L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
1er septembre : le Japon face aux catastrophes
Il y a un siècle, un terrible séisme détruisait la région de Tokyo. En ce jour anniversaire, le Japon marque aujourd’hui la “Journée de prévention des désastres”. On entre ces jours-ci dans la saison des typhons qui durent jusqu’en octobre, et il s’agit de sensibiliser la population en cette période de dérèglement climatique.
Chaque 1er septembre, le Japon marque la très officielle Journée de prévention des désastres (防災の日). On entre, en effet, ces jours-ci dans la saison des typhons qui durent jusqu’en octobre, et il s’agit de sensibiliser la population. L’archipel nippon est particulièrement exposé aux catastrophes naturelles, comme les séismes, tsunamis, typhons et éruptions volcaniques. Presque 20 % des séismes de grande ampleur (magnitude 6 et plus) qui secouent la planète se produisent au Japon.
Le 1er septembre est aussi l’anniversaire du séisme qui a dévasté le Kantô, la région de Tokyo, en 1923 (magnitude 7,9 ; 400 000 morts). Ce jour anniversaire est l’occasion, chaque année, de faire des exercices d’évacuation, d’inspecter les lieux désignés comme abris en cas de catastrophe, de renouveler les stocks de nourriture, d’apprendre les gestes qui sauvent... Malgré tout, peu de personnes sont préparées à réagir vite en cas de catastrophe. La lenteur des secours lors du séisme de Koné (6000 morts en 1995), comme lors de celui du 11 mars 2011 (magnitude 8,9 ; 20 000 morts), a montré que les modes de prévention étaient continuellement à repenser, notamment en matière de sécurité nucléaire. Le désastre de Fukushima en est un exemple dramatique. Début août 2024, après une secousse de magnitude 7,1 qui avait fait 15 blessés dans le sud du pays, l’agence météorologique japonaise, avait par précaution émis une alerte concernant un risque de « méga séisme » dans le sud du pays. Cette alerte a été levée le 15 août. « La probabilité que survienne un nouveau tremblement de terre puissant est plus élevée qu’en temps normal, mais cela n’indique pas qu’un séisme se produira avec certitude », avait indiqué l’agence.
La mascotte de la journée est un poisson-chat (namazu en japonais). Ceux-ci sont censés être très sensibles aux séismes. Selon la tradition, l'archipel nippon se trouverait sur le dos d'un poisson-chat géant (Ô-namazu), ce qui expliquerait la fréquence des séismes.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
6 octobre : jour de deuil au Turkménistan
Le Turkménistan se souvient du séisme qui a couté la vie à 176 000 habitants, soit plus de 10 % de la population du pays à l’époque. Le 6 octobre 1948, à 20 h 12, un séisme d'une magnitude 9 sur l’échelle de Richter détruit totalement la ville et la région d'Achgabat.
Aujourd’hui, le Turkménistan se souvient du séisme qui a coûté la vie à 176 000 habitants, soit plus de 10 % de la population du pays à l’époque.
Le 6 octobre 1948, à 20 h12, un séisme d'une magnitude 9 sur l’échelle de Richter frappe la ville et la région d'Achgabat durant 7 secondes. la ville entière est détruite et se retrouve coupée du monde. C’est l’une des 10 grandes catastrophes naturelles du XXe siècle. Elle est peu connue car l’URSS avait refusé toute aide extérieure et a attendu 40 ans pour admettre l’ampleur des destructions et la mort de la grande majorité des habitants de cette ville située très loin de Moscou.
Au Turkménistan, le 6 octobre est férié depuis 1995, c’est un Jour de deuil (Hatyra Guni). Un musée-mémorial a été construit au centre d'Ashgabat. Des milliers de personnes viennent chaque année le 6 octobre s’y recueillir.
La ville, située à la frontière avec l’Iran, a été reconstruite, dans le style soviétique, mais tout en marbre blanc, grâce aux revenus du pétrole.
Cette journée du souvenir sert aussi de Jour de mémoire pour les victimes des guerres, en remplacement de la date du 12 janvier qui lui était consacrée jusqu’en 2014.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
7 décembre : l'Arménie se souvient du séisme de 1988
Les autorités arméniennes, comme la diaspora, commémorent chaque année les presque 30 000 morts (et plus de 500 000 sans abris) causés par le séisme du 7 décembre 1988, à 11h41, de magnitude 6,9 ravageait le nord de l'Arménie, en particulier la région de Leninakan (aujourd'hui, Gyumi). C’était, il y a 30 ans, jour pour jour.
Les autorités arméniennes commémorent chaque année les presque 30 000 morts (et plus de 500 000 sans abris) causés par le séisme du 7 décembre 1988, à 11h41, de magnitude 6,9 ravageait le nord de l'Arménie, en particulier la région de Leninakan (aujourd'hui, Gyumi).
Le désarroi était tel que pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l'URSS, qui vivait ses dernières années, acceptait une assistance étrangère d'urgence. Le séisme a presque entièrement détruit deux villes au nord de l’Arménie : Spitak et Leninakan. C’était, il y a 30 ans, jour pour jour.
En France la diaspora commémore la catastrophe, comme à Valence où le C24 Comité du 24 Avril Drôme-Ardèche appelle le public à un rassemblement devant la stèle du génocide à Valence, œuvre de Toros, square Jean-Manoug Stépanian. Au programme : allumage de bougies, dépôts de gerbes, dont celles du Maire de Valence Nicolas Daragon et du C24 et chant Pour toi Arménie, composé par les jeunes de l’Académie de danses et chants France-Ashtarak-Arménie. Prières.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde