L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
4 avril : Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel
Une Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel, fixée le 4 avril, a été créée par l’ONU en 2005. La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel est entrée en vigueur le 1er mars 1999. La Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie et les États-Unis ont refusés de la signer.
Une Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel, fixée le 4 avril, a été créée par l’ONU en 2005. La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel est entrée en vigueur le 1er mars 1999, mais la Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie et les États-Unis ont refusés de la signer. Ce qui lui enlève e sa force.
L’objectif que s’est fixé en 2014 la Convention d’Ottawa (adoptée en 1997 et interdisant les mines antipersonnel), complétée par la Convention d’Oslo (adoptée en 2008 et interdisant les armes à sous-munitions) est un monde libre de toute mine en 2015.
Les mines et les restes explosifs de guerre, par le risque qu’ils représentent, constituent un réel obstacle au retour des populations vulnérables déplacées et réfugiées à la stabilisation, et à la reconstruction des pays ayant traversé un conflit. Cela est sensible, en particulier dans les zones où s’est déroulée durant plusieurs années la lutte contre Daech. Aujourd’hui encore, la Syrie compte près de 6 millions de déplacés internes tandis que l’Irak en dénombre plus de 2.5 millions. Mais d’autres pays sont concernés par la problématique des mines comme la Colombie, la Libye, le Liban, le Palestine ainsi que plusieurs pays d’Afrique (Bénin, Sénégal, Mauritanie, Guinée).
Depuis plus de 20 ans, le Service de lutte antimines de l'ONU (UNMAS) concentre son action sur les besoins des populations affectées, avec une attention particulière sur les menaces posées par les engins explosifs pour les civils, les soldats de la paix et les travailleurs humanitaires.
22 mars : la journée mondiale de l'eau
Alors qu’on célèbre la 28e Journée mondiale de l’eau, force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable et que deux milliards et demi n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour une hygiène élémentaire.
Alors qu’on célèbre la 28e Journée mondiale de l’eau, instituée au sommet de Rio de 1992, force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable et que deux milliards et demi n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour une hygiène élémentaire, notamment des toilettes équipées d’une chasse d’eau.
Résultat, 2,6 millions de personnes meurent toujours chaque année de maladies liées à l’eau, ce qui fait de l’eau insalubre une des premières causes de mortalité au monde. Les acteurs humanitaires que nous sommes menons contre ce fléau un combat quotidien, sur le terrain, mais aussi en luttant auprès des instances nationales et internationales pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui nous venons en aide chaque jour.
"La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger" est le thème de la Journée mondiale de l'eau 2021. Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable.
Aujourd’hui sont décernés des prix encourageant les meilleures pratiques de gestion durable de cette source de vie.
#WorldWaterDay et #Water2me
12 décembre : Turkménistan célèbre seul 25 ans de neutralité
En 2017, l’ONU a reconnu le 12 décembre comme Journée internationale de la neutralité . La date correspond à la déclaration de neutralité du Turkménistan (Bitaraplyk baýramy) adoptée le 12 décembre 1995.
En 2017, l’ONU a fait du 12 décembre la Journée internationale de la neutralité. La date correspond à la déclaration de neutralité du Turkménistan (Bitaraplyk baýramy) adoptée le 12 décembre 1995. Cela fait 25 ans que ce pays célèbre chaque 12 décembre sa neutralité permanente (baky bitaraplyk) comme axe principal pilier de sa politique extérieure. Le Turkménistan refuse en effet d’abriter ou de produire des armes de destruction massive, d’être partie prenante de pactes militaires, de provoquer des conflits ou de prendre parti lors de conflits . Cela dit, le caractère arbitraire et même volatile des prises de position du dictateur local, l’actuel comme le précédent, a quelque peu refroidi les partenaires régionaux et totalement isolé le pays.
Chaque 12 décembre, le président Gourbangouly Berdymoukhamedov accompagné d’autres dignitaires de l’État et de membres du corps diplomatique fleurit le Monument de la neutralité (Bitaraplyk arkasy), dans le sud d’Achgabat. Des expositions, conférences et événements artistiques se succédent tout au long de la journée dans différents quartiers de la capitale et dans les principales villes du pays. Achgabat a aussi le privilège d’accueillir un grand spectacle de gala donné par les meilleurs maîtres de la musique et de la danse du pays.
Le Turkménistan est quasiment le seul a célébrer cette journée avec faste. Il y a peu de pays dans le monde dont la neutralité a été reconnue. La Suisse fut le premier, en 1815, au Congrès de Vienne. Au XXe siècle, en 1955, c’est l’Autriche qui affirme sa neutralité et en a fait sa fête nationale, puis la Finlande, la Suède, l’Irlande, Malte (en 1981), le Costa Rica (en 1986), la Moldavie (en 1994) et le Turkménistan (en 1995).
24 octobre : le 75e anniversaire des Nations unies
Pour célébrer ce 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, plus de 180 bâtiments, ponts, musées et monuments parmi les plus emblématiques d'Europe, seront éclairés en bleu - la couleur officielle des Nations Unies - ce 24 octobre 2020.
Pour célébrer ce 75e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, plus de 180 bâtiments, ponts, musées et monuments parmi les plus emblématiques d'Europe, seront éclairés en bleu - la couleur officielle des Nations Unies - ce 24 octobre 2020. L'initiative est un effort symbolique pour unir les citoyens du monde, promouvoir le langage universel de la paix, du développement durable et des droits de l'homme.
L’Assemblée générale des Nations unies, à New York, ne fait pas office de salle de concert comme à l’accoutumé. Pour des raisons sanitaires, le concert d’anniversaire de l’ONU, proposé cette année par l’Italie, a été enregistré il y a deux jours et peut être écouté sur internet. Quelques discours rituels sont prononcés, notamment celui d'António Guterres, le secrétaire général.
Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation. La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’Homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation. En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.
Cependant, l’ONU fête tristement cet anniversaire, les États-Unis se sont retirés de l’Unesco en 2019, de l’OMS en 2020, en pleine pandémie de Covid-19… Cet activisme forcené du président Trump contre le multilatéralisme affaibli financièrement et politiquement l’organisation mondiale. Espérons que ce funeste personnage ne s’éternise pas à Washington.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2020
30 août : la Journée internationale des personnes disparues
Cette Journée internationale des victimes de disparition forcée a été créée par l'ONU en 2000…
Cette Journée internationale des victimes de disparition forcée a été créée par l'ONU en 2000, mais elle faisait suite à celle qui avait été annoncée dès 1983 en Amérique latine, région où ce mode de répression a été largement pratiquée par les dictatures militaires d'extrême droite comme ce fut le cas au Chili, en Argentine, au Brésil... Si l’ONU s'en est saisie c'est que les disparitions (en fait des assassinats déguisés) se sont aussi multipliées en Bosnie, au Sri Lanka, en Tchétchénie, en Algérie... Le 4 juin 2020, à nouveau, un opposant au régime thaïlandais, réfugié au Cambodge, a disparu à proximité de son domicile. La junte au pouvoir à Bangkok est montrée du doigt pour cette disparition de Wachalearm Satsaksit, laquelle fait suite à celles d’autres opposants thaïlandais enlevés par des inconnus et dont les familles n’ont plus de nouvelles depuis plusieurs mois.
Les disparitions forcées ont souvent servi de stratégie pour faire régner la terreur dans la société. Le sentiment d’insécurité résultant de cette pratique ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais touche aussi la communauté et l’ensemble de la société. Alors qu’elles étaient très répandues au sein des dictatures militaires, les disparitions forcées sont aujourd'hui perpétrées dans des situations complexes de conflit interne, en particulier comme moyen de répression politique des opposants.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 août 2020
29 mai : la journée des Casques bleus de l'ONU
Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Elle constitue aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948.
Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Cette journée existe depuis 2002. Le 29 mais est l’anniversaire de la toute première opération, en 1948, en Israël/Palestine. C’est aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948, dont 102 hommes et femmes en 2019.
Cette année, les Casques bleus doivent faire face à la pandémie de la COVID-19 et protéger les populations civiles dans les pays où ils sont déployés. Ils continuent d’accomplir leur mission du mieux qu’ils peuvent et soutiennent les gouvernements et les populations locales malgré les risques que pose la COVID-19.
La Journée internationale 2020 met en lumière le rôle des femmes sous le thème « Les femmes dans le maintien de la paix : une clef pour la paix » afin de célébrer le 20e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
La première opération de maintien de la paix de l’ONU a été créée le 29 mai 1948, quand le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement au Proche-Orient d’observateurs militaires de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) entre Israël et ses voisins arabes. Depuis cette date, plus d’un million d’hommes et de femmes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix de l’ONU, contribuant à la sécurité et sauvant la vie de millions de personnes. Plus de 95 000 personnels militaires, de police et personnels civils sont actuellement déployés à travers 13 missions de maintien de la paix.
La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU est célébrée au Siège de l’ONU, à New York. Le Secrétaire général dépose une gerbe en l’honneur de tous les Casques bleus qui ont perdu la vie sous le drapeau de l’ONU au cours des sept décennies passées. De plus, la médaille Dag Hammarskjöld est décernée à titre posthume aux Casques bleus tombés au champ d’honneur en 2019. Le prix de la Lauréate de la promotion de l’égalité de genre dans le maintien de la paix sera attribué au cours d’une visio-conférence.
22 avril : c'est la Journée de la Terre, alors que la pandémie offre un répit à la planète
Pendant que nous sommes confinés, la nature reprend ses droits car la pollution a baissé partout de manière spectaculaire. Beau cadeaux à la planète pour le 50e anniversaire de la Fête de la Terre.
Pendant que nous sommes confinés, la nature reprend ses droits. Des sangliers dans les rues de Barcelone, un puma dans le centre de la capitale chilienne Santiago, des famille de canards en visite dans les rue de Paris, les poissons sont réapparus dans les eaux de Venise, les habitants du Népal voient à nouveau l’Everest car la pollution en Chine a baissé de manière spectaculaire, comme partout ailleurs… beau cadeau à la planète pour le 50e anniversaire de la Fête de la Terre. Lancée en 1970 par Gaylord Nelson, un sénateur américain réagissant à une marée noire qui dévasta la Californie en 1969, la Journée de la Terre (Earth Day) a été officialisée par l’ONU en 2009.
De nombreux artistes, soucieux de l'avenir de la planète, fêteront le 50ème anniversaire de la Journée de la Terre avec des concerts et des conférences diffusés en direct sur internet pendant trois jours, du 22 au 24 avril prochains. "Earth Day Live" sera diffusé en direct de 9h à 21h EST (15h à 3h du matin heure de Paris) du 22 au 24 avril sur le site officiel de l'événement ainsi que sur Facebook, YouTube, Twitter et Twitch.
L’accelaration de déforestation des régions tropicales enregistrés ces dernières décennies n’est pas sans conséquence avec l’apparition de nouveau virus. Les forêts tropicales, parce qu’elles sont particulièrement riches en biodiversité, sont aussi très riches en micro-organismes. La pandémie de coronavirus doit être l’occasion d’une prise de conscience.
D’ordinaire, cette fête de la Terre n’est marquée en France que par quelques manifestations locales dans des lieux voués à la protection de l’environnement. Dans certains pays, comme le Canada, elle rassemblent généralement plusieurs centaines de personnes. Cette année, ce ne sera pas le cas.
Le site officiel de la Journée de la Terre : www.earthday.org
Ne pas la confondre avec la Journée de la terre (sans majuscule) des Palestiniens, le 30 mars.
24 octobre : la journée des Nations Unies
Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.
Aujourd’hui, la salle de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, fait office de salle de concert. Avant la musique, quelques discours rituels sont prononcés. Plus tard des manifestations, mettant en scène des enfants sont prévues sur le parvis. Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre est l’anniversaire du jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.
La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation.
En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2019
22 avril : la Journée mondiale de la Terre
La Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties
La France s’y est mise tardivement, mais cette journée appelée Earth Day commence à mobiliser pleinement comme dans d’autres pays. Lancée en 1970 par Gaylord Nelson, un sénateur américain réagissant à une marée noire qui dévasta la Californie en 1969, la Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À l’origine, la date ne signifiait rien. Elle a été choisie pour mobiliser le plus d’étudiants nord-américains possible, elle tombe hors vacances et hors période d’examen. Les mauvaises langues ont toutefois fait remarquer qu’elle correspondait à la naissance de Lénine, une manière de dénoncer les premier défenseurs de l’environement comme de dangereux étatistes, terme très péjoratif aux États-Unis. Au moins peut-on dire que cette journée célébrée chaque année dans presque tous les pays, est à l’origine des mouvements environementalistes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Elle fait échos à la Journée mondiale de l’environnement (5 juin).
À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties (soit 174 pays et l’Union européenne), ce qui lui a permis d’entrer en vigueur le 4 novembre 2016.
Ne pas la confondre avec la Journée de la terre (sans majuscule) des Palestiniens (voir le 30 mars).