L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
25 mars : la Journée de la grue en Suède
Dans le sud-est de la Suède, une vieille tradition toujours vivante consiste à attendre l’arrivée des grues, un évènement qui annonce le printemps. Ailleurs en Suède, c’est le jour des gaufres.
Dans le sud-est de la Suède, au Småland, Blekinge, Värmland, Öland… et même jusqu’au Danemark, une vieille tradition toujours vivante consiste à attendre l’arrivée des grues, un évènement qui annonce le printemps. Cet oiseau passe l’hiver sur le littoral du Maghreb ou en Espagne et retourne dans le nord de l’Europe dans le courant du mois de mars. Cette fête est appelée Trandagen ou la Journée de la grue. Les enfants font un dessin pour souhaiter un bon accueil à l’oiseau migrateur, on laisse une fenêtre ouverte pendant la nuit du 24 au 25 mars. Avec un peu de chance la grue apportera un petit cadeau ou au moins quelques bonbons, en forme d’œuf. Pour cela, la tradition veut que l’on laisse une chaussette suspendue près de son lit…
Cette fête agraire du retour de la lumière remonte à plusieurs siècles. Avec le jour de l'Annonciation, l'agriculture reprend son cours. Dans les anciennes communautés agricoles, l’année était divisée en quatre périodes. La première de l’année commençait le jour de l’Annonciation (25 mars) et durait jusqu’à la Saint-Jean (24 juin).
Ailleurs en Suède (mais aussi en Norvège et au Danemark), le 25 mars, jour de l’Annonciation est aussi la journée des gaufres (våffeldagen). On raconte que c’est une simple question de phonétique. Vårfrudagen , qui signifie « Jour de Notre-Dame » (la fête de l'Annonciation), sonne comme våffeldagen (« jour de la gaufre »).
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 25 mars 2025
Selon la tradition, la grue distribue des bougies.
17 janvier : il y a 80 ans Raoul Wallenberg disparaissait au Goulag
Cette Journée Raoul Wallenberg a été instituée par le gouvernement du Canada pour rendre hommage, chaque 17 janvier, au diplomate suédois qui a sauvé la vie de dizaines de milliers de Juifs hongrois. De son côté, le Conseil de l’Europe a créé un prix décerné autour du 17 janvier pour perpétuer sa mémoire.
Une Journée Raoul Wallenberg a été instituée par le gouvernement du Canada pour rendre hommage, chaque 17 janvier, au diplomate suédois qui a sauvé la vie de dizaines de milliers de Juifs hongrois. De son côté, le Conseil de l’Europe a créé un prix décerné autour du 17 janvier pour perpétuer sa mémoire.
Avant son arrivée à la légation suédoise de Budapest à la mi-juillet 1944, quelque 430 000 Hongrois juifs avaient été déjà déportés vers Auschwitz. Sans aucune aide de la communauté internationale, Raoul Wallenberg parviendra à en sauver environ 100 000 juifs en six mois par des astuces et des coups de bluff, profitant de son statut de diplomate d’un pays neutre. Il a fourni des « passeports de protection » (Schutzpasses) à plus de 4 000 personnes juives. Il a aménagé des hôpitaux et des garderies, il mettra en place des soupes populaires et plus de 30 maisons protégées par l’ambassade suédoise où les juifs hongrois pouvaient se cacher. Quand des milliers de personnes juives seront contraintes à entreprendre la marche de la mort en novembre 1944, R. Wallenberg interviendra personnellement et à plusieurs occasions afin de sauver autant de personnes qu’il le pourra. Alors que les nazis avançaient vers Budapest et menaçaient de faire exploser le ghetto de la ville et de liquider les Juifs restants, il avertit les généraux nazis qu'ils seraient tenus responsables et traduits en justice, voire exécutés, pour leurs crimes de guerre et leurs crimes contre l'humanité.
Quand les Soviétiques ont libéré Budapest, Raoul Wallemberg a été arrêté et envoyé au Goulag, on ignore la date de son décès. Mais on connaît la date de son arrestation par les Russes : le 17 janvier 1945, qui est aussi celle de la disparition du diplomate suédois. Ni l’URSS ni plus tard la Russie n’ont accepté de donner la moindre information sur le sort de ce héros de la Seconde Guerre mondiale.
En 1985, Raoul Wallenberg s'est vu accorder le titre de citoyen d'honneur du Canada. En 2000, une loi a été votée prévoyant que dans l'ensemble du Canada, le 17 janvier de chaque année est désigné comme la « Journée Raoul Wallenberg ». Chaque 17 janvier les autorités canadiennes invitent toute la population à réfléchir sur la bravoure, la bienveillance et la compassion dont a fait preuve Raoul Wallenberg ainsi qu’à réitérer l’engagement des Canadiens à bâtir un pays encore plus fort et plus inclusif.
À l'initiative du Gouvernement suédois et du Parlement hongrois, le Conseil de l'Europe a créé le Prix Raoul Wallenberg, afin de perpétuer la mémoire des accomplissements hors du commun de ce diplomate suédois. Il est décerné depuis 2014, autour du 17 janvier, et récompense tous les deux ans les accomplissements humanitaires exceptionnels d'une personne, d'un groupe de personnes ou d'une organisation. En 2024, il a été décerné à Neva Tölle, une militante croate œuvrant pour la protection des femmes contre la violence domestique. Antérieurement, le prix Raoul Wallenberg avait récompensé les réalisations d’Elmas Arus (2014), une jeune réalisatrice rom de Turquie ; l’association grecque Agalià (2016), œuvrant sur l’île de Lesbos ; le Centre européen pour les droits des Roms basé à Budapest (2018) ; une pédiatre syrienne, Amani Ballour (2020) ; et Vincent Raj Arokiasamy (2022), un défenseur de la population défavorisée des « intouchables » en Inde.
Raoul Wallenberg a aussi été fait citoyen honoraire des États-Unis (qui lui dédie une journée, le 5 octobre), de l’Australie, de la Hongrie et bien sûr d’Israël. En revanche, la Suède qui n’a jamais été très à l’aise avec la Shoah, a longtemps été très discrète sur le sort subi par son diplomate. Elle a attendu 2001 pour reconnaître ses manquements, le gouvernement suédois avait alors présenté des excuses publiques à la famille de Wallenberg. En 2012, l’année où il aurait dû célébrer son 100e anniversaire, la Suède a organisé une année de commémoration en sa mémoire. Désormais, elle se souvient de son héros chaque 27 août, journée nationale de l'égalité des droits et du courage civique.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 janvier 2025
timbre poste canadien de 1,85 dollar émis en janvier 2013
24 février : la Journée des Finlandais de Suède
En Finlande, il existe depuis longtemps une Journée de la culture suédoise. Les Finlandais de Suède (un demi-million de personnes au moins) ne voulaient pas être en reste. En 2010, on a fini par créer une Journée des Finlandais de Suède..
En Finlande, il existe depuis longtemps une Journée de la culture suédoise. Les Finlandais de Suède (un demi-million de personnes au moins) ne voulaient pas être en reste. En 2010, on a fini par créer une Journée des Finlandais de Suède (Sverigefinnarnas dag ou Ruotsinsuomalaisten päivä) qui a été célébrée pour la première fois le 24 février 2011. Divers événements sont organisés dans de nombreuses villes suédoises, notamment Stockholm, Eskilstuna, Göteborg, Nykvarn et Västerås, des spectacles de danse, de musique et de théâtre, des rencontres avec des auteurs, des événements et des activités pour les enfants, etc.
La date choisie pour cette journée est l’anniversaire du folkloriste finlandais Carl Axel Gottlund (1796-1876). Celui-ci est né en Finlande mais est venu en Suède en 1816 pour étudier les langues classiques, l'histoire, les sciences naturelles et la philosophie à l'Université d'Uppsala. Il a effectué des voyages réguliers dans les régions de Suède habitées par les Finlandais pour recueillir le folklore finlandais. Au début des années 1820, Gottlund prit publiquement position contre la suédification et fit campagne pour la création d'une Finlande autonome ; son activisme politique a même failli lui valoir son expulsion de Suède.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 février 2024
Le drapeau des Suédé-finlandais, un mix des deux drapeaux nationaux
13 janvier : les Suédois jettent leur arbre de Noël
En Suède et en Finlande, c’est la Saint-Knut, le jour où l’on dépouille l’arbre de Noël de ses décorations avant de le jeter par la fenêtre. Cette fête marque la fin des festivité de Noël.
En Suède et en Finlande, c’est la Saint-Knut (Knutsfest ou Knutsdans), le jour où on pille l’arbre de Noël (julgransplundring) et on se partage les friandises qui s’y trouvaient encore. Par tradition, on jetait ensuite le sapin dépouillé de toute décoration , par la fenêtre. Si on le fait encore, c’est pour l’emporter ensuite vers un cimetière de sapin mis en place par la municipalité en vue de son recyclage ou alors, on le garde dans un coin du jardin pour le brûler la nuit de Walpurgis. Chaque année, depuis le XVIIe siècle, le 13 janvier marque la fin de la période ds fêtes de Noël. Jadis les enfants courraient de maison en maison en criant ropa ut julen, annonçant que Noël était fini et mendiant quelques friandises. Au XXe siècle, la Saint-Knut est devenue une fête des enfants et des bonbons. C’est aussi le jour où les municipalités éteignent le sapin public tout en organisant une fête. Dans certaines régions, la fête est connue sous le nom de Julgransskakning (“secouer l'arbre de Noël”).
La fête était à l'origine destinée à célébrer le duc danois Canute Lavard. Au Moyen Âge, la célébration s'est déplacée vers le roi martyr Canut IV du Danemark (Knut en danois), saint patron du Danemark et des Knutsgillen (" les guildes de Knut "), une forme de sociétés commerciales médiévales. Les corporations organisaient parfois des bals.
Canute Lavard ( Knud Lavard en danois et Knut Levard en suédois) était un prince danois chevaleresque et populaire et le premier duc de Schleswig. Il a été assassiné par son cousin Magnus (qui serait plus tard couronné roi Magnus I de Suède) qui voulait usurper le trône danois. La mort de Canut a provoqué une guerre civile qui a été remportée par le fils posthume de Canut, Valdemar, qui a été couronné roi Valdemar Ier de Danemark.
Le sort de Canut et le triomphe de son fils conduisent à sa canonisation en 1170. Le jour de sa mort, le 7 janvier, devient la Saint-Knut. Comme le jour de la fête de Saint-Knut coïncidait à peu près avec l'Épiphanie célébrée le 6 janvier, les deux jours fériés se confondaient. Pour éviter une nouvelle confusion, le jour de la Saint-Knut a été déplacé au 13 janvier en 1680. Cette date serait une référence à d’ancienne fêtes vikings, dit-on.
La Saint-Knut n’est pas fêtée au Danemark, elle l’est en Suède et en Finlande, même si aujourd’hui, elle ne l’est plus avec la même ferveur qu’au milieu du XXe. Ce jour est aussi appelé « Tjugondag jul » (le vingtième jour après Noël), mais il est plus souvent désigné sous les termes « Tjugondag Knut », « Knutomasso » ou encore « Knutsdagen ».
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 janvier 2024
source : royal djurgarden
3 mars : une performance sportive et patriotique suédoise
Ce matin à 7h45, pour la 100e fois 15000 skieurs vont s’élancer en 10 vagues successives pour 90 km d’une course de fond. La plus ancienne, mais aussi la plus difficile au monde. Plusieurs dizaines de nations sont représentées au départ…
La Vasaloppet se déroulera comme prévu, le 7 mars, mais avec seulement 400 participants contre jusqu'à 60 000 certaines années. Cette course mythique de ski de fond sera réservée aux champion(e)s de réputation internationale. Son annulation pour cause de Covid était difficilement envisageable étant donné le symbole, sportif mais surtout national qu’elle représente.
C’est à la fois la plus ancienne, la plus longue et la plus difficile au monde dans sa discipline. Chaque année, plusieurs dizaines de nations sont représentées au départ et sa réputation est mondiale. Pourtant à l’origine cette épreuve a été créée comme un événement propre à la Suède, l’équivalent d’une fête nationale dans un pays qui en a été longtemps dépourvue.
Sa création, en 1922, se conjuguait avec la célébration du 400e anniversaire de la libération de la Suède par Gustav Eriksson, de la noble famille des Vasa. L’histoire, un peu empreinte de légende, raconte que ce jeune noble parcourrait le pays pendant l’hiver 1521 pour tenter de provoquer un soulèvement du peuple suédois contre le joug danois. Norvège, Suède et Danemark s’étaient retrouvés regroupés sous une même couronne et étaient tous trois dirigés depuis plus d’un siècle par Copenhague. Les Suédois supportaient mal cette tutelle danoise très condescendante à leur égard.
Partout, on écoutait le jeune Gustav Eriksson avec sympathie, mais jamais personne ne bougeait. On dit qu’il prononça son dernier discours dans la petite localité de Mora. Découragé par la passivité de son auditoire, il s’est enfui seul à ski en direction de la Norvège. Mais, parvenu à Sälen, il entendit les cris de paysans de Mora qui s’étaient finalement décidés à le rejoindre. Ensemble, ils délivreront le pays… La Vasaloppet (« la course de Vasa ») reprend l’itinéraire de celui qui deviendra roi de Suède sous le nom de Gustav Ier Vasa. Et, comme cette course eut lieu, il y a exactement, 500 ans, en mars 1521, il n’était pas question d’annuler un tel anniversaire, covid ou pas.
Pour l’édition 2021, des modifications sont prévues cependant : le point de départ de Sälen sera déplacé vers le terrain de sport de Tjérnheden et la ligne d’arrivée sera aménagée vers le beffroi de Mora pour l’élite des sportifs. Pas de douche, ni de vestiaire. À la dure comme jadis !
La course se fera également sans spectateur, mesures sanitaires oblige, mais la piste reste ouverte à des groupes de 300 skieurs au maximum. Ceux-ci sont invités à prendre part à une version plus courte de la Vasaloppet. Les organisateurs l’ont appelé Vasaåket 2021, elle compte quatre distances - 10, 30, 45 et 90 km - qui peuvent être parcourues du vendredi 12 février au dimanche 7 mars. 25 000 personnes se sont inscrites.
En 1521, Gustav aidé des habitants de la Dalécarlie a entrepris la reconquête du pays. La bataille contre l’armée du roi Christian de Danemark a duré deux ans et demi. Finalement, le 6 juin 1523, lors d'une assemblée nationale réunie à Strängnäs, Gustav Eriksson Vasa a été élu roi d'une Suède, désormais libre. La date du 6 juin a été choisie en 1983 comme fête nationale de la Suède, mais elle n’est fériée que depuis 2005. La Vasaloppet, créée en 1922, à l’initiative d’un journaliste, est une célébration nationale finalement bien plus ancienne. Cette année, c’est la 100e éditions.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 mars 2021
6 février : la fête nationale des Lapons (ou Samis)
Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe, fête aujourd’hui sa culture et son unité par delà les frontières.
Chaque année le 6 février est un grand jour en Laponie, c’est l’occasion de sortir la gákti, le costume folklorique et de chanter le Sámi soga lávlla l’hymne du peuple sami, écrit par Isak Saba, le premier député norvégien d’origine samie, en 1906. L’an dernier, le 6 février, la reine Silvia et le roi Carl XVI Gustaf de Suède leur avaient, en personne, rendu visite par -15°. Mais, cette année, en raison de l’épidémie de covid, la cérémonie est organisée à Stockholm et diffusée sur YouTube.
Les Lapons, appelés Samis localement, sont la dernière minorité autochtone d’Europe. Comme les Inuits du Canada ou les Aborigènes d’Australie, leur reconnaissance culturelle est récente. Ils ont été maltraités jusqu’au milieu du XXe siècle, leur langue interdite, les femmes stérilisées, les chamans persécutés et leurs territoires pillés par les compagnies minières et forestières. C’était un peuple d'éleveurs de rennes et de chasseurs. Autrefois, le renne leur offrait tout ce dont ils avaient besoin pour leur survie : viande et graisse pour la nourriture, peaux et cuir pour l'habillement. Leur vie était rythmée en huit saisons selon le cycle de vie de l'animal. Mais, aujourd'hui, ils ne sont plus que 10% à vivre de l'élevage.
Un début d’organisation politique s’est opéré au début du XXe siècle, le 6 février 1917, alors que l’Europe était à feu et à sang et que la révolution couvait à Pétrograd, 150 Sames de différents groupes de Suède et de Norvège, se réunissaient dans une église méthodiste de Trondheim en Norvège pour évoquer les problématiques en lien avec leur peuple. C’est l’anniversaire de cette première rencontre internationale qui est célébré aujourd’hui, depuis l’instauration de cette fête nationale samie (Sámi álbmotbeaivi) en 1992. Il leur a fallu attendre jusqu’aux années 1980 pour l’obtention de droits politiques, l’élection de parlements locaux en Laponie norvégienne, suédoise et finlandaise reconnus par les autorités. Celui des Sames de la péninsule de Kola, en Russie, n’est pas encore officiel.
Cette nation qui a, aujourd’hui, en partie perdu sa langue (seuls 40% des Lapons parlent le same), ne représente plus que 80 à 100 000 personnes, les autres se sont fondus dans la population des pays nordiques. Ce n’est pas facile de peser politiquement quand on est si peu nombreux et répartis sur quatre États. En particulier quand il s’agit de lutter contre l’industrie minière, très lucrative mais qui a aussi créé d'énormes dégâts. La région arctique renferme d’importantes réserves d’uranium, d’or, de diamant, de zinc, de platine et de nickel, ainsi que du gaz et du pétrole. Tout comme en Australie, la logique économique et la préservation de l'espace vital d’un peuple s’affrontent. Les Lapons ont le sentiment qu’aujourd’hui, on les entend, on valorise enfin leur culture, mais qu’on ne les écoute pas vraiment.
On peut toutefois noter quelques avancées récentes, en Norvège, le Finnmark, la région septentrionale est depuis 2005 cogérée par les Samis. En 2016, après une âpre lutte judiciaire, un village sami de Suède a récupéré les droits exclusifs pour le contrôle de la chasse et de la pêche dans sa région. La Finlande a révisé sa législation sur la gestion des forêts l’année dernière, mais une clause qui prévoyait de ne pas affaiblir la culture same n’a, finalement, pas été intégrée dans la version finale de la législation. En Russie, on n’a jamais tenu compte de leurs revendications autres que linguistiques. Le peuple lapon est toujours en lutte, le 6 février est l’occasion pour lui de se montrer uni à travers les frontières étatiques.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 février 2021