L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

13 novembre Bruno Teissier 13 novembre Bruno Teissier

13 novembre : la Journée mondiale de la gentillesse

Le 13 novembre est une date funeste en France depuis 2015. C’est pourtant à l’échelle mondiale la journée mondiale de la gentillesse. Être gentil tous les jours et le célébrer une fois par an, c’est l’objectif de cette journée créée à l’initiative du World kindness Movement, né à Singapour en 2000.

 

Au sortir de la campagne électorale de Donald Trump, cette journée mondiale paraît bien incongrue, surtout quand on sait que ce dernier compte prendre langue avec Poutine, Netanyahou et quelques autres.

Le 13 novembre est une date funeste en France depuis 2015. C’est pourtant, à l’échelle mondiale, la Journée mondiale de la gentillesse (World Kindness Day). Être gentil tous les jours et le célébrer une fois par an, c’est l’objectif de cette journée créée à l’initiative du World kindness Movement (WKM), né à Singapour en 2000.

À l'origine de cette journée, il y a un mouvement qui a débuté au Japon dans les années 1960, le Small Kindness Movement of Japan, dont l’objectif était de remettre à l'honneur la gentillesse, le fait de prendre soin des autres et de le manifester par de petites attentions. Une trentaine de pays participent actuellement au World Kindness Movement : les États-Unis, l'Australie, le Canada, l'Inde, la Chine, la France et bien d'autres.

En France, la date a été déplacée au 3 novembre, mais sans le moindre écho puisque, de fait, elle n’est plus internationale. Ceci en raison de la commémoration des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan qui ont fait 90 morts et des dizaines de blessés graves à Paris. Pourtant, les deux célébrations ne sont pas contradictoires, bien au contraire : altruisme, solidarité, humanité, empathie devraient inspirer cette journée de deuil.

De plus, il semblerait qu’être gentil dégage des ondes positives et favorise une meilleure santé, une raison de plus de ne pas attendre pour s’y mettre !

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 novembre 2024

 
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Colombie, 1985, Enfants, Catholiques, 13 novembre Bruno Teissier Colombie, 1985, Enfants, Catholiques, 13 novembre Bruno Teissier

13 novembre : il y a 38 ans, le martyre d’Omayra, la petite colombienne

La tombe de la petite Omayra Sanchez est déjà couverte d’ex-voto, on lui prête des miracles. C’est un lieu de pèlerinage qui compte en Colombie et en ce jour anniversaire de son agonie face aux médias du monde entier, l’affluence est importante…

 

La tombe de la petite Omayra Sanchez est déjà couverte d’ex-voto, on lui prête des miracles. C’est un lieu de pèlerinage qui compte en Colombie et en ce jour anniversaire de sa mort, l’affluence est importante. On l’invoque pour toute sorte de problèmes (travail, santé…), l’invocation fait effet au bout de trois jours, dit-on. Pas étonnant puisque son martyre a duré trois jours.

C’était en 1985, on se souvient de cette fille de 13 ans prise dans la boue, la jambe coincée, et qu’on a vu agoniser en direct pendant 3 jours, sur toutes les télévisions du monde. Sa photo dans Paris-match avait créé un certain malaise. On avait fustigé le voyeurisme des médias. Son auteur, lui, avait voulu dénoncer le drame de l’impuissance. L’explosion d’un volcan, situé à 50 km de la petite ville d’Armero, l’avait en grande partie engloutie, tuant 25 000 personnes, soit les trois quarts de sa population. Ce jour-là, il y avait aussi une tempête et on avait demandé aux habitants de rester chez eux, ils ont été pris au piège du torrent de boue,  résultant de l'éruption du volcan Nevado del Ruiz. Le pays était en plein chaos politique, le gouvernement colombien n’a pas su gérer la catastrophe. Omayra aurait pu être sauvée par une motopompe qui aurait aspiré la boue et permis de la dégager. Les autorités ont été incapables d’en trouver une et de la faire parvenir à temps. Elle est décédée le 13 novembre.

L’église locale espère sa béatification, ce qui ferait d’elle une bienheureuse, voire sa canonisation par le Vatican qui en ferait une sainte. Pour cela il faut des témoignages de miracle afin que le Tribunal Ecclésiastique de Santa Fe à Rome puisse se prononcer. Pour cela, le diocèse a créé une adresse mail afin de récolter des témoignages : dioceselibanohonondatestimoniosomaira@yahoo.com

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 novembre 2023

 
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Quelque 700 ex-votos ont été déposés sur le mur que le cimetière a dû construire dernière la tombe d’Omayra

On dépose aussi des poupées et autres jouets en guise de don

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1226, Géorgie, 13 novembre, chrétiens Bruno Teissier 1226, Géorgie, 13 novembre, chrétiens Bruno Teissier

13 novembre : la mémoire de cent mille martyrs géorgiens

Cérémonie religieuse et nationale en souvenir d’un massacre de chrétiens perpétré au XIIIe siècle

 

Chaque 13 novembre, à Tbilissi, la foule, guidée par les plus hautes autorités religieuses, se rend sur le pont qui enjambe le fleuve Mtkvari pour commémorer la mort des 100 000 martyrs chrétiens de Tbilissi décapités par les musulmans en 1226 pour avoir refusé de renier leur religion. Cette célébration est à la fois religieuse et nationale. La Géorgie, petit État en mal de reconnaissance, se souvient de sa grandeur passée, notamment de la brillante Géorgie médiévale qui dominait la région jusqu’aux invasions turques perses et mongoles du XIIIe siècle y mette un terme. 

À l’automne 1225, la Géorgie est attaquée par Jalal ad-Din, roi du Khwarezm (un État turco-perse), qui fuit devant l’avance des armées mongoles. Les armées géorgiennes subissent une lourde défaite à la bataille de Garni en août 1225 et, pendant que la reine Rousoudan et la cour s’enfuient à Koutaïssi en Iméréthie, la capitale Tiflis (ancien nom de Tbilissi) est prise le 9 mars 1226 grâce à la trahison d’une partie de la population musulmane. La population chrétienne qui refuse de se convertir à l’islam est massacrée et les églises détruites. Rapidement, les Géorgiens pourront reprendre le contrôle de leur capitale. Le royaume de Géorgie va encore exister pendant deux siècles et demi mais son apogée appartient au passé.

Selon une chronique anonyme, Jalal a fait détruire la cathédrale de Sioni. Les icônes de la Vierge Marie et du Christ ont été placées sur le pont au-dessus de la rivière, on força les chrétiens à les piétiner. Ceux qui refusaient de profaner les icônes, ont été immédiatement décapités. On ne connaît pas de nombre exact de morts, le nombre indiqué dans la chronique médiévale géorgienne peut être traduit par « dix mille ». L’Église orthodoxe géorgienne invite néanmoins à célébrer la Journée du souvenir de 100 000 martyrs ( ასი ათასი მოწამე), fête religieuse importante en Géorgie qui a été placée le 31 octobre du calendrier julien, c’est-à-dire le 13 novembre du calendrier géorgien. 

Pour suivre les fêtes religieuses, partout dans le monde, consulter l’Almanach des fêtes religieuses !

 
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