L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
11 juin : la mémoire du dernier séisme meurtrie en France
Il faut remonter à 1909, un 11 juin, pour qu’un séisme fasse autant de morts (46 victimes), de blessés et de dégâts que celui qui a détruit Lambesc en Provence.
Il faut remonter à 1909, un 11 juin, pour qu’un séisme fasse autant de morts (46 victimes), de blessés et de dégâts que celui qui a détruit Lambesc en Provence. Plusieurs quartiers ont été totalement détruits et le clocher de l'église s'est complètement écroulé. Même s'il reste peu de traces de ce drame, celui-ci est encore bien présent dans les esprits des habitants. Ce tremblement de terre a touché Lambesc et Rognes où l’on compte le plus de victimes, mais les communes de Salon, Pélisanne, Saint-Cannat, Puy-Sainte-Réparade, Venelles payent également un lourd tribut. On compte aussi quelque 250 blessés. Des milliers de logements détruits dont 1500 à Aix-en-Provence. Le séisme fut ressenti jusque dans les départements du Gard, du Vaucluse et du Var. La région n’est pas à l’abris d’une réédition de ce type de catastrophe.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 juin 2024
6 octobre : jour de deuil au Turkménistan
Le Turkménistan se souvient du séisme qui a couté la vie à 176 000 habitants, soit plus de 10 % de la population du pays à l’époque. Le 6 octobre 1948, à 20 h 12, un séisme d'une magnitude 9 sur l’échelle de Richter détruit totalement la ville et la région d'Achgabat.
Aujourd’hui, le Turkménistan se souvient du séisme qui a coûté la vie à 176 000 habitants, soit plus de 10 % de la population du pays à l’époque.
Le 6 octobre 1948, à 20 h12, un séisme d'une magnitude 9 sur l’échelle de Richter frappe la ville et la région d'Achgabat durant 7 secondes. la ville entière est détruite et se retrouve coupée du monde. C’est l’une des 10 grandes catastrophes naturelles du XXe siècle. Elle est peu connue car l’URSS avait refusé toute aide extérieure et a attendu 40 ans pour admettre l’ampleur des destructions et la mort de la grande majorité des habitants de cette ville située très loin de Moscou.
Au Turkménistan, le 6 octobre est férié depuis 1995, c’est un Jour de deuil (Hatyra Guni). Un musée-mémorial a été construit au centre d'Ashgabat. Des milliers de personnes viennent chaque année le 6 octobre s’y recueillir.
La ville, située à la frontière avec l’Iran, a été reconstruite, dans le style soviétique, mais tout en marbre blanc, grâce aux revenus du pétrole.
Cette journée du souvenir sert aussi de Jour de mémoire pour les victimes des guerres, en remplacement de la date du 12 janvier qui lui était consacrée jusqu’en 2014.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde