L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
20 juin : Journée mondiale des réfugiés
Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.
Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Soudanais du nord migrant vers le sud de leur pays, Nigériens ou Tchadiens ayant fui les violences en Libye, Syriens déplacés au Liban, Afghans réfugiés au Pakistan... et à présent plusieurs millions d’Ukrainiens et des dizaines des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza, réfugiés dans l’enclave qui leur sert de prison : tous ont leurs droits sont protégés par le HCR (haut commissariat aux réfugiés) dont le but est de veiller à l’application de la Convention Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés.
Des ONG, partout présentes, répondent à leurs besoins vitaux tout en leur permettant de développer leurs propres moyens de subsistance. Mais elles travaillent aussi auprès des populations accueillantes afin de minimiser l’impact des réfugiés sur elles, point crucial dans le règlement d’une situation qui n’est toujours censée être que provisoire.
Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés. L’une des plus connues est la Journée africaine des réfugiés, célébrée le 20 juin dans plusieurs pays. En témoignage de solidarité avec l’Afrique, le continent qui abrite le plus grand nombre de personnes déplacées, l’ONU a fait du 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 juin 2024
6 février : la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines
En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. D’où l’urgence d’agir. #EndFGM
Cette journée fait référence à un discours de Stella Obasanjo, première dame du Nigeria et porte-parole de la campagne contre les mutilations génitales féminines, le 6 février 2003, lors de la Conférence organisée à Addis-Abeba sur la question. La même année, l'ONU instaurait la Journée de tolérance zéro à l'égard des MGF (mutilations génitales féminines), fixée au 6 février de chaque année.
En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. Pourtant, depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige un programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales. Au fil des ans, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. L'année dernière, le programme commun a soutenu plus de 11 000 organisations, dont 83 % étaient des organisations de terrain travaillant en partenariat avec des coalitions et des mouvements dirigés par des survivants, préconisant des changements dans les politiques et les lois, et défendant des changements dans les normes sociales et les normes de genre.
« Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 », telle était le mot d’ordre de la journée du 6 février 2023.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 février 2024
10 décembre : la Journée mondiale des droits humains
C’est la Journée mondiale des droits de l'homme, jour anniversaire de la déclaration universelle adoptée le décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. Un 74e anniversaire un peu morose, même si les progrès sont considérables depuis cette époque.
C’est la Journée mondiale des droits de l'homme, jour anniversaire de la déclaration universelle adoptée le 10 décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. Le texte rédigé par René Cassin est le plus traduit au monde : 512 langues de l'abkhaze au zoulou, symbole de son universalité.
Les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont, au fil des décennies, adopté la Déclaration universelle. Mais aucun ne l’applique totalement. La Déclaration universelle n’est pas un traité. En l’adoptant, les États proclament des droits sans avoir à se conformer à des obligations juridiques.
Le succès du modèle chinois de développement, qui se construit contre les droits humains, gagne hélas du terrain dans les esprits, notamment dans les pays émergents. Dans les pays autoritaires, comme la Russie, la Turquie, la Chine, le Venezuela, Égypte…(la liste est longue), la violation des droits humain n’est plus sanctionnée. Israël refuse ses visas au personnel de l’ONU en charge des droits de l’homme… Un bien morose 74e anniversaire, même si les progrès sont considérables depuis 1948.
Critiquée sur le thème des droits de l’homme, la Chine riposte en organisant chaque année un forum des droits de l’homme Sud-Sud qui des officiels de plusieurs dizaines de pays afin d’imposer sa propre conception des droits de l’homme basée sur le développement économique et non sur les libertés individuelles. La 10e édition a eu leu à Pékin, le 26 juillet dernier.
Le thème de la Journée des droits de l’homme de cette année 2022 : “Dignité, liberté et justice pour tous” Le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sera célébré le 10 décembre 2023. En préparation de cet événement phare sera lancée le 10 décembre 2022 une campagne d’une durée d’un an pour mettre à l’honneur la Déclaration en mettant l’accent sur son héritage, sa pertinence et le militantisme qu’elle inspire. Le 10 décembre est l’occasion de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde auquel nous aspirons, d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale et de rappeler notre interconnexion et l’humanité que nous partageons en tant qu’êtres humains.
En Tunisie, Attayar, Ettakatol, Al Jomhouri, Al Qotb et le parti des Travailleurs ont lancé un appel aux Tunisiens à participer à une marche ce 10 décembre 2022. La marche a pour thème « La défense de la démocratie, le refus de la mascarade électorale et la préservation des droits et des libertés publiques et individuelles ». La marche débute à 11h devant le jardin Habib Thameur, à côté de la station de métro "Le Passage" et se dirigera vers l'avenue Habib Bourguiba. La même source a indiqué que le slogan de la marche était « Libertés ! Libertés ! C'en est fini du régime tyrannique ».
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
18 décembre : la Journée de la langue arabe
Avec plus de 300 millions de locuteurs, l’arabe est la cinquième langue parlée au monde et la sixième langue officielle des Nations unies.
Avec plus de 300 millions de locuteurs, l’arabe est la cinquième langue parlée au monde et la sixième langue officielle des Nations unies.
Si la date du 18 décembre a été retenue, c’est parce qu’elle fait référence au 18 décembre 1973, jour où l’arabe est devenue la sixième langue officielle de l'ONU.
Dans la diversité de ses formes, classiques ou dialectales, de l'expression orale à la calligraphie poétique, la langue arabe a donné naissance à une esthétique fascinante, dans des domaines aussi variés que l'architecture, la poésie, la philosophie et la chanson. Elle donne accès à une incroyable variété d'identités et de croyances et son histoire révèle la richesse de ses liens avec d'autres langues. L'arabe a joué un rôle de catalyseur dans la connaissance, en favorisant la diffusion des sciences et philosophies grecques et romaines en l'Europe de la Renaissance. Il a permis un dialogue des cultures le long des routes de la soie, de la côte de l'Inde à la Corne de l'Afrique.
La langue arabe et l’intelligence artificielle (IA) est le thème de la célébration de la Journée mondiale de la langue arabe en 2019, qui se tient au siège de l'UNESCO à Paris le 18 décembre. Plusieurs tables rondes abordent le rôle de l'IA dans la promotion et la préservation de la langue arabe, et les questions relatives à l’informatisation de la langue arabe. La célébration de la Journée de la langue arabe est organisée en coopération avec la Délégation permanente du royaume d'Arabie saoudite et la Fondation Sultan Bin Abdulaziz Al-Saud.
À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) a organisé le week-end dernier, trois jours ludiques et festifs, occasion de découvrir l’enseignement moderne et laïque de la langue arabe dispensé à l'IMA.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
24 octobre : le 75e anniversaire des Nations unies
Pour célébrer ce 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, plus de 180 bâtiments, ponts, musées et monuments parmi les plus emblématiques d'Europe, seront éclairés en bleu - la couleur officielle des Nations Unies - ce 24 octobre 2020.
Pour célébrer ce 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, plus de 180 bâtiments, ponts, musées et monuments parmi les plus emblématiques d'Europe, seront éclairés en bleu - la couleur officielle des Nations Unies - ce 24 octobre 2020. L'initiative est un effort symbolique pour unir les citoyens du monde, promouvoir le langage universel de la paix, du développement durable et des droits de l'homme.
L’Assemblée générale des Nations unies, à New York, ne fait pas office de salle de concert comme à l’accoutumé. Pour des raisons sanitaires, le concert d’anniversaire de l’ONU, proposé cette année par l’Italie, a été enregistré il y a deux jours et peut être écouté sur internet. Quelques discours rituels sont prononcés, notamment celui d'António Guterres, le secrétaire général.
Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation. La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’Homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation. En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.
Cependant, l’ONU fête tristement cet anniversaire, les États-Unis se sont retirés de l’Unesco en 2019, de l’OMS en 2020, en pleine pandémie de Covid-19… Cet activisme forcené du président Trump contre le multilatéralisme affaibli financièrement et politiquement l’organisation mondiale. Espérons que ce funeste personnage ne s’éternise pas à Washington.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2020
29 mai : la journée des Casques bleus de l'ONU
Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Elle constitue aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948.
Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Cette journée existe depuis 2002. Le 29 mais est l’anniversaire de la toute première opération, en 1948, en Israël/Palestine. C’est aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948, dont 102 hommes et femmes en 2019.
Cette année, les Casques bleus doivent faire face à la pandémie de la COVID-19 et protéger les populations civiles dans les pays où ils sont déployés. Ils continuent d’accomplir leur mission du mieux qu’ils peuvent et soutiennent les gouvernements et les populations locales malgré les risques que pose la COVID-19.
La Journée internationale 2020 met en lumière le rôle des femmes sous le thème « Les femmes dans le maintien de la paix : une clef pour la paix » afin de célébrer le 20e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
La première opération de maintien de la paix de l’ONU a été créée le 29 mai 1948, quand le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement au Proche-Orient d’observateurs militaires de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) entre Israël et ses voisins arabes. Depuis cette date, plus d’un million d’hommes et de femmes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix de l’ONU, contribuant à la sécurité et sauvant la vie de millions de personnes. Plus de 95 000 personnels militaires, de police et personnels civils sont actuellement déployés à travers 13 missions de maintien de la paix.
La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU est célébrée au Siège de l’ONU, à New York. Le Secrétaire général dépose une gerbe en l’honneur de tous les Casques bleus qui ont perdu la vie sous le drapeau de l’ONU au cours des sept décennies passées. De plus, la médaille Dag Hammarskjöld est décernée à titre posthume aux Casques bleus tombés au champ d’honneur en 2019. Le prix de la Lauréate de la promotion de l’égalité de genre dans le maintien de la paix sera attribué au cours d’une visio-conférence.
24 octobre : la journée des Nations Unies
Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.
Aujourd’hui, la salle de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, fait office de salle de concert. Avant la musique, quelques discours rituels sont prononcés. Plus tard des manifestations, mettant en scène des enfants sont prévues sur le parvis. Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre est l’anniversaire du jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.
La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation.
En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2019