L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
9 février : la Journée de la musique en langue galloise
La Journée de la musique en langue galloise (Dydd Miwsig Cymru) est célébrée chaque année le deuxième vendredi de février. Elle a été créée pour célébrer toutes les formes de musique galloise et sensibiliser à l’importance de préserver la langue galloise.
La Journée de la musique en langue galloise (Dydd Miwsig Cymru) est célébrée chaque année le deuxième vendredi de février. Elle a été créée pour célébrer toutes les formes de musique galloise et sensibiliser à l’importance de préserver la langue galloise. La musique a toujours été un élément important de l’identité nationale galloise. Mais surtout Dydd Miwsig Cymru fait partie de la vision à long terme visant à voir un million de personnes parler et utiliser le gallois d'ici 2050. Actuellement cette langue en perte de vitesse n’aurait guère plus d’un demi-million de locuteurs soit quelque 17% seulement de la population galloise.
Le festival a lieu chaque année à Cardiff, la ville natale de Huw Stephens, le présentateur télé qui est à l’origine de la fête, mais il organise également des événements dans d'autres villes du Royaume-Uni, notamment à Londres, Caernarfon et Swansea. Le Welsh Language Music Day englobe de l'indie, du rock, du punk, du funk, du folk, de l'électro, du hip-hop…. Parmi les artistes mis en avant, Mellt, Gwenno Saunders, The Gentle Good, Chroma, Adwaith, Candelas, Meic Stevens, Los Blancos et Alffa. Des organisations de tout le Pays de Galles sont impliquées dans l'événement annuel, notamment Sŵn, BBC Horizons, Forté Project, Clwb Ifor Bach et Big Fish.
#WelshLanguageMusicDay #DyddMiwsigCymru
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 8 février 2024
21 janvier : Au Mexique, c’est le jour des mariachis
L’anniversaire du classement des mariachis au Patrimoine immémorial de l’humanité est l’occasion, au Mexique, d’une journée du mariachi, genre musical symbole d’un Mexique profond et traditionnel.
C’est en 2011, un 21 janvier, l’Unesco a inscrit ce genre musical au Patrimoine immatériel de l’humanité. Selon cette organisation, « le mariachi est une musique traditionnelle et un élément fondamental de la culture mexicaine à travers lequel se transmettent les valeurs, le patrimoine, l’histoire et les différentes langues indigènes ». Pour célébrer cet événement, le Mexique a créé une Journée du mariachi (Día del Mariachi) qui marque l’anniversaire de la décision de l’Unesco.
Ce jour-là, certaines des places les plus populaires du Mexique rassemblent des mariachis qui chantent et revendiquent ce genre comme symbole de l'identité du peuple mexicain. Parmi les plus connues, figure la Plaza Garibaldi, située au centre de la ville de Mexico et où, on célèbre aussi la Sainte-Cécile, chaque 22 novembre. On peut aussi citer la Plaza de mariachis de Guadalajara, le Jardín de la Unión de Guanajuato, la Plaza de Santa Cecilia de Tijuana ou encore la Plaza del mariachi de Chihuahua…
Ce genre musical s’est imposé dans le courant du XXe siècle. Au Mexique, c’est le succès du film “Allá en el rancho grande” de Jorge Negrete, sorti en 1949, pour que la musique des mariachis s’impose comme l’un des piliers de la culture mexicaine. Son origine est à chercher dans les États de Nayarit, Colima, Jalisco, Michoacán, Aguascalientes, Zacatecas, Guerrero, Sinaloa et Guanajuato. C’est un mélange d’éléments culturels de différents lieux et patrimoines. Le genre évolue. Aujourd’hui, la plupart des groupes actuels, les mariachis dits modernes incluent dans leur répertoire des rancheras, des valses mexicaines, des corridos et tous types de musiques régionales mexicaines mais aussi une sorte de boléro adapté (le boléro ranchero) et aussi des ballades, des cumbias ou même des adaptations de hits populaires.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 janvier 2024
25 octobre : la Journée mondiale de l'opéra
L’anniversaire de Georges Bizet (né en 1838) et de Johann Strauss II (né en 1825), compositeurs d’opéra pour le premier et d'opérette pour le second, a servi de date annuelle pour la création d’une Journée mondiale de l’opéra (World Opera Day).
L’anniversaire de Georges Bizet (né en 1838) et de Johann Strauss II (né en 1825), compositeurs d’opéra pour le premier et d'opérette pour le second, a servi de date annuelle pour la création d’une Journée mondiale de l’opéra (World Opera Day).
Le 25 octobre est un jour où les compagnies d'opéra, ainsi que les artistes, les amateurs et les professionnels de l'opéra peuvent montrer et célébrer la valeur de cette forme d'art. En 2023 a lieu la cinquième édition. Des opéras du monde entier ouvrent leurs portes (virtuelles ou non) pour un aperçu des coulisses pour faire mieux connaître leur univers. #WorldOperaDay
Cette journée a été lancée en 2019 par trois organisations d'opéra : OPERA America, Opera Europa et Ópera Latinoamérica. Il est soutenu par un certain nombre de partenaires internationaux : Europe créative, le Cercle européen des philanthropes de l'opéra et du ballet, l'International Artist Managers' Association, l'International Theatre Institute, Opera for Peace et RESEO – European Network for Opera, Music & Dance Education… et d’organisations nationales d'opéra et de théâtre musical du Canada, de Chine, de France, d'Inde, d'Italie, d'Allemagne, de Norvège, du Royaume-Uni et d'autres pays.
À Paris, ce 25 octobre, l’Opéra Bastille a programmé la première de Cendrillon, de Jules Massenet. L’Opéra d’Amman, en Jordanie, programme Aïda pour l’occasion après La Bohème en 2018, Barbier de Séville en 2019 et La Traviata en 2022. À New York, le Métropolitain opéra House donne, ce soir, La Bohème. Giacomo Puccini…
Le site international : www.worldoperaday.com/
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 octobre 2023
24 août : la folle nuit de la nostalgie en Uruguay
Ce soir en Uruguay, c’est la Nuit de la nostalgie (La Noche de la nostalgia). Dans tout le pays, sont organisées des soirées pour danser sur des musiques des années 60, 70, 80, 90.
Ce soir en Uruguay, c’est la Nuit de la nostalgie (La Noche de la nostalgia). Dans tout le pays, sont organisées des soirées où l’on danse sur des musiques des années 60, 70, 80, 90. On oublie les épisodes tragiques de cette époque (la dictature militaire…), on ne retient que la musique !
Tout a commencé le 24 août 1978, à l’initiative de Pablo Lecueder, propriétaire de CX-32 Radiomundo, qui organisa une soirée avec de la musique rétro. C’était le thème de son émission de radio « Les hits d’autrefois ». Et il a recommencé chaque année. Au fil du temps, cette fête est devenue très populaire, car on est la veille du 25 août, une fête nationale et, par conséquent, un jour férié. Ce festival a lieu dans tout l'Uruguay. Dans chaque ville, il y a des dizaines de fêtes, privées et publiques, qui attirent beaucoup de monde. Certains vivement des pays voisins pour participer aux soirées dansantes nostalgiques qui durent toute la nuit. Il est vrai que le ministère du Tourisme promeut cette date comme une attraction touristique. La police est également très mobilisée car on consomme beaucoup d’alcool cette nuit-là. Mais, cette année 2021, c’est la propagation du covid que craignent principalement les autorités en insistant sur les précautions à prendre. Mais, la popularité de cette fête, la plus importante fête nocturne de l’année dans le pays, est telle qu’il était impossible de l’annuler pour raisons sanitaires.
Discothèques, bowlings, clubs de quartier, dîners-spectacles et même soirées sous des tentes aménagées pour l'occasion, célèbrent la nuit avec des oldies des années 60 aux années 90. Le slogan est de se souvenir du « bon vieux temps ». Les pantalons évasés, les perruques afros, les gros pendentifs, les lunettes de soleil et autres accessoires originaux des participants rappellent quelque peu les vêtements d'autrefois.
La mémoire toutefois est sélective ! L’Uruguay a vécu de 1973 à 1984 sous une dictature. Comme au Chili ou en Argentine à la même époque, la torture était généralisée, s'appliquait aussi aux enfants et aux femmes enceintes. Il y eut des disparitions, des bébés volés aux prisonniers politiques… Pour beaucoup, cette époque n’était pas vraiment le « bon vieux temps » !
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde