L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
27 septembre : la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles
La Journée de la Communauté française (renommée Fédération Wallonie-Bruxelles) commémore un épisode important de la Révolution belge de 1830.
La Journée de la Communauté française (actuelle Fédération Wallonie-Bruxelles) est célébrée le 27 septembre pour commémorer un épisode de la Révolution belge : la retraite, dans la nuit du 26 au 27 septembre 1830, des troupes royales hollandaises renonçant à reprendre la ville de Bruxelles aux révolutionnaires wallons.
La Communauté française regroupe les francophones de Wallonie et de Bruxelles). Elle a son propre parlement, son gouvernement, son administration et son drapeau (le drapeau de la Wallonie, également connu sous le nom de coq audacieux). Sa fête a été célébrée pour la première fois en 1975.
Ce jour-là, toutes les écoles sont fermées, mais de nombreuses entreprises préfèrent rester ouvertes. La fête est célébrée avec des concerts, des représentations théâtrales et des événements sportifs. Depuis 1981, chaque année, le Parlement et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles choisissent une ville pour accueillir les festivités organisées à cette occasion.
Le 25 août 1830, La Muette de Portici, jouée au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, célèbre l'anniversaire du Roi Guillaume Ier qui est alors à la tête du Royaume des Pays-Bas. La représentation dégénère en émeute et l'opposition à la « colonisation » hollandaise qui dure depuis quinze ans s'amplifie. Dès la fin de la représentation, les spectateurs envahissent les rues, appelant la population à se révolter.
Pendant un mois, les contestations seront de plus en plus vives. Entre le 23 et le 27 septembre 1830, le Prince Frédéric, deuxième fils de Guillaume Ier, dispose de quatorze mille soldats et de six canons retranchés dans le Parc de Bruxelles. Le peuple de Bruxelles, aidé par des volontaires wallons, s'organise alors en milice armée, forte d'environ six mille hommes originaires de tous groupes sociaux. Les Hollandais sont assiégés pendant quatre jours et, dans la nuit du 26 au 27 septembre, ils se retirent du Parc de Bruxelles. Leur fuite consacre la victoire sur l'occupant hollandais. Grâce à la participation déterminante des Bruxellois et des Wallons, la Belgique vient de gagner son indépendance. Le choix de cet événement se base sur la volonté de souligner l’existence ainsi que l’importance de la solidarité entre la Wallonie et Bruxelles. (Source: portail de la FW-B)
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
11 juillet : la fête de la Communauté flamande
Chaque année, l’anniversaire de bataille des Éperons d'Or (Guldensporenslag) qui s’est déroulée à Courtrai, le 11 juillet 1302 sert de prétexte à une fête de la Communauté flamande de Belgique (Vlaanderen Feest), devenue la fête nationale flamande. Une occasion de relancer la revendication d'une plus grande autonomie de la Flandre.
Chaque année, l’anniversaire de bataille des Éperons d'Or (Guldensporenslag) qui s’est déroulée le 11 juillet 1302 sert de prétexte à une fête de la Communauté flamande de Belgique (Vlaanderen Feest), devenue la fête nationale flamande.
Le comte de Flandre, avec l'aide des milices communales, a battu les troupes du roi de France dans la plaine de Groeninghe, près de Courtrai. Les centaines d’éperons d’or retrouvés sur le champ de bataille ont valu à cette bataille le nom de « Bataille des éperons d’or ». Ceux-ci ont été prélevés par les klauwaerts, membres des milices flamandes, avant d’être exposées comme trophées en l’église Notre-Dame de Courtrai.
Cette fête a été longtemps réclamée par les Flamands. La communauté flamande parvient à ses fins en 1973. Le 11 -Juillet est déclaré Feestdag van de Vlaamse Gemeenschap (Fête nationale de la communauté flamande) et devient un jour de congé obligatoire. D'habitude, le président de l'assemblée flamande prononce à cette occasion un discours dans la salle gothique de l'Hôtel de ville devant des centaines d'invités. De son côté, le Ministre-président du gouvernement flamand Jan Jambon (N-VA) a prononce un discours au Groeningekouter de Courtrai, l'un des hauts lieux de l'histoire flamande.
Cette année, le ministre-président wallon Elio Di Rupo est l'invité d'honneur des festivités brugeoises de la Communauté flamande. L'ancien Premier ministre belge et ex-président du PS a fait la veille, une allocution sur sa vision de l'état du pays, au cours d'une séance solennelle en soirée dans la salle gothique de l'hôtel de ville de Bruges, selon le "11 Juli-Komitee".
L'ancien Premier ministre et ex-président du PS fera, la veille du 11 juillet, une allocution sur sa vision de l'état du pays, au cours d'une séance solennelle en soirée dans la salle gothique de l'hôtel de ville de Bruges, selon le "11 Juli-Komitee".
Depuis 2002, afin d’encourager les initiatives festives locales, le gouvernement flamand distribue un « chèque de fête » de 180 euros à tout citoyen qui organise une fête dans sa rue ou son quartier. Ce chèque peut être utilisé par exemple pour installer des jeux, des équipements dans la rue, acheter de la nourriture et des boissons auprès du secteur horeca local. C’est aujourd'hui devenu une tradition. La fête ne se limite pas au 11 juillet, de nombreux spectacles et festivités se sont déroulés ce week-end, certains perturbés par la pluie.
Une autre tradition du 11 juillet est la revendication d'une plus grande autonomie de la Flandre. L’an dernier, Liesbeth Homans avait, tout comme le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA également), glissé nombre d'accents communautaires dans son discours. Elle est revenue sur les activités du groupe de travail sur les affaires institutionnelles du parlement flamand qui a examiné la structure institutionnelle du pays au cours de l'année écoulée. L'une des conclusions de ce groupe de travail était que, dans l'attente des élections de 2024 et d'une éventuelle révision de la Constitution, la Flandre peut déjà prendre un certain nombre de mesures…
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 10 juillet 2023
21 juillet : la fête nationale belge retrouve ses traditions
Cette journée commémore le serment prêté par le premier roi des Belges, Léopold de Saxe-Cobourg, le 18 juillet 1831. Ce serment marquait la création d’une Belgique indépendante, sous le régime d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Cette journée commémore le serment prêté par le premier roi des Belges, Léopold de Saxe-Cobourg, le 18 juillet 1831. Ce serment marquait la création d’une Belgique indépendante, sous le régime d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Ce n'est qu'en 1890, sous le règne de Léopold II, que le 21 juillet est devenu la date officielle de la « fête nationale belge ». Le 21 juillet 2013 fut aussi la date choisie par le roi Albert II pour abdiquer en faveur de Philippe de Belgique. Philippe devint ainsi le deuxième roi des Belges à prêter le serment constitutionnel le jour de la Fête nationale.
Après deux ans de cérémonie perturbées par le covid19, la la fête nationale belge (Belgische nationale feestdag) retrouve ses traditions.
Les festivités débute la veille au soir, par le bal national, 'le plus grand bal populaire de Belgique', qui revient dès 19h00 sur la place du Jeu de balle, dans le quartier des Marolles à Bruxelles. A 20h a lieu un concert gratuit au Palais des Beaux-Arts (Bozar), retransmis à la radio et à la télévision.
Le 21 juillet, Bruxelles accueille à 10h le Te Deum en la cathédrale des Saints Michel et Gudule, chanté en présence du Roi et de la Reine ainsi que des corps constitués. Des Te Deum ont lieu en province, dont un à Liège et un autre à Gand en présence de membres de la famille royale.
La Fête au Parc débute simultanément en plein centre de Bruxelles mêlant, jusqu’à 20h, des stands militaires et des services de secours.
Le défilé débute, comme de coutume, à 16h00. Par ces temps de guerre en Europe, il "rend hommage à toutes les femmes et tous les hommes qui s’engagent au quotidien pur la sécurité de nos concitoyens", a indiqué Ludivine Dedonder.
Le volet aérien rassemble 18 avions – dont un Embraer Xingu français et un ravitailleur A330 MRTT provenant d’une unité multinationale à laquelle contribue la Belgique – et six hélicoptères, a ajouté la ministre.
14 juillet : en Belgique, les Liégeois font la fête eux aussi
La ville de Liège célèbre elle aussi le 14 juillet, en référence à la Révolution française, avec plus d'enthousiasme qu'elle n'en montrera dimanche prochain pour la fête nationale belge.
La ville de Liège célèbre elle aussi le 14 juillet, en référence à la Révolution française, avec plus d'enthousiasme qu'elle n'en montrera dimanche prochain pour la fête nationale belge. C'est en 1937 que la ville a décidé de célébrer la fête nationale française afin de protester contre la politique de neutralité de la Belgique vis à vis de l'Allemagne nazie et contre la dénonciation de l'accord militaire franco-belge par le gouvernement.
Plus de 30 000 personnes y participent pour admirer son feu d’artifice (plus beau d’année en année) et profiter son spectacle populaire sur l'esplanade et de la Nuit de la Bastille.
D’ordinaire, deux semaines avant cet événement s'ouvre le Village Gaulois, place Saint-Paul, au pied de la Cathédrale. Une quantité de chalets offrent plats et boissons françaises et wallonnes au badaud qui peut, tout à loisir, s'attarder à une terrasse ou encore disputer une partie de pétanque avec des amis de rencontre. Cette année, le 14 juillet est minimaliste à Liège, pour cause d'épidémie. Un programme de cérémonies et de festivités est maintenu, mais pour la deuxième année consécutive, les Amitiés françaises annulent le feu d'artifice. Il est remplacé par un spectacle lumineux : une tour de six mètres de haut va projeter sur la façade latérale du Palais, en bleu-blanc-rouge.
Les Amitiés françaises de Liège, l'association qui organise le 14 juillet à Liège depuis 1945. Elles ont prévu un programme de réjouissances réduit, avec des jeux et parties de pétanque Côté cour - Côté jardin Boulevard de la constitution et le soir, un repas qui rassemblera une centaine de personnes sur la terrasse du premier étage de l'hôtel Van der Valk.
Mise jour 16/7/21 : le lendemain de ce 14 juillet 2021 a été dramatique. Le 15 à la mi journée, Christine Defraigne, le bourgmestre, lançait un appel à ses concitoyens "Que ceux qui peuvent quitter la ville de Liège la quittent". La Meuse allait déborder de son lit et inonder tout le centre-ville. Par chance, la Belgique n’a pas déploré autant de victimes des inondations que l’Allemagne où elles sont survenues au même moment.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
18 juin : la commémoration de Waterloo, l'ultime défaite de Napoléon
La Belgique organise de grandes célébrations pour le 205e anniversaire de la bataille de Waterloo, présidées par le roi des Belges. Au Royaume-Uni, le Waterloo Day est commémoré et célébré chaque année par certains régiments de l' armée britannique.
Cette année, on commémore le bicentenaire de la mort de Napoléon. Et aujourd’hui, c’est l’anniversaire de sa dernière bataille, cinq ans plus tôt. Comme chaque année, la Belgique organise de grandes célébrations, présidées par le roi des Belges et en présence d’un certain nombre de personnalités venues de toute l’Europe pour le 205e anniversaire de la bataille de Waterloo. La France, où on n’est guère disposé à célébrer une défaite, ne sera représentée que par son ambassadeur à Bruxelles. D’ailleurs, la décision de la Belgique de frapper une pièce commémorative de la bataille a eu du mal à passer à Paris. Waterloo, on le sait, est l’ultime défaite de l’empereur des Français, suivie de son exil à Sainte-Hélène où il meurt le 5 mai 1821.
On justifie cette absence des gouvernants français par un « agenda commémoratif chargé », centré sur l’autre 18 juin, celui de l’appel du général De Gaulle, en 1940 dont on célèbre le 75e anniversaire. Une cérémonie a d’ailleurs eu lieu hier au Mont-Valérien, en présence de François Hollande, Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian…
Le Mémorial de la Bataille de Waterloo 1815 est un site unique en Belgique, avec 350 000 visiteurs par an, Waterloo est devenu le deuxième site touristique le plus visité de Belgique après Bruges. Il est situé près de Bruxelles. C’est à la fois un monument de commémoration et un musée historique. Le site de la bataille de Waterloo a bien changé. Les bâtiments du Hameau du Lion ont été pour la plupart détruits en prévision du bicentenaire de la bataille afin de rendre une vision plus claire du terrain. La Butte du Lion trône sur le plateau avec le Panorama à ses côtés. Le site de Waterloo est l’ancien champ de bataille le plus fréquenté d’Europe. Chaque année, ont lieu des festivités, plus touristiques qu’officielles. En 2021, elles se sont déroulées du 7 au 13 juin.
Ce 18-Juin fait aussi l’objet une cérémonie annuelle au Royaume-Uni où le Waterloo Day est célébré chaque année par certains régiments de l'armée britannique, de la même manière que la Royal Navy célèbre le Trafalgar Day chaque 21 octobre.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 juin 2021
7 mars : le 122e bal du Rat mort
Point culminant du carnaval d’Ostende (Belgique), le bal du Rat mort est le bal masqué plus célèbre de Belgique. Il débute ce soir à 20 heures. Pensez à soigner votre tenue, un concours de déguisement est prévu !
Point culminant du carnaval d’Ostende, le Rat mort est le bal masqué plus célèbre de Belgique. Il débute ce soir à 20 heures. Pensez à soigner votre tenue, un concours de déguisement est prévu ! Fondé en 1898 par une bande de joyeux drilles, dont un certain Ensor, cette manifestation débridée rassemble chaque année quelque 1800 fêtards, belges et surtout anglais venus pour l’occasion.
James Ensor (1860-1949) est mis à l’honneur par l’édition 2020. Le peintre et Ostende, sa ville natale, sont, en effet, étroitement liés. Beaucoup de ses tableaux représentent des scènes de carnaval.
La fête se poursuivra demain, dimanche, avec une autre festivité populaire, le kloeffenworp ( jet de sabots) où des bonbons en forme de sabots sont jetés à la foule du balcon du Feest-en cultuurpaleis (Palais des fêtes et de la culture), situé sur la Wapenplein. Cette année, le carnaval d’Ostende-sur-mer se déroule du 6 au 8 mars.
Pour s’y rendre : Kursaal Oostende, Kursaal-Westhelling 12, Oostende 8400, Belgique
Mise à jour décembre 2022 : En 2023, le Bal du rat mort n’aura pas lieu. Ce bal masqué du carnaval attirait de moins en moins de monde ces dernières années. La fermeture de la ligne de ferry Douvres-Ostende a fait disparaître la clientèle anglaise. Le covid a annulé l’édition 2021. Finalement l’édition 2022 aura été la dernière après 224 ans d’existence. En revanche le Carnaval d’Ostende se déroule toujours chaque année, le premier week-end du mois de mars. Soit du 3 au 5 mars 2023.
8 janvier : les Belges fêtent sainte Gudule
Sainte Gudule est la patronne de Bruxelles, la cathédrale de la ville porte son nom. Elle est aussi la sainte nationale de la Belgique et… le nom du premier vin bruxellois.
Sainte Gudule est la patronne de Bruxelles, la cathédrale de la ville porte son nom. Elle est aussi la sainte nationale de la Belgique.
Gudule vivait au VIIe siècle dans le Brabant dans une très sainte famille : sa mère, mais aussi sa sœur et son frère ont été eux aussi canonisés. Il faut dire que la famille était influente, ce qui aide à accéder à la sainteté. Gudule n’était pas moins que la fille d'un comte et la petite nièce de Pépin le bref, le père de Charlemagne. Elle serait morte le 8 janvier 712.
Chaque matin, tôt, elle allait à l’église Saint-Sauveur de Morzelle, qui était à une demi-lieue du château de son père : une femme l’accompagnait avec une lanterne. Une légende veut que la bougie s’étant un jour éteinte, sainte Gudule la ralluma par ses prières. Une autre version rapporte q'u’un ange lui a été envoyé pour la rallumer. C’est pour cela qu’on a coutume de la représenter avec une lanterne à la main.
Désormais, peut-être faudra-t-il plutôt la présenter une bouteille à la main. Gudule est en effet le nom du vin bruxellois. Depuis 2019, Bruxelles dispose dispose de son vin. Un vin urbain, assemblé et élevé à Laeken dans un chai flambant neuf où tous les outils du vigneron sont rassemblés. Égrappoir, pressoir, une dizaine de cuves en inox et le double de barriques usagées sont aptes à produire des milliers de bouteilles par an.
15 novembre : les Belges fêtent leur roi
Pour les catholiques, c’est la Saint-Albert ; en Belgique, c’est aussi la Saint-Léopold ; jour idéal pour rendre hommage au roi des Belges. La coutume date de Léopold II, l'arrière-grand-oncle de Philippe Ier, le roi actuel, le fils de l'ex-souverain Albert II.
Pour les catholiques, c’est la Saint-Albert. Mais, en Belgique, c’est aussi la Saint-Léopold, jour idéal pour rendre hommage au roi des Belges. La coutume date de 1866, sous le règne de Léopold II, l'arrière-grand-oncle de Philippe Ier, le roi actuel, lui-même fils de l'ex-souverain Albert II.
La Fête du roi (Koningsdag) commence par un Te Deum chanté en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles et dans les cathédrales des villes de provinces. Depuis 2001, par souci de laïcité, une cérémonie civile est également organisée au Palais de la Nation. La quasi-totalité de la famille royale assiste à ce rendez-vous (peut-être le plus important pour la dynastie !)… ce qui permet même de retrouver l’ancien roi Albert II, d’ordinaire très discrets lors des événements officiels. En revanche, le roi et la reine n’assistent pas à l’hommage qui leur est rendu. Nul ne sait ce qu’ils font pendant que les autres célèbrent leur fête.
Ce jour n’est plus aujourd’hui un jour férié officiel, seuls les fonctionnaires sont en congé, à l’exception des enseignants puisque les élèves vont à l’école. Les services publics fédéraux sont donc fermés chaque 15 novembre.
La date du 15 novembre marque aussi la fête de la Communauté germanophone qui a choisi cette date pour montrer son attachement à la Belgique et à la dynastie. Ce jour correspond, en effet, à la Saint-Léopold du calendrier germanique.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 14 novembre 2019
25 août : rassemblement flamingant et néo-nazi
Le traditionnel pèlerinage de l’Yser (Flandre), commémorant la première guerre mondiale, ayant été déplacé au 11 novembre prochain, seule la dissidence la plus nationaliste, dominée par l’extrême droite flamande (ou flamingante) organise désormais un rassemblement à la fin de l’été…
Le traditionnel pèlerinage de l’Yser (Flandre), commémorant la première guerre mondiale, ayant été déplacé au 11 novembre prochain, seule la dissidence la plus nationaliste, dominée par l’extrême droite flamande (ou flamingante) organise désormais un rassemblement à la fin de l’été, comme c’était le cas depuis 1920. Cette « Veillée de l’Yser » (Ijzerwake) qui attire traditionnellement quelque 5000 personnes est l’occasion, sous prétexte de commémorer les morts de la Grande guerre, de réclamer haut et fort l’indépendance de la Flandre. Elle permet en outre aux différentes composantes de la mouvance néo-nazi en Flandre de compter leurs forces.
La journée débute à Ypres (Ieper, en flamand), Van Raemdonckstraat à 11 heures, par des discours politiques enflammés et un buffet. La marche proprement dite commence à 13h30.