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1788, Australie, Fondation du pays, 6 mars Bruno Teissier 1788, Australie, Fondation du pays, 6 mars Bruno Teissier

6 mars : l'île de Norfolk célèbre l’installation de ses premiers habitants

Chaque 6 mars, l’île de Norfolk, dans le Pacifique Sud, commémore l’arrivée de ses tout premiers habitants, le 6 mars 1788. Ce jour férié est connu sous le nom de Norfolk Foundation Day.

 

Chaque 6 mars, l’île de Norfolk célèbre l’arrivée de ses tout premiers habitants, le 6 mars 1788. Ce jour férié est connu sous le nom de Norfolk Foundation Day.

Les États-Unis, nouvellement indépendants, n’acceptant plus d’accueillir les condamnés au bagne des tribunaux britanniques, Londres a dû trouver de nouvelles destinations pour installer ses bagnards. Les premiers sont arrivés à Botany Bay, sur la côte australienne le 26 janvier 1788, la date est d’ailleurs devenue la fête nationale australienne. Six semaines plus tard, un autre groupe composé de condamnés et d’hommes libres débarque à Norfolk, une île située à l’est de l’Australie, entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Découverte par James Cook en 1774, elle était totalement inhabitée. Elle est devenue l’une des colonies pénitentiaires du Royaume-Uni, certains habitants actuels sont les descendants des bagnards des XVIIIe et XIXe siècles, les « Fist Fleeters ». Leur tâche était d’exploiter les forêts de pins, le célèbre pin de Norfolk qui orne aujourd’hui des jardins dans le monde entier, et de cultiver une variété de lin destinée aux toiles des bateaux.

Chaque 6 mars, pour la fête nationale de Norfolk, on rejoue la scène du débarquement en costume d’époque. L’événement mémoriel est devenu une attraction touristique. Ainsi chaque 6 mars à 10 h 30, les habitants et les visiteurs se rassemblent à Kingston près d'Emily Bay et du moulin à sel pour célébrer le Jour de la Fondation. L’île de Norfolk (2 200 habitants) est aujourd’hui une province autogérée de l’Australie.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 mars 2024

 
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Australie, fête du travail Bruno Teissier Australie, fête du travail Bruno Teissier

2 octobre : la fête du travail à Canberra et à Sydney

Aujourd’hui, premier lundi d’octobre, dans le Territoire de la capitale australienne, en Australie-Méridionale et en Nouvelle-Galles du Sud, c’est Labor Day. On célèbre l’obtention de la journée de huit heures de travail.

 

En Australie, la Fête du Travail (Labor Day) célèbre les conquêtes du mouvement syndical, notamment l’obtention de la journée de travail de huit heures. Dans la plupart des pays, la Journée internationale des travailleurs (le 1er mai) est fériée, mais pas en Australie, ni dans les autres pays anglo-saxons. Chacun de ces pays a sa fête des travailleurs et en Australie, la date date varie même selon les États. Aujourd’hui, premier lundi d’octobre, c’est dans le Territoire de la capitale australienne, en Australie-Méridionale et en Nouvelle-Galles du Sud que l’on fête Labor Day avec un jour férié.

Le mouvement ouvrier australien a commencé à se structurer au milieu du XIXe siècle. À l’époque, la plupart des ouvriers travaillaient jusqu’à 14 heures par jour avec un seul jour de congé par semaine, le dimanche. Ils ne bénéficiaient ni de congés de maladie ni de vacances et les employés pouvaient être licenciés à tout moment sans raison valable.

Le 18 août 1855, les membres de la Sydney Stonemasons Society lancèrent un ultimatum informant leurs employeurs qu'ils ne travailleraient que huit heures par jour, après une période de transition de six mois. Cependant, certains travailleurs ne voulaient pas attendre aussi longtemps. Ils se sont mis en grève de manière préventive et ont immédiatement obtenu la journée de huit heures. Le 1er octobre 1855 , ils célébrèrent leur victoire par un dîner. C'est pourquoi la Fête du Travail à Canberra et dans la majeure partie du pays, est célébrée début octobre. En 2023, elle tombe ce 2 octobre.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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Australie, aborigène, réconciliation nationale, 26 mai Bruno Teissier Australie, aborigène, réconciliation nationale, 26 mai Bruno Teissier

26 mai : le National Sorry Day en Australie

Le peuple aborigène d’Australie a attendu ce jour pendant des décennies. Cette Journée nationale du pardon (Sorry Day) dont c’est seulement la 15e édition, est un peu sa revanche sur l’histoire. Jusqu’en 1967, les Aborigènes n’avaient aucune existence légale, les recensements ne les prenaient pas en compte, ils n’avaient aucun droit. Leurs enfants leur étaient retirés afin d’éradiquer leur culture… Des excuses gouvernementales ont finalement été prononcées en 2008.

 

En Australie, c'est la Journée nationale du pardon (National Sorry Day). Chaque année, depuis 2008, le 26 mai, le National Sorry Day reconnaît les mauvais traitements infligés par le gouvernement aux aborigènes et aux insulaires du détroit de Torres, séparés de force de leurs familles et de leurs communautés.

Demain commence la Semaine de réconciliation nationale (National Reconciliation Week) (27 mai – 3 juin) dont le thème de cette année est « Soyez une voix pour les générations ».  Le 27 mai est l’anniversaire du référendum de 1967 qui permit aux Aborigène d’être reconnus comme des citoyens australiens à part entière. Jusqu’en 1967, ils n’avaient aucune existence juridique. Les recensements de la population ne les prenaient même pas en compte, comme s’ils n’existaient pas. L’article de la Constitution qui stipulait que le gouvernement fédéral pouvait faire des lois pour tout le monde sauf les Aborigènes a été modifié en 1967. Il faudra toutefois attendre le 3 juin 1992 pour que l’arrêt Mabo marque le début de l'élaboration du statut des Natifs et de leurs droits. 

Le peuple aborigène a attendu ce jour pendant des décennies. Ce Sorry Day est un peu sa revanche sur l’histoire. Derrière l’image idyllique d’un pays réconcilié, il y a une tragédie, dénoncée officiellement, le 13 février 2008 devant le Parlement par Kevin Rudd, premier ministre qui présenta ses excuses aux Aborigènes pour les injustices et les mauvais traitements subis depuis deux siècles et, plus précisément, pour la « génération volée », ces enfants  enlevés de force à leurs parents et confiés à des institutions ou des familles blanches (environ 100 000 enfants jusque dans les années 1970). Si ces excuses n’ont pas été accompagnées d’indemnisation, le gouvernement a toutefois promis d’aider les Aborigènes, très affectés par le chômage, l’alcoolisme et dont l’espérance de vie reste inférieure de 17 ans à celle d’un Australien non-autochtone. Beaucoup d’Australiens ont découvert cette histoire qui n’était pas enseignée, certains la refusent encore.

Les choses bougent, en mai 2019, a été prononcé un verdict historique. La Haute Cour de Justice d’Australie a pour la première fois statué sur l’indemnisation des Aborigènes spoliés, mettant un terme à une procédure ouverte en 1999. Dans sa décision délivrée le 13 mars 2019, elle assure que les Aborigènes spoliés de leurs terres seront désormais indemnisés pour « perte et souffrance culturelles ». Dans le cas présent, le Territoire du Nord se voit obligé de payer 2,5 millions de dollars australiens (1,6 million d’euros) aux communautés plaignantes.

Chaque année depuis 1997, le 26 mai (veille de l’anniversaire du référendum de 1967), l'ENIAR (European Net for Indigenous Australians Rights) consacre une journée à l'événement : conférences, films, etc. Cette initiative mémorielle a été reprise au niveau national en 2008, l’année des excuses publiques du gouvernement.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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Une des trois affiches produites par le Batchelor Institute pour commémorer le jour où le Premier ministre australien Kevin Rudd a présenté ses excuses à la génération volée (Stolen generation)

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26 janvier : Australia Day ou Invasion Day ? La fête nationale controversée des Australiens

Ce 26 janvier est la fête nationale de l’Australie, la journée est toujours très festive en plein cœur de l’été austral. Mais pour les Aborigènes cet anniversaire de la fondation du pays par les Européens est avant tout un jour de deuil et de colère. Faut-il alors en changer la date ?

 

L’Australie célèbre aujourd’hui sa fête nationale, ce 26 janvier, dans des conditions presque normales. Comme chaque année, sont prévues des barbecues communautaires sur fond de musique live, des expositions de voitures anciennes, des étals de marché, des grésillements de saucisses, des courses de kayak... C’est l’été austral.

Ce soir, à la nuit tombée, l’Australie va retentir de feux  d’artifices, cette journée d’été, où il peut faire très chaud, est à  la fois festive et patriotique. On commémore l’installation le 26 janvier 1788 des premiers Européens sur les côtes de l’Austra­lie : la fondation  d’un bagne dans la baie de Sydney. Ce jour-là, le capitaine Arthur Phillip proclamait la souveraineté britannique sur cette nouvelle terre aussitôt déclarée Terra Nullis (terre inhabitée).

Australia day est aussi l’occasion de remettre des prix et des décorations en tous  genres, aux citoyens qui se sont distingués. La journée est fériée depuis 1994, mais tout le monde n’est pas à la fête. Pour certains, c’est même un jour de deuil : la date a été baptisée « Invasion Day » en 1972, par les Aborigènes.  Depuis la fête nationale de cette année-là, ils occupent chaque année la pelouse de l’ancien parlement par un village de tentes.  Cette « ambassade aborigène » est là pour revendiquer leurs droits. Les Aborigènes étaient un million à l’arrivée des Européens. Plus de deux siècles plus tard, ils sont moins d’un demi-million, dans un pays qui compte 25 millions d’habitants. 80% sont illettrés, la plupart vivent d’un revenu minimum social…  En 2008, le Premier ministre a formulé des excuses mais  n’a pas changé la date de la fête nationale.

#changethedate («Abolissez la date !») est le mot-dièse de cette revendication qui chaque année se fait de plus en plus pressante. Comment peut-on faire débuter l’histoire de l’Australie il y a 236 ans, alors que des hommes et des femmes y vivent depuis 65 000 ans ? Politiquement, ces Aborigènes n’existaient pas. Jusqu’en 1967, ils n’étaient même pas comptabilisés lors des recensements. Et bien sûr, n’avaient pas le droit de vote. Une partie des Australiens admet aujourd’hui la pertinence de leurs revendications. Mais en même temps, se disent attachés à la date du 26 janvier et ne veulent pas en changer. L’Australie commence à peine à prendre la mesure des horreurs commises durant la colonisation envers les populations aborigènes. Certains voient aussi dans cette date l’occasion, au moins une fois dans l’année, de se rappeler quel a été le prix de la colonisation. Une journée pour que s'exprime ce qui reste de la culture aborigène : le 26 janvier, ce n’est pas très cher payé. Loin de ce genre de débat, en réalité, une majorité d’Australiens profite avant tout de cette journée de congés pour aller à la plage ou partir en week-end prolongé.

Les Aborigènes du continent australien et les insulaires de l’archipel du détroit de Torres demandent à être spécifiquement mentionnés dans la constitution australienne. Ils demandent aussi à avoir une voix (The Voice) garantie au Parlement australien. Le Premier ministre s’est engagé à organiser un référendum sur le sujet d’ici la fin de l’année 2023. Le résultat n’est pas acquis.

Le site officiel de l'Australia Day

Le Facebook du WAR Warriors of the Aboriginal Resistance, un mouvement d’activistes qui manifeste chaque 26 janvier pour commémorer la mémoire des résistants aborigènes  

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 25 janvier 2021

 
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2010, Australie, LGBT Bruno Teissier 2010, Australie, LGBT Bruno Teissier

26 août : les Australiens s'habillent violet en soutien à la communauté LGBT

Des milliers d'Australiens portent du violet le dernier vendredi d'août pour soutenir la communauté LGBTQIA+, en particulier les jeunes homosexuels, et célébrer la diversité. Le Wear It Purple Day est observé chaque année depuis 2010.

 

Des milliers d'Australiens portent du violet le dernier vendredi d'août pour soutenir la communauté LGBTQIA+, en particulier les jeunes homosexuels, et célébrer la diversité. Le Wear It Purple Day est observé chaque année depuis 2010.

La campagne Wear It Purple a été co-fondée par Katherine Hudson et Scott Williams en 2010 en réponse au suicide de Tyler Clementi, un étudiant américain qui a été victime d'intimidation par son colocataire et a sauté du pont George Washington le 22 septembre 2010, ainsi comme des histoires d'autres adolescents homosexuels qui se sont suicidés après avoir été victimes d'intimidation et de harcèlement en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Leur objectif principal était de soutenir les jeunes homosexuels et de leur montrer qu'il y a de l'espoir et que ça s'améliore.

La première journée Wear It Purple a été célébrée le 15 octobre 2010. Il a reçu le soutien du ministre de la Santé, du ministre de l'Éducation, des députés de presque tous les partis, de la Fédération des enseignants, de RU OK ? (organisation à but non lucratif de prévention du suicide) et Coming Out Australia. En 2011 et 2012, le Wear It Purple Day a eu lieu début septembre. Sa date actuelle, le dernier vendredi d'août, a été adoptée en 2013.

Le site officiel : https://www.wearitpurple.org

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1992, Australie, 3 juin, 10 mars, aborigène, Premières nations Bruno Teissier 1992, Australie, 3 juin, 10 mars, aborigène, Premières nations Bruno Teissier

3 juin : Mabo Day, le jour où le droit australien a fini par abolir la notion de Terra Nullius

L’Australie n’était pas inhabitée avant l’arrivée des Européens. Cette évidence historique n’a été reconnue qu’en... 1992, un 3 juin, par la Cour suprême de Canberra

 

L’Australie n’était pas inhabitée avant l’arrivée des Européens. Cette évidence historique n’a été reconnue qu’en... 1992, un 3 juin, par la Cour suprême. Jusque-là, prévalait la notion de « terra nullius », d’une terre qui n’appartenait à personne. Cette révolution juridique est le fruit de 10 ans de combats d’un Aborigène de l’île de Murray, dans le détroit de Torres, un certain Eddie Mabo.

Ce concept juridique, connu sous le nom de « terra nullius », a privé les aborigènes et les insulaires du détroit de Torres de leurs droits traditionnels sur leurs terres et a tenté de rompre les liens avec des cultures remontant à 65 000 ans.

Eddie Mabo est décédé en 1992, environ six mois avant qu'on ne puisse voir les résultats de sa campagne. Son épouse, Bonita Mabo, a suggéré qu’un fête nationale, un Mabo Day, soit célébré le 3 juin 2002, à l'occasion du 10e anniversaire de la décision de la Haute Cour. En 2003, les commissions des aborigènes et des insulaires de Torres ont lancé une pétition pour faire du Mabo Day un jour férié en Australie. Et en 2010, une campagne a été lancée pour faire du 3 juin une fête nationale. Il commémore le jour où les non-autochtones ont eu la possibilité de réparer les dommages causés par la colonisation, ce jour devrait être plus important pour les Australiens que l'anniversaire de la reine.

Cette « Journée de Mabo » est fériée dans la région du détroit de Torres, pas encore dans toute l’Australie où l'on a encore du mal admettre cette réalité historique. 

La décision Mabo a reconnu les droits traditionnels des peuples autochtones sur leurs terres et leurs eaux et a ouvert la voie au titre autochtone en Australie. Il a également reconnu que les peuples autochtones ont occupé l'Australie pendant des dizaines de milliers d'années avant l'arrivée des Britanniques en 1788. Le gouvernement australien a adopté le Native Title Act en 1993 après 52 heures de débat au Sénat, le débat le plus long de l'époque. La loi a établi le cadre permettant aux peuples autochtones de revendiquer un titre autochtone sur les terres de la Couronne. Cependant le Native Title Act comportait plusieurs conditions qui restreignaient la capacité des peuples autochtones à revendiquer des terres occupé en vertu d’un bail pastoral ou d'autres intérêts (minier notamment) qui sont réputés par la loi prévaloir sur le titre autochtone.

La décision Mabo a été, tout de même, saluée comme une victoire capitale pour les droits autochtones. Le Queensland avait tenté de s’en prémunir en adoptant, en 1985, la Queensland Coast Islands Declaratory Act. Cette loi abolissait rétroactivement toute revendication des insulaires sur l’espace maritime. Les gouvernements de plusieurs États ont demandé l'annulation du Native Title Act après qu'une série de revendications territoriales ont été déposées dans tout le pays, dont plusieurs ciblant les capitales.

 
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21 mars : Journée internationale contre la ségrégation raciale

En souvenir du massacre de Sharpeville, l’ONU a fait aussi du 21 mars la Journée internationale contre la ségrégation raciale. Le 21 mars 1960, la police sud-africaine avait tiré sur une foule manifestant pacifiquement contre le pass (passeport intérieur) imposé aux Noirs.

 

En souvenir du massacre de Sharpeville, l’ONU a fait aussi du 21 mars la Journée internationale contre la ségrégation raciale. Il y a 61 ans, jour pour jour, le 21 mars 1960, la police sud-africaine avait tiré sur une foule manifestant pacifiquement contre le pass (passeport intérieur) imposé aux Noirs. On avait relevé 69 morts pour la plupart tués d’une balle dans le dos, parmi eux de nombreux enfants. Cet International Day for the Elimination of Racial Discrimination a été adopté par l’ONU en 1966.

En Afrique du Sud, c’est la Journée nationale des droits de l'homme. Elle commémore les vies perdues dans la lutte pour la démocratie et contre les discriminations en Afrique du Sud durant le régime Apartheid. Ce régime n’a été aboli qu’en 1994.

La journée est particulièrement célébrée en Australie, sous le nom d’Harmony Day. Il est demandé aux Australiens de s’habiller en orange ou au moins de porter un ruban de cette couleur pour marquer leur soutien à la diversité culturelle du pays. Toutefois, certains critiquent que cette journée de lutte contre le racisme se soit transformée en journée de promotion du multiculturalisme en Australie, ce qui dévie la journée de son sens premier. Le racisme à l’état brut n’a pas disparu en Australie, loin de là.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Le massacre de Sharpville

Le massacre de Sharpville

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Australie, Fêtes traditionnelles, 31 décembre Bruno Teissier Australie, Fêtes traditionnelles, 31 décembre Bruno Teissier

31 décembre : festivités de la Saint-Sylvestre

Les premiers à quitter 2020 seront les Néo-Zélandais et les Australiens, précédés de peu par les archipels du Pacifique Sud. Pour l'occasion, Sydney organise un gigantesque feu d'artifice (plus de 80 000 fusées), tiré depuis le Harbour bridge…

 

Les premiers à quitter 2020 seront les Néo-Zélandais et les Australiens, précédés de peu par les archipels du Pacifique Sud. Pour l'occasion, Sydney organise un gigantesque feu d'artifice (plus de 80 000 fusées), tiré depuis le Harbour bridge. Ce spectacle est visible à 15 km à la ronde mais cette année, en raison de la covid-19, les grands rassemblements sont interdits. Simultanément, des bateaux illuminés paradent dans le port. La fête se poursuit en plein air (on est dans l'hémisphère sud, donc en été) et dure toute la nuit.

 
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1861, Australie, évènement sportif, novembre Bruno Teissier 1861, Australie, évènement sportif, novembre Bruno Teissier

5 novembre : la Melbourne Cup

C'est la plus fameuse compétition hippique d'Australie qui se déroule aujourd'hui. Le jour est férié à Melbourne ainsi que dans la capitale fédérale (sous le nom de Family and Community Day)…

 

La Melbourne Cup est la plus fameuse compétition hippique d'Australie qui se déroule aujourd'hui. Le jour est férié à Melbourne ainsi que dans la capitale fédérale (sous le nom de Family and Community Day). Depuis 1861, cette course est disputée sur l'hippodrome de Flemington, à Melbourne, devant quelque 100 à 125 000 spectateurs. Dans le reste du pays, l'événement est très largement suivi à la télévision. Le jour n’est pas férié dans le reste de l’Australie, mais on peut dire que le pays entier s’arrête, le temps de la course.

La veille, le défilé traditionnel parcourt les rues de Melbourne de Swanston Street à Federation Square. Signe des temps, cette année, des centaines de personnes en colère contre le traitement réservé aux anciens chevaux de course ont manifesté sur le parcours de la parade équestre. Les mêmes manifestant seront aux abords de l’hippodrome pendant la course.

Sinon, pour les plus traditionalistes, l’usage est de porter un bleuet à la boutonnière du revers de son costume.

 
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