L’Almanach international
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6 janvier : les chrétiens fêtent l’Épiphanie
Cette fête chrétienne ne fait pas appel à la même symbolique en Occident et en Orient. Les uns ont principalement retenu l'adoration des Rois mages devant la crèche où Jésus vient de naître. Les autres commémorent le baptême du Christ dans le Jourdain.
Cette fête chrétienne ne fait pas appel à la même symbolique en Occident et en Orient. L’Épiphanie serait la toute première fête célébrée par les chrétiens orientaux, dès le IIe siècle en Égypte, alors que Noël ne sera inventée que plus tard en Occident. C’est le concile de Chalcédoine en 451 qui en fait deux fêtes distinctes, sauf pour les arméniens et les coptes. Sur le plan religieux, l’Épiphanie, (du grec épiphaneia, « manifestation ») commémore la première manifestation de la divinité de Jésus-Christ aux gentils (les non-croyants), représentés par les Rois mages. Selon le dogme de l’Église, cette révélation a également eu lieu lors de son baptême dans le Jourdain.
L’Église latine a principalement retenu l'adoration des trois Rois mages devant la crèche où Jésus vient de naître. D’où l’usage, principalement en Espagne et en Italie d’offrir des cadeaux aux enfants dans la nuit du 5 au 6 janvier, plutôt qu’à Noël qui n’a surpassé l’Épiphanie que très récemment.
En revanche, pour le christianisme oriental, cette fête commémore le baptême de Jésus dans le Jourdain. Selon la coutume un prêtre lance ensuite une croix dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle généralement Théophanie (θεοφάνια) ou Boboteaza (en roumain). Les orthodoxes qui suivent le calendrier grégorien, comme les Grecs, les Roumains, les Ukrainiens, les Bulgares…, fêtent la Théophanie le 6 janvier. Les autres, Russes, Serbes, Géorgiens…, mais aussi à Jérusalem et au Mont Athos, la célèbrent le 19 janvier (soit le 6 janvier du calendrier julien). Pour les plus pratiquants, un jeûne a débuté hier.
Les anglicans et d’autres protestants restent attaché au symbole de l’arrivée des Rois mages, mais d’autres obédiences du Protestantisme mettent en avant la bénédiction des eaux, comme chez les orthodoxes. Pour ne pas être en reste, l’Église catholique a rajouté récemment à son calendrier liturgique une fête du baptême du Christ, le dimanche qui suit l’Épiphanie.
Le 6 janvier est férié dans de nombreux pays (en Autriche, en Espagne, en Grèce, en Croatie, en Suède, à Rome, dans les länders catholiques allemands…) mais pas en France ni en Belgique. Dans les pays où l’Épiphanie n’est pas fériée, l’Église célèbre cette fête lithurgique le deuxième dimanche après Noël, soit ce 5 janvier 2025, mais, sans avoir bouleversé la tradition de la galette du 6 janvier.
Bonne fête donc aux Tiphaine et Tiffanie. Mais, il va de soi que l’on fête aussi les Balthazar, les Gaspard et les Melchior qui sont les noms des trois Rois mages que la tradition fait arriver aujourd’hui même dans la crèche.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2025
L’adoration des Rois Mages, une œuvre de Josef Moroder-Lusenberg (vers 1880)
Le baptême du Christ par Giotto
6 janvier : au Groenland, pour Mitaarfik, on s’effraie avec humour
La fête des Mitaartut, célébrée le 6 janvier, au Groenland, est un mélange de culture indigène inuit et d'influence danoise. C’est une sorte de carnaval nocturne qui fait penser à Halloween, il s’agit avant tout d’effrayer, mais avec humour, un sens de la moquerie qui manque à la fête américaine.
La fête des Mitaartut, célébrée le 6 janvier, au Groenland, est un mélange de culture indigène inuit et d'influence danoise. C’est une sorte de carnaval nocturne (à cette saison, c’est la nuit) qui fait penser à Halloween, il s’agit avant tout d’effrayer, mais avec humour, un sens de la moquerie dont la fête américaine est dénuée.
Le 6 janvier marque l’Épiphanie (Kunngit Pingasut Ulluat en groenlandais), une fête chrétienne qui rend hommage au baptême de Jésus. Au Groenland, c'est aussi le jour principal de Mitaarfik, qui commence généralement la veille au soir. Cette tradition vieille de plusieurs siècles est basée sur la culture inuite et scandinave et a été célébrée à travers de nombreuses générations pour marquer la nouvelle année. Mitaarfik implique des performances principalement silencieuses, dirigées par un groupe de personnages appelés mitaartut (mitaartoq au singulier) qui portent des masques et effrayent ou taquinent les passants. Mitaarfik a été influencé par le christianisme (introduit au Groenland en 1721), comme les performances muettes impliquées dans la représentation scandinave des Trois Saints Rois.
« Les Mitaartut sont des spectacles masqués silencieux qui rendent visite aux familles dans de nombreuses villes et colonies du Groenland peu après le Nouvel An, généralement à l'occasion de l'Épiphanie, le 6 janvier. Ces personnages mystérieux, appelés « mitaartoq » au singulier, frappent aux portes, entrent dans les maisons et communiquent sans paroles. Au lieu de cela, ils utilisent des gestes et des mouvements humoristiques qui correspondent à leurs déguisements. Les gens se moquent et se moquent souvent des choses amusantes que fait Mitaartut, mais ces acteurs discrets restent fidèles à leurs personnages.
À la fin de leur visite, les Mitaartut sont récompensés par des friandises telles que des gâteaux, des bonbons et des cigarettes. Mitaarneq , se traduit par « couper le visage », ce qui fait référence à la pratique consistant à étaler de la suie sur le visage et à le déformer avec des ficelles tendues d'une oreille à l'autre lorsque les masques ne sont pas utilisés. Les participants présentent également une variété de costumes et de masques imaginatifs, imitant parfois même des œuvres d'art célèbres comme Le Cri d'Edvard Munch. Les masques représentent un mélange d'esprits effrayants traditionnels et de thèmes contemporains, reflétant à la fois l'héritage culturel et les influences modernes. » Source l’Office du tourisme groenlandais.
Mitaarfik s’est implanté plus récemment à l’est du Groenland ou la fête a fait revivre certaines des anciennes coutumes comme Uaajeerneq, où les individus dansaient en représentation de diverses figures et animaux mythiques. L'Uaajeerneq est une ancienne tradition de danse du tambour et de spectacle dramatique où se mêlent l’humour et la peur.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2025
#Kalaaliungaarama
6 janvier : les Arméniens fêtent la Théophanie, improprement assimilée à Noël
Les Arméniens célèbrent le même jour la nativité et le baptême du Christ. Cette fête, comme chez les orthodoxes, est appelée Théophanie. Elle est, en fait, beaucoup importante que Noël.
Les Arméniens ne fêtent pas véritablement Noël. Les chrétiens des premiers temps ne se préoccupaient pas de la date de naissance du Christ dont on ignore tout, même l’année précise. Seule la date de son baptême était célébrée, l’Épiphanie, placée le 6 janvier. L’Arménie est le premier État à avoir adopté le christianisme de manière officielle, en 301. La fête de Noël n’avait pas encore été inventée. Elle le sera à Rome, au milieu du IVe siècle, et placé le 25 décembre pour remplacer des cultes païens.
C’est en octobre 451, lors d’un concile réuni à Chalcédoine (Kadıköy, aujourd’hui, un quartier de la rive asiatique d'Istanbul) que la fête de la nativité et celle du baptême du Christ ont été définitivement séparées. Il fut décidé que désormais, on fêterait Noël et l’Épiphanie à des dates distinctes (25 décembre et 6 janvier). La seconde des deux fêtes étant, à l’époque, de loin la plus importante. Or, l'Église apostolique arménienne n'a pas pu participer à ce concile. Les Arméniens venaient d’être écrasés par les Perses à la bataille d’Avarayr (ou Vartanantz, mai 451). Constantinople avait refusé de leur venir en aide.
Les Arméniens n’ont pas adopté les décisions de ce concile, auquel ils n’étaient sans doute pas invités. La plus importante portait sur la nature du Christ dont il avait été décidé de faire « une seule personne en deux natures ». Une autre conséquence est que les Arméniens continuent de célébrer le même jour la nativité (Ծնունտ) et le baptême du Christ. Cette fête, comme chez les orthodoxes, est appelée Théophanie (աստվածահայտնություն).
En Arménie, les plus religieux observent un jeûne de sept jours qui se termine le soir du 5 janvier par un repas léger, le khetum ('Խթում’). Un repas plus riche, à base de poisson et de riz pilaf aux raisins secs est préparé pour le lendemain. Les Arméniens éclairent leurs maisons et leurs églises avec des bougies pour illuminer la fin des jours sombres et des longues nuits. Pour la Théophanie, le matin du 6 janvier, le prêtre plonge la croix dans l'eau, qui est censée symboliser la descente de Jésus-Christ dans le Jourdain pour le baptême, et verse de la myrrhe dessus. Ensuite, les fidèles s'avancent pour embrasser la croix. La plupart de ceux qui assistent à la liturgie du matin rapportent de l'eau bénite chez eux parce qu'ils croient en sa capacité à guérir les maux physiques et spirituels.
Demain, 7 janvier, les Arméniens fêteront leurs morts.
À Jérusalem et à Tiflis (Tbilisi, en Géorgie), où l’Église arménienne est restée fidèle au calendrier julien, la Théophanie sera célébrée le 19 janvier du calendrier grégorien.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2023
Pour en savoir plus sur l’Église arménienne lire Géopolitique de l’Arménie
6 janvier : le Festival marron de la Jamaïque
Chaque 6 janvier, les Marrons jamaïcains organisent un grand festival. Ces descendants d’esclaves évadés célèbrent cette année le 285e anniversaire d’un accord, arraché aux colons anglais, qui légalisait leurs villages et leur attribuait des terres. Certains de ces villages existent toujours, l’un d’eux organise la fameuse Fête marron.
Le 6 janvier de chaque année, les Marrons jamaïcains organisent un grand festival pour célébrer leur culture. Les Marrons, ce sont les esclaves évadés qui sont parvenus à s’établir dans un coin reculé du pays pour y fonder des villages demeurés indépendants pendant toute l’époque coloniale. Leurs descendants cultivent aujourd’hui des spécificités culturelles mises en avant par lors de cette Fête marron (Maroon Festival). La célébration a lieu dans la localité historique marron d'Accompong, au son de chants, danses, et jeux de tambour traditionnels.
Le marronage a été une réalité dans toute l’Amérique esclavagiste. La Jamaïque a connu des circonstances qui lui ont été favorables. De nombreux esclaves amenés par les Espagnols ont obtenu la liberté lors de l'invasion britannique en 1655. Ils ont établi des communautés libres dans les montagnes et ont parfois attaqué des plantations des colons.
C’est la raison pour laquelle les Britanniques ont enclenché une première Guerre des Marrons en vue d’éliminer ces anciens esclaves devenus libres mais sans y parvenir en raison de la résistance des communautés les plus organisées. L’un des chefs marrons jamaïcains les plus célèbres était Cudjoe, également connu sous le nom de capitaine Cudjoe ou Kojo. Il était le fils de Naquan, un prince africain déporté de l’actuel Ghana en Jamaïque vers 1640 et qui avait soulevé les esclaves de la colonie formant l’une des premières communautés de marrons, alors que l’île était encore espagnole.
Harcelé pendant 40 ans par les Anglais, Cudjoe non seulement ne fut jamais vaincu, mais il mena régulièrement des offensives contre des plantations pour libérer les esclaves. Il terrorisa les colons britanniques au point de faire rembarquer nombre d’entre eux en Angleterre. Faute de pouvoir le vaincre, le gouverneur de la Jamaïque, Edward Trelawney, dut se résoudre à signer un traité avec lui, le 1er mars 1739, reconnaissant les Marrons comme un peuple autonome et leur concédant une petite partie du territoire de la colonie.
Aujourd'hui, quatre de ces villes marrons existent encore en Jamaïque : Accompong Town, Moore Town, Charles Town et Scott's Hall. Elles détiennent des terres qui leur ont été attribuées dans les traités de 1739-1740 avec les Britanniques.
C’est à Accompong Town (du nom du frère de Cudjoe), située dans un coin peu accessible de la région de St-Elisabeth qu’est organisé chaque 6 janvier, le Maroon Festival dans le but de commémorer l’accord signé avec les Anglais il y a 285 ans. Comme, il a lieu en début d’année, il fait aussi figure de « Nouvel An Maroon ». Les autres Jamaïcains et les touristes sont autorisés à assister à bon nombre des événements de ce festival, essentiellement musicaux et gastronomiques. D'autres célébrations considérées comme sacrées sont tenues secrètes et restent entourées de mystère. Le chant, la danse, le jeu du tambour et la préparation d'aliments traditionnels sont au cœur du rassemblement. Une marche traditionnelle, notamment, conduit vers le légendaire arbre de Kindah, où un « porc maroon » est cuit et consommé. La fête dure ensuite toute la nuit, jusqu’à l’aube.
La Jamaïque célèbre aussi parmi ses héros : Nanny of the Maroons, dite la reine Nanny, qui pris la tête au XVIIIe siècle d’un groupe d’esclaves marrons défendant leurs liberté. D’autres pays se souviennent du marronage. C’est le cas du Suriname et du Brésil.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2023
6 janvier : le centenaire de l'armée irakienne
Chaque année, le 6 janvier, jour de promotion des officiers, l’armée irakienne s’auto célèbre par des parades militaires au pas cadencé mais qu’en est-il de sa force réelle aujourd’hui ? Cette année, le Jour des forces armées, revêt une importance particulière car l’armée nationale irakienne entre dans sa centième année.
Chaque année, le 6 janvier, jour de promotion des officiers, l’armée irakienne s’autocélèbre par des parades militaires au pas cadencé mais qu’en est-il de sa force réelle aujourd’hui ? Cette année, le Jour des forces armées (عيد القوات المسلحة), revêt une importance particulière car l’armée nationale irakienne entre dans sa centième année.
Elle a été fondée le 21 juin 1921 pour remplacer l’armée anglaise qui occupait le pays depuis le départ des Ottomans. Construites d’abord sur le modèle britannique, les forces armées irakiennes ont plus tard été profondément influencées par l’armée soviétique. Sous le dictateur Saddam Hussein, elle a rassemblé plus d’un million d’hommes pour devenir dans les années 1980, la quatrième armée du monde (en effectif) après celles de la Chine, de l’URSS et des États-Unis. Mais, mise à mal par la guerre du Golfe de 1991, elle a été totalement dissoute en 2003 par Washington après l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Pour être ensuite intégralement recréée par l’occupant américain, sous le nom de Forces de sécurité irakienne, avec d’autres hommes, d’autres cadres.
L’acharnement de Washington dans sa volonté d’écraser le pays a été lourd de conséquence, beaucoup de soldats, mais aussi des officiers, y compris des services de renseignement, de l’armée de Saddam Hussein, démobilisés, se sont alors engagés dans les rangs des forces de l’État islamique. Ce qui explique les succès fulgurants de Daech qui s’est emparé d’un tiers de l’Irak en 2014, face à une armée irakienne peu aguerrie et en pleine débandade. Les forces américaines qui devaient quitter le pays en 2011, sont toujours présentes même si peu à peu les effectifs baissent : plus que 3000 hommes fin 2020 et ils seront plus que 2500 à la mi-janvier 2021.
C’est donc une armée irakienne qui n’est plus que l’ombre d’elle-même et qui n’est plus guère l’héritière de celle du XXe siècle qui fête cette année son centenaire. La présence américaine ayant été très réduite, elle affronte depuis quelques mois le harcèlement de milices chiites pilotées par Téhéran, vent debout depuis l’élimination par un drone américain du représentant local de l'Iran, Kassem Soleimani. Les chiites irakiens ont, d'ailleurs, célébré ce 4 janvier, l’anniversaire de cet assassinat.
Après, avoir été incapable de résister à la déferlante de Daech, l’armée irakienne saura-t-elle contenir l’omniprésence des forces chiites pro-iraniennes ? Ces dernières contrôlent quelques sanctuaires relativement proches de Bagdad. Quant au nord du pays, il est aux mains des forces kurdes qui ne comptent guère sur une armée irakienne encore bien peu crédible pour les soutenir. Il y a deux semaines, la zone verte de Bagdad, où se trouvent les ambassades étrangères, a été visée par plusieurs roquettes. L’armée irakienne, créée par les Américains, n’assure même pas la sécurité du cœur de la capitale.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2021
6 janvier : la galette de l'Épiphanie, une passion française
Pas moins de 20 millions de galettes vont être consommés en France au cours de ce mois de janvier, une excellente affaire pour les boulangers et les pâtissiers, une fête de la convivialité…
Pas moins de 20 millions de galettes vont être consommées en France au cours de ce mois de janvier, une excellente affaire pour les boulangers et les pâtissiers. En quelques décennies, cette fête ludique et conviviale est devenue un incontournable des relations familiales et de la vie en société, voire politique.
Depuis 1975, une galette est offerte au président de la République, sans fève bien sûr, car pas question de risquer de devoir le proclamer roi. Par les temps qui courent, la provocation serait manifeste.
Contrairement aux pays voisins, la galette est proposée à la vente du 26 décembre au 31 janvier. En un mois, on aura donc plusieurs occasions de tenter sa chance. Certains commerçants vont jusqu'à jouer le jeu de la loterie en faisant déposer quelques pièces d'or en guise de fève, devant huissier. La fête a aussi fait naître des vocations de collectionneurs de fèves, les fabophiles.
Pour les chrétiens, l’Épiphanie clôt le temps de Noël qui a débuté le 2 décembre dernier, avec l’Avent et ouvre une période dite de Temps ordinaire (sans grande fête marquante) qui se terminera le jour du Mardi gras (le 25 février).
Cette tradition remonte à l’Antiquité romaine, durant les Saturnales, un gâteau était partagé entre les esclaves. Une fève (un haricot), y était cachée, celui qui la trouvait était désigné comme le princeps (prince). Le Saturnalicius princeps gagnait sa liberté, pour la journée seulement, mais il pouvait même donner des ordres à son maître, dans certaines limites tout de même. C’est au Moyen Âge que le partage de la galette a cessé de ressembler à un carnaval, pour être associé à la célébration des rois mages lors de l'Épiphanie.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 janvier 2020