptée par les chrétiens orthodoxes.

 

Les Russes célèbrent Kupala (ou koupala), une fête d’origine  païenne, correspondant à un rite de fertilité plus tard adoptée par les chrétiens orthodoxes. Elle correspond à la fête de la Saint-Jean en Occident. Mais, pour tout ce qui est de la tradition, la Russie est restée fidèle au calendrier julien. 

 Elle est largement célébrée dans les zones habitées par des peuples slaves mais aussi de manière analogue dans les pays et régions habitées par les peuples baltes, celtiques, finno-ougriens et germaniques.

En Finlande (Juhannus) et en Estonie (Jaanipäev), cette fête est l'une des plus importantes du calendrier. Dans ce dernier pays, ainsi qu'en Lituanie, c’est un jour de congé légal.

Fête des amoureux, elle est parfois comparée à la Saint-Valentin. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1991, Lituanie, URSS, Communisme, Chute du communisme Bruno Teissier 1991, Lituanie, URSS, Communisme, Chute du communisme Bruno Teissier

13 janvier : Il y a 30 ans, le bloody Sunday des Lituaniens

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, des chars soviétiques pénétraient  dans Vilnius, à l’assaut du bâtiment de la télévision et du Parlement. La population lituanienne a réagit massivement. Plus de 50 000 personnes descendent alors dans la rue réclamer le maintien de l’indépendance et se massent pour empêcher l’occupation

 

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, des chars soviétiques pénétraient  dans Vilnius, à l’assaut du bâtiment de la télévision et du Parlement. Le but de Moscou était de mettre au pas cette république qui avait déclaré unilatéralement son indépendance le 11 mars 1990 (elle avait été la première république soviétique à le faire).

La population lituanienne a réagit massivement. Plus de 50 000 personnes descendent alors dans la rue réclamer le maintien de l’indépendance et se massent pour empêcher l’occupation des principaux édifices stratégiques de la capitale et du Parlement. De brefs combats devant la tour de la télévision, le 13 janvier, ont fait 14 morts et quelques milliers de blessés. C’est à eux que ce jour de commémoration rend hommage, notamment lors d’une cérémonie au cimetière d’Antakalnis. La détermination pacifique des habitants de Vinius a payé  : les troupes sont rappelées en Russie ; elles ne reviendront plus. L’URSS allait disparaitre avant la fin de l’année.

Hier soir une cérémonie nocturne a eu lieu. Les passionnés de course à pied ont honoré la mémoire de ceux qui sont morts pour la liberté de la Lituanie sur la traditionnelle « route de la vie et de la mort » allant du cimetière d'Antakalnis à la tour de télévision. Le même jour, une opération de don de sang est organisée à la bibliothèque nationale Martynas Mažvydas pour commémorer les défenseurs de la liberté. La journée s’est terminée par une cérémonie nocturne devant un grand bûché.

Ce 13 janvier, Journée des défenseurs de la liberté (Laisvės gynėjų diena), des fleurs seront déposées sur la place de l'Indépendance de la capitale au mémorial du 11 mars, après une levée du drapeau national. Le Seimas (Parlement lituanien) organise la cérémonie de remise du Prix de la liberté. Une messe est dite en la cathédrale de Vilnius. D’habitude, c’est journée portes ouvertes au Parlement, au Musée des victimes du génocide et au complexe commémoratif Tuskulėnai Peace Park. Ce ne sera pas le cas cette année pour raison sanitaire.

Mise à jour 2022 : Le 30 juin 2022, la Cour suprême de Lituanie a rendu son verdict définitif dans l’affaire du 13 janvier. Soixante-sept personnes, dont l’ancien ministre de la Défense soviétique, ont été condamnées pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le plus souvent par contumace. Les descendants des victimes ont longtemps demandé à entendre Mikhaïl Gorbatchev durant ce procès, en vain.

 
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