L’Almanach international

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1er novembre : Pondichéry commémore sa libération

Le Jour de la libération de Pondichéry est un jour férié officiel de ce territoire de l'Union indienne. Cette année, il célèbre le 70e anniversaire du 1er novembre 1954, jour où les comptoirs français de l’Inde, établis au XVIIe siècle, ont été de facto transférés à l'Inde indépendante.

 

Le Jour de la libération de Pondichéry (பாண்டிச்சேரி விடுதலை நாள்) est un jour férié officiel de ce territoire de l'Union indienne. Il célèbre cette année le 70e anniversaire du 1er novembre 1954, jour où les comptoirs français de l’Inde, établis au XVIIe siècle, ont été de facto transférés à l'Inde indépendante.

En 1947, l'Inde obtient son indépendance. L'année suivante, les gouvernements indien et français signent un accord qui donne aux habitants de l'Inde française le droit de choisir leur avenir politique et le statut de leur territoire. En 1954, les membres du conseil municipal ont voté en faveur du rattachement à l'Inde (170 voix pour et 7 voix contre).

À l'issue de négociations, les gouvernements indien et français sont convenus, le 24 octobre 1954, que les possessions françaises en Inde seraient transférées à l'Union indienne. Pondichéry, mais aussi Karaikal, Mahé et Yanam ont rejoint de facto l'Inde le 1er novembre 1954 , fusionnant avec le territoire de l'Union de Pondichéry. Deux jours plus tôt, le 30 octobre 1954, les autorités françaises s’étaient rassemblées devant la statue de l’ancien gouverneur Joseph François Dupleix, pour fleurir sa statue, lui rendre hommage avant de monter à bord du navire et dire au revoir à ce territoire occupé depuis 1673.

Le 1er novembre 1954, le drapeau français a été abaissé et le drapeau national indien a été hissé sur la maison du gouverneur de Pondichéry. Il fallu toutefois attendre le 16 août 1962 que le Parlement français ratifie le transfert de ce territoire à l’Inde. De 1963 à 2013, le Jour de la libération de Pondicherry avait été fêté à cette date, pour finalement revenir au 1er novembre, à partir de 2014, car cette date avait un plus grande signification historique.

La cérémonie du Jour de l'Indépendance se déroule traditionnellement sur Beach Road. Devant la statue de Gandhi, le représentant du gouvernement indien – il n’y a plus de ministre-président à Pondichéry – hisse le drapeau national et salue le cortège des policiers et des élèves qui défile.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 1er novembre 2024

 
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1954, Vietnam, bataille célèbre, Victoire militaire, 7 mai Bruno Teissier 1954, Vietnam, bataille célèbre, Victoire militaire, 7 mai Bruno Teissier

7 mai : les Vietnamiens célèbrent leur victoire de Dien Bien Phu

Les Vietnamiens célèbrent le 70e anniversaire de leur victoire sur les forces françaises, le 7 mai 1954, une étape déterminante vers l’indépendance du pays. Pour la première fois la France, représentée par Sébastien Cornu, ministre de La Défense, est invitée officiellement à la cérémonie.

 

Le Jour de la victoire de Dien Bien Phu (Ngày Chiến thắng Điện Biên Phủ) est observé au Vietnam le 7 mai. Il célèbre la victoire du Vietnam sur les forces françaises en 1954, une étape déterminante vers l’indépendance.

En 1945, le Vietnam avait déclaré son indépendance à l’égard de la France, ce que malheureusement Paris n’avait pas accepté, préférant s’engager dans une guerre d'Indochine. Celle-ci avait officiellement débuté le 19 décembre 1946, bien que les combats entre les forces du Viet Minh et leurs adversaires français eussent commencé dès septembre 1945.

Sous-estimant la capacité de leurs adversaires, les Français se sont laissé encercler dans une cuvette. À partir du 13 mars 1954, ils ont été assiégés par le Viet Minh qui a coupé tout ravitaillement et bombardé les positions françaises en une série d'assauts. L'assaut massif final contre ce qui restait des unités françaises a eu lieu le 7 mai 1954. La garnison est tombée et la bataille de Dien Bien Phu a abouti à une défaite complète de la France. Peu de temps après, un nouveau gouvernement français, sous la conduite de Pierre Mendes-France, acceptera le retrait d'Indochine.

La victoire du Viet Minh à la bataille de Dien Bien Phu va déboucher sur la signature des accords de Genève qui mettent fin à la guerre et divisent le Vietnam au 17e parallèle, pour quelques années...

En France, cette défaite reste le symbole d’une guerre à la fois meurtrière, destructrice et parfaitement inutile. Pour le 70e anniversaire, le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a été invité par le Vietnam aux commémorations de la bataille. Cette invitation officielle faite au gouvernement Français, est une première. La visite du site par le président Mitterrand, en 1993, avait été qualifiée à l’époque de simple voyage privé.

Hier, une cérémonie a eu lieu au mausolée du président Hô Chi Minh, à Hanoï, ainsi qu’au Mémorial dédié aux Héros morts pour la Patrie, situé dans la rue Bac Son.

La bataille racontée par les Vietnamiens.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 mai 2024

 
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7 juillet : Saba Saba Day ou l’esprit de révolte des Kenyans

Saba Saba signifie 7 - 7, en kiswahili, la langue de communication dans l’Est de l’Afrique. Cela fait référence au au 7 juillet, jour anniversaire de la révolte de 1990, au Kenya. Jour de mémoire officiel, en Tanzanie.

 

Saba Saba signifie 7 - 7, en kiswahili, la langue de communication dans l’est de l’Afrique. Cela fait référence au septième jour du septième mois, c’est-à-dire au 7 juillet, jour anniversaire de la révolte de 1990.

Le 7 Juillet e 1990, la date annoncée d’un rassemblement de l’opposition au dictateur Arap Moi, les routes ont été bloquées et la police quadrillait, matraque à la main, les rues de Nairobi et de diverses villes à travers le pays. Les coups se sont abattus sur les personnes qui tentaient de quitter les bidonvilles pour aller manifester. Les hôpitaux et les cliniques ont vite été engorgés par l’afflux des blessés. Il y avait aussi des yeux et des poumons brûlés par des gaz lacrymogènes dans toute la ville, mais surtout près du site de Kamukunji où devait se tenir le rassemblement et qui avait été encerclé par la police. Les émeutes auraient duré quatre jours et auraient fait 21 morts, de nombreux blessés et plus de 1 000 personnes ont été emprisonnées.

Un an plus tard, en 1991, le président Moi a finalement modifié la constitution de l'époque et le Kenya est devenu un État multipartite. Mais le 7 juillet est resté un jour de mobilisation même après l’instauration d’une nouvelle constitution, 20 ans après le premier Saba Saba Day, en 2010.

Pour les 30 ans, en 2020, des manifestations ont été à nouveau réprimées à coups de gaz lacrymogène. Le président Uhuru Kenyatta avait pourtant suspendu les réseaux sociaux pour éviter les rassemblements. Car, avec 45 millions d'abonnements à Internet, les Kenyans sont les deuxièmes utilisateurs de médias sociaux du continent, après l'Afrique du Sud. Les jeunes Kenyans sont les plus actifs sur WhatsApp et Facebook. #ThePeople'sMarchForOurLives

En Tanzanie voisine, Saba Saba Day a une autre signification. C’est un jour férié qui commémore la création de l'Union nationale africaine du Tanganyika le 7 juillet 1954. Ce jour-là, par tradition depuis 1963, se tient la Foire commerciale internationale de Dar es Salaam (DITF). Cette année, toutefois, elle s’est ouverte lundi 5 juillet et tiendra jusqu’au 13.

L'Union nationale africaine du Tanganyika (TANU) est le parti politique qui a lutté pour l'indépendance du Tanganyika (aujourd'hui la partie continentale de la Tanzanie). Elle a été fondée en juillet 1954 par Julius Nyerere, qui deviendra plus tard le premier président de la Tanzanie. Le TANU a été le parti au pouvoir en Tanzanie jusqu'en 1977, date à laquelle il a été remplacé par Chama Cha Mapinduzi.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 juillet 2023

 
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1er novembre : la « révolution » algérienne

L’Algérie commémore sa « Révolution de novembre ». Ce jour-là en 1954, une série d’attentats coordonnée par un FLN qui faisait pour la première fois parler lui, marquait le déclenchement de la Guerre de libération nationale.

 

L’Algérie commémore sa « Révolution de novembre ». Ce jour-là en 1954, une série d’attentats coordonnée par un FLN qui faisait pour la première fois parler lui, symbolisait le déclenchement de la Guerre de libération nationale. Ce jour férié en Algérie est marqué par des défilés militaire et la glorification de la guerre d’indépendance.

De cette « Toussaint rouge », les Français ont surtout gardé l’image de ce jeune instituteur français qui venait prendre son premier poste dans le bled et qui fut abattu après l’attaque du bus dans lequel il voyageait. Il faudra cependant de longs mois avant que Paris ne réalise qu’une guerre avait commencé ce jour-là. L'Algérie célèbre le début officiel de sa guerre de libération, laquelle avait, en fait, débuté en 1945, le 8 mai, mais, à l’époque, peu l’avaient vraiment compris.

68 ans après cette « révolution », le régime totalement fossilisé, appuie toujours sa légitimé sur ce conflit de libération que seuls les Algériens les plus âgés ont connu. Cette année, 2022, Alger a choisi la date symbolique du 1er novembre pour abriter le 31e sommet de la Ligue arabe afin de rappeler le soutien arabe à la Révolution algérienne mais aussi marquer son retour sur la scène diplomatique. La victoire finale de cette guerre de libération qui s’est achevée en 1962 fut aussi diplomatique : elle est aussi le fruit du soutien de plusieurs pays arabes, notamment de l’Égypte, dès 1954, de l'Arabie Saoudite qui a plaidé pendant des années pour la cause algérienne devant l'ONU, mais aussi de la Syrie, du Yémen, du Liban et d’autres.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1954, Taïwan, anticommunisme, Extrême droite Bruno Teissier 1954, Taïwan, anticommunisme, Extrême droite Bruno Teissier

23 janvier : la Journée « mondiale » de la liberté

Une date qui n’a rien de mondiale, quant à la défense des libertés et de la démocratie, on est loin du compte. La date, toutefois, est célébrée à Taïwan chaque année.

 

En 1953, la guerre de Corée s’achevait par un simple armistice. Quelques mois plus tard, on libérait les prisonniers de guerre retenus par chaque camp. La Chine communiste avait appuyé la Corée du Nord contre le Sud, au côté duquel tout le camp occidental, États-Unis en tête, s’était engagé. Les prisonniers devaient retrouver leur pays d’origine or quelques milliers de Chinois choisirent de s’embarquer pour l’île de Formose (ancien nom de Taïwan) et non pour la Chine continentale aux mains des communistes depuis 1949. Le 23 janvier 1954, ils étaient plus de 14000 à débarquer dans le port de Keelung, au sud de l’île rebelle, qualifié à l’époque de « Chine libre ». Ils ont aussitôt été désignés comme des « martyrs du communisme ». C’est cet événement symbolique de la guerre froide qui est commémoré aujourd’hui sous le nom de « Journée 123 de la liberté » (1 pour janvier, 23 pour le jour).

La même année, des représentants de Taïwan, des Philippines et de la Corée du Sud fondaient l'Asian People's Anticommunist League (APACL). Ensuite, l'organisation a été rebaptisée Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie (WLFD). La WLFD est une ONG internationale dédiée, en principe, à la promotion des valeurs de démocratie et de liberté. En réalité, cette organisation va, dans le contexte de la guerre froide, s’appliquer à appuyer tous les régimes dictatoriaux d’extrême droite, en particulier en Amérique latine ou en Asie, perçus comme les champions de l’anticommunisme. C’est la section taïwanaise de l'APACL, en 1993, qui a rebaptisé le 23 janvier, Journée mondiale de la liberté (世界自由日). Taïwan, longtemps dominé par l’extrême droite nationaliste chinoise, est devenu une authentique démocratie. C’est d’ailleurs, aujourd’hui, le principal grief que lui fait Pékin, à cause du mauvais exemple donné à l’ensemble du monde chinois.

Le problème, c’est que le 23 janvier, au plus fort de la guerre froide a été le rendez-vous des extrêmes droites du monde entier et qu’il est largement resté.  L’événement est supervisé par la Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie (WLFD), fondée en 1966 par Tchang Kaï-chek, le chef du parti nationaliste chinois (Kuomintang) et président (autoritaire) de Taïwan, jusqu’à sa mort en 1975. La WLFD est dans les années 1990 et 2000 la seule ONG liée à Taïwan qui soit accréditée auprès de l'ONU. Même si Taïwan est aujourd’hui une démocratie et si le Pari démocrate au pouvoir n’a rien à avoir avec cette mouvance, la WLFD est toujours subventionnée par Taipeh et le président de la République de Chine (nom officiel de Taïwan)  se fend d’un message de félicitation adressé à l’organisation chaque 23 Janvier, Journée mondiale de la liberté.

 
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1954, immigration, Outre-mer, Pays-Bas Bruno Teissier 1954, immigration, Outre-mer, Pays-Bas Bruno Teissier

15 décembre : aux Pays-Bas, la journée des nouveaux naturalisés et de l'Outre-mer

Les nouveaux citoyens naturalisés des Pays-Bas reçoivent officiellement leur citoyenneté néerlandaise. Le même jour, le pays célèbre ses liens avec ses territoire d’Outre-mer.

 

Chaque 15 décembre, les Néerlandais célèbrent la Fête du Royaume (Koninkrijksdag). Ce n'est pas un jour férié mais les bâtiments gouvernementaux arborent le drapeau des Pays-Bas associé à un fanion orange.

Depuis 2008, le 15 décembre a pris une dimension particulière en devenant la Journée de la naturalisation (Naturalisatiedag), qui était autrefois célébrée le 24 août. C’est le 15 décembre que les nouveaux citoyens naturalisés des Pays-Bas reçoivent officiellement leur citoyenneté néerlandaise. Ce qui donne lieu à des cérémonies festives.

La célébration du Jour du Royaume est liée à la signature de la Charte du Royaume des Pays-Bas par la reine Juliana le 15 décembre 1954. La Charte établit les relations entre les Pays-Bas et ses territoires d’outre-mer des Caraïbes : Aruba, Curaçao et Sint Marteen. Il s'agit du principal document juridique du royaume et des trois pays des Caraïbes qui lui sont subordonnés.

La célébration du Jour du Royaume est traditionnellement marquée par des concerts gratuits, organisés pour célébrer les relations entre les Pays-Bas et ses anciens ou actuels territoires d'outre-mer : Suriname, Antilles néerlandaises et Nouvelle-Guinée néerlandaise.

 
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1954, Japon, armée, 1er novembre Bruno Teissier 1954, Japon, armée, 1er novembre Bruno Teissier

1er novembre : le Japon célèbre ses forces armées

C’est la Journée des Forces d’autodéfense qui remplacent depuis 1954 l’armée japonaise. En dépit de possibilités d’action limitées, c’est une des armées les plus puissantes du monde.

 

Le Japon célèbre son armée ou plutôt ses Forces d’autodéfense, car le Japon vaincu en 1945 est réputé ne pas avoir d’armée. « le Japon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation » affirme la constitution de 1947 qui lui a été dictée par le vainqueur américain. Cet article 9 de la loi fondamentale, initialement présenté comme une interdiction totale d'avoir une armée a été réinterprétée en 1954 comme une simple interdiction de comportements offensifs, laissant au Japon le droit d'avoir des troupes exclusivement pour la défense du pays. La géopolitique régionale avait évolué, en pleine guerre froide, il devenait important pour les Occidentaux que le Japon puisse tenir tête à l’URSS ou à la Chine. Face à cette dernière les enjeux géostratégiques sont de plus en plus pressants depuis quelques années. D’ailleurs, l’ancien premier ministre, Shinzō Abe (2012-2020) n’a eu de cesse que d’évoquer la suppression totale de l’article 9 afin que le Japon retrouve sa pleine liberté militaire. Mais, jusqu’à présent, personne ni au Japon ni parmi ses alliés n’a osé sauter le pas de transformer ce qui est connu comme les Japan Self-Defense Forces (JSDF) (自衛隊) en une véritable armée dont la puissance actuelle la classerait parmi les cinq premières du monde. Cela dit, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, une loi de 2001 permet toutefois au JSDF de contribuer aux efforts internationaux de prévention et d'éradication du terrorisme. La formulation est suffisamment large pour permettre une grande latitude dans son interprétation. Aujourd’hui, seul le Parti communiste japonais est pour une lecture stricte de l’article 9, c’est-à-dire un désarmement total du pays.

Le drapeau de l’armée impériale, qui a servi de drapeau de guerre de 1870 à 1945 et qui fut interdit en 1945, n’a pas connu un très long purgatoire, puisqu’il a été réintroduit en 1954 comme pavillon des Forces d’autodéfense du Japon. Il est aussi l’étendard de l’extrême droite japonaise nostalgique et militariste.

La Journée des Forces d’autodéfense (自衛隊音楽まつり) a eu lieu pour la première fois en 1966, elle avait été fixée au 1er juillet (date anniversaire des JSDF, fondées le 1er juillet 1954). Il a finalement été décidé de déplacer la célébration au 1er novembre, car le 1er juillet tombe pendant la saison des typhons et le mauvais temps perturbait fréquemment les célébrations. Le 1er novembre n'est pas un jour férié et le défilé honorant les SDF a généralement lieu durant la dernière semaine d'octobre. Tous les trois ans est organisée la Grande parade des Forces d’autodéfense (自衛隊記念日 観閲式). Cette année, comme en 2020, pour des raisons sanitaires, les cérémonies ont lieu sur les bases militaires sans aucun spectateur.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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