L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1991, Moldavie, 27 août, indépendance Bruno Teissier 1991, Moldavie, 27 août, indépendance Bruno Teissier

27 août : les 30 ans d'une drôle d'indépendance moldave

Le jour de l'indépendance est la fête nationale de la Moldavie commémorant l'adoption de la déclaration d'indépendance à l’égard de l' Union soviétique le 27 août 1991.

 

Le Jour de l'indépendance (Ziua Independenței) est la fête nationale de la Moldavie commémorant l'adoption de la déclaration d'indépendance à l’égard de l' Union soviétique le 27 août 1991. 

La république de Moldavie est un territoire enlevé par l’URSS au royaume de Roumanie à la faveur du Pacte germano-soviétique de 1939. L’URSS s’affaiblissant, les premières élections démocratiques locales ont finalement eu lieu en Moldavie en février et mars 1990. En juin 1990, le parlement a adopté la Déclaration de souveraineté. Mais, la Moldavie n'a accédé à l'indépendance que le 27 août 1991, après l'échec du coup d'État à Moscou. C’est cet anniversaire que l’on célèbre aujourd’hui en Moldavie par des cérémonies, des événements sportifs, des expositions…

Le pays existe bien mais est-il indépendant pour autant ? L’ombre de Moscou est toujours aussi pesante. Le projet de rejoindre un jour l’UE ou l’OTAN serait immédiatement récusé par la Russie qui considère toujours la Moldavie comme une zone tampon sous sa tutelle. Évidemment, l’idée d’une réunification avec la Roumanie est totalement taboue, même si certains partis politiques l’expriment ouvertement.

Ce jour-là, le président de la République prononce un discours public et des fonctionnaires déposent des fleurs au monument Étienne le Grand, un prince moldave du XVe siècle, héros du moldovénisme (un nationalisme distinguant la Moldavie du reste des pays roumains).  Chaque 27 août, un concert est également organisé sur la place de la Grande Assemblée nationale. Tous les 5 ans, un défilé militaire a lieu dans le centre de Chisinau. C’est le cas pour ce 30e anniversaire. Un défilé militaire aura lieu sur la place de la Grande Assemblée nationale (PMAN) avec la participation des subdivisions de l'armée nationale du ministère de l'Intérieur (MIA) et de la Direction de l'information et de la sécurité. Service de la République de Moldavie (SIS).

En 2020, en raison de la pandémie de COVID-19 en Moldavie, une cérémonie nationale s’était tenue sans public dans la salle historique du palais présidentiel. Une délégation turque, dirigée par le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu, avait inauguré ce jour-là, le consulat général de Turquie en Gagaouzie, le premier consulat ouvert dans la région. Il était accompagné de son homologue moldave Oleg Țulea et de la gouverneure de Gagaouzie Irina Vlah. Une manière de contrebalancer le poids de Moscou ?

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1991, Lettonie, 21 août, indépendance Bruno Teissier 1991, Lettonie, 21 août, indépendance Bruno Teissier

21 août : la Lettonie fête son indépendance

Le 21 août, les Lettons célèbrent l'adoption de la loi constitutionnelle sur le statut de la République de Lettonie en tant qu'État et la restauration effective de la République de Lettonie.

 

Ce jour commémoratif officiel n’est pas férié ni chômé, la date du 21 août n’est pas aussi fêtée que le 18 novembre qui commémore la première indépendance, celle de 1918 ; ni même que le 4 mai, qui rappelle la proclamation d’indépendance, la seconde, celle de 1990. Néanmoins, le 21 août est l’anniversaire de la restauration officielle de l’indépendance en 1991.

Chaque 21 août, les Lettons célèbrent l'adoption de la loi constitutionnelle sur le statut de la République de Lettonie en tant qu'État (Konstitucionālā likuma pieņemšana par Latvijas Republikas kā valsts statusu) et la restauration effective de la République de Lettonie. L’opportunité leur en a été donnée, suite au coup d'État avorté du 19 août 1991 mené à Moscou par les durs du régime soviétique contre Gorbatchev. Cela a permis à la Lettonie de franchir le dernier pas : Anatolijs Gorbunovs, le président du parlement letton, déclara officiellement la fin de la période transitoire et la restauration de la République d'avant-guerre, fondé sur la constitution de 1922. Ce jour-là, la Lettonie quittait officiellement l’URSS. Cette dernière n’avait plus les moyens de la retenir, elle allait disparaître avant la fin de l’année 1991.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 août 2021

 
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1991, Croatie, Slovénie, Yougoslavie, 25 juin, indépendance Bruno Teissier 1991, Croatie, Slovénie, Yougoslavie, 25 juin, indépendance Bruno Teissier

25 juin : il y a 30 ans, les indépendances slovène et croate

Pourquoi le même jour ? Parce que les deux républiques fêtent le même évènement : la proclamation, le 25 juin 1991, de leur indépendance respective, entrainant de fait la disparition de la Yougoslavie…

 

Slovénie et Croatie célèbrent toutes deux leur fête nationale le 25 juin. Pourquoi le même jour ? Parce que les deux républiques fêtent le même évènement : la proclamation, le 25 juin 1991, de leur indépendance respective, entraînant de fait la disparition de la Yougoslavie, un État né en 1918, et surtout un événement qui a engendré une décennie de guerre. D’où un certain malaise existant en arrière-fond de ces deux fêtes nationales.

En Slovénie, c’est chaque année la même histoire. Doit-on inviter les anciens partisans (les résistants communistes au nazisme) aux cérémonies ? Pour certains, il n’est pas question d’associer à l’indépendance du pays d’anciens combattants qui se réfèrent toujours au drapeau d’une armée (yougoslave) qui a attaqué la Slovénie deux jours après sa déclaration d’indépendance. La guerre n’a duré que 10 jours, fait quelques dizaines de morts néanmoins et s’est soldée par un retrait de l’armée yougoslave. L’opinion adverse fait valoir que les anciens partisans, même nostalgiques de la Yougoslavie de Tito, ont risqué leur vie pour libérer le pays de l’occupation nazie et par là même ont contribué à la liberté dont jouit la Slovénie aujourd’hui. 

En Croatie, la décision du 25 juin n’a pas entraîné 10 jours de guerre, mais 10 ans d’un conflit bien plus meurtrier.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 juin 2021

 
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1991, Somaliland, Somalie, 18 mai, indépendance Bruno Teissier 1991, Somaliland, Somalie, 18 mai, indépendance Bruno Teissier

18 mai : l'anniversaire d'un pays que personne ne connaît ni ne reconnaît, le Somaliland

Il y a 30 ans, le 18 mai 1991, un nouvel État tentait d’émerger sur la carte du monde : le Somaliland. Il célèbre aujourd’hui sa fête nationale.

 

Il y a 30 ans, le 18 mai 1991, un nouvel État tentait d’émerger sur la carte du monde : le Somaliland. Quelque mois auparavant, le dictateur somalien Mohamed Siad Barre, avait été renversé. Ce dernier avait jusque-là très brutalement réprimé toute tentative de sécession de cette région du nord du pays. En 1988, Hargeisa, sa capitale, avait été bombardée par l'aviation gouvernementale. La répression fait 50 000 morts et près de 500 000 déplacés (sur un million d’habitants à l’époque)… En janvier 1991, le dictateur était enfin destitué, cet État du nord de la fédération de Somalie, proclamait son indépendance. Depuis, le 18 mai est célébré chaque année comme la fête nationale du Somaliland.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

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Cette déclaration d’indépendance du Somaliland n’a, cependant, jamais été reconnue par la communauté internationale. Ce qui n’empêche pas des délégations étrangères (djiboutiennes, éthiopiennes, françaises…) de se rendre régulièrement au Somaliland. En mai 2001, l'indépendance a même été entérinée par un référendum qui remporte 97,1 % de oui. Le Somaliland a pourtant un argument : ce territoire était celui d’une colonie anglaise alors que le reste de la Somalie était italien. La reconnaissance d’un Somaliland indépendant ne contredit donc pas la règle sacrée en Afrique qui consiste à ne pas toucher aux frontières issues de la colonisation car cela risquerait de mettre le contient à feu et à sang. D’ailleurs, c’est avec le même argument que l’Érythrée voisine a fini par obtenir son indépendance, reconnue par l’ONU en 1993. Le Somaliland n’a pas eu cette chance. Aujourd’hui, il n’a de relations diplomatiques qu’avec Taïwan, autre exclu important du concert des nations.

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Le Somaliland dispose de richesses minières et pétrolières, d’un port important Berbera qui sert aussi de débouché à l’Éthiopie. Mais, faute de reconnaissance, le pays est exclu des circuits financiers mondiaux. Il ne reçoit aucune aide au développement mais n’a aucune dette. Sans moyen financier pour investir dans son économie, le pays de contente pour vivre d’exporter du bétail, près de 5 millions d’animaux sont exportés chaque année dans les pays arabes. Le pays a des administrations qui fonctionnent, financées par la fiscalité (TVA et droits de douane)… Le Somaliland est parmi les plus pauvres d’Afrique. Mais, contrairement au reste de la Somalie, le pays est sûr et croit très fort en son avenir. Somaliland s'en tire en effet bien mieux que la Somalie, toujours en proie au terrorisme islamiste et à un régime autoritaire.

 
Muse Bihi Abdi, le président de la république du Somaliland depuis 2017

Muse Bihi Abdi, le président de la république du Somaliland depuis 2017

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1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier 1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier

3 mai : la Journée mondiale de la liberté de la presse

La Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek

 

Il y a 30 ans, jour pour jour,  la Déclaration de Windhoek insistait sur le pluralisme et l'indépendance des médias.

La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année, trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d'une presse libre, indépendante et pluraliste. Trente ans plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et la notion de bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature. Des commémorations spéciales pour ce 30ème anniversaire sont prévues pendant la conférence internationale de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Le 3 mai sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Tout aussi importante, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l'abolition de la liberté de la presse. C'est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d'une histoire.

"Cette année (2021), le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables." Audrey Azoulay, directrice générale, par la Journée mondiale de la liberté de la presse 2021. Source : Unesco

#journeedelalibertedelapresse

 
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1991, Lituanie, URSS, Communisme, Chute du communisme Bruno Teissier 1991, Lituanie, URSS, Communisme, Chute du communisme Bruno Teissier

13 janvier : Il y a 30 ans, le bloody Sunday des Lituaniens

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, des chars soviétiques pénétraient  dans Vilnius, à l’assaut du bâtiment de la télévision et du Parlement. La population lituanienne a réagit massivement. Plus de 50 000 personnes descendent alors dans la rue réclamer le maintien de l’indépendance et se massent pour empêcher l’occupation

 

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1991, des chars soviétiques pénétraient  dans Vilnius, à l’assaut du bâtiment de la télévision et du Parlement. Le but de Moscou était de mettre au pas cette république qui avait déclaré unilatéralement son indépendance le 11 mars 1990 (elle avait été la première république soviétique à le faire).

La population lituanienne a réagit massivement. Plus de 50 000 personnes descendent alors dans la rue réclamer le maintien de l’indépendance et se massent pour empêcher l’occupation des principaux édifices stratégiques de la capitale et du Parlement. De brefs combats devant la tour de la télévision, le 13 janvier, ont fait 14 morts et quelques milliers de blessés. C’est à eux que ce jour de commémoration rend hommage, notamment lors d’une cérémonie au cimetière d’Antakalnis. La détermination pacifique des habitants de Vinius a payé  : les troupes sont rappelées en Russie ; elles ne reviendront plus. L’URSS allait disparaitre avant la fin de l’année.

Hier soir une cérémonie nocturne a eu lieu. Les passionnés de course à pied ont honoré la mémoire de ceux qui sont morts pour la liberté de la Lituanie sur la traditionnelle « route de la vie et de la mort » allant du cimetière d'Antakalnis à la tour de télévision. Le même jour, une opération de don de sang est organisée à la bibliothèque nationale Martynas Mažvydas pour commémorer les défenseurs de la liberté. La journée s’est terminée par une cérémonie nocturne devant un grand bûché.

Ce 13 janvier, Journée des défenseurs de la liberté (Laisvės gynėjų diena), des fleurs seront déposées sur la place de l'Indépendance de la capitale au mémorial du 11 mars, après une levée du drapeau national. Le Seimas (Parlement lituanien) organise la cérémonie de remise du Prix de la liberté. Une messe est dite en la cathédrale de Vilnius. D’habitude, c’est journée portes ouvertes au Parlement, au Musée des victimes du génocide et au complexe commémoratif Tuskulėnai Peace Park. Ce ne sera pas le cas cette année pour raison sanitaire.

Mise à jour 2022 : Le 30 juin 2022, la Cour suprême de Lituanie a rendu son verdict définitif dans l’affaire du 13 janvier. Soixante-sept personnes, dont l’ancien ministre de la Défense soviétique, ont été condamnées pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le plus souvent par contumace. Les descendants des victimes ont longtemps demandé à entendre Mikhaïl Gorbatchev durant ce procès, en vain.

 
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1991, Éthiopie, 28 mai Bruno Teissier 1991, Éthiopie, 28 mai Bruno Teissier

28 mai : fête nationale de l'Éthiopie

Ce jour de fête nationale (ደርግ:የወደቀበት:ቀን) commémore le renversement du dictateur Mengistu Haile Mariam en 1991

 

Ce jour de fête nationale (ደርግ:የወደቀበት:ቀን) commémore le renversement du dictateur Mengistu Haile Mariam et la chute du gouvernement militaire provisoire de l'Éthiopie socialiste (gouvernement du « Derg ») le 28 mai 1991.
Au pouvoir depuis la chute de Haïlé Sélassié Ier en 1974, ce régime militaire, d’inspiration communiste, fut à son tour renversé en 1991 par une coalition de forces rebelles appelée Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien. Le 28 mai est un jour férié et chômé dans tout le pays. 

 
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1950, 1965, 1991, Koweït, indépendance Bruno Teissier 1950, 1965, 1991, Koweït, indépendance Bruno Teissier

25 février : deux jours de fête au Koweït

La fête nationale du Koweït commémore à la fois la dynastie Al-Sabah et l’indépendance de l’émirat. La veille, on se souvient de la libération du pays, occupé par l’Irak en 1990

 

Comme le Qatar, le Koweït a choisi de glorifier sa dynastie plutôt que son indépendance obtenue le 19 juin 1961, mettant fin à un protectorat britannique qui durait depuis 1899. La fête nationale du Koweït commémore l’accession au trône d’Abdullah Al-Sabah (1895-1965), le 25 février 1950 (il y a 70 ans cette année) et son décès, le 25 février 1965. Les Al-Sabah règnent sur le pays depuis le XVIIIe siècle. L’émir actuel, Jaber IV âgé de 91 ans, est l’un des 1200 membres de cette famille tentaculaire qui forme, comme dans les autres monarchies du Golfe, une véritable aristocratie. Toutefois, celle-ci doit ici partager le pouvoir avec un parlement élu par les quelques 400 000 citoyens, y compris les femmes, électrices depuis 2005 seulement.

Même si la date ne correspond pas du tout, il est d’usage de fêter en même temps l’indépendance du pays. Le 25 février tombe à une époque plus propice aux festivités de rue que le mois de juin où il fait bien trop chaud, c’est la raison pour laquelle, la fête nationale a été déplacée en 1964. Chaque année, les rues de Koweït sont pavoisées aux couleurs nationales, les enfants chahutent en s’arrosant mutuellement, la fête très joyeuse se poursuit par des pique-niques en famille dans les parcs et se termine par un feu d’artifice.

Ce jour férié est associé à une autre célébration officielle qui a lieu le lendemain, 26 février, la Fête de la libération qui rappelle ce jour de 1991 où les troupes alliées entraient dans la capitale et en chassaient celles de Saddam Hussein qui occupaient l’émirat depuis le 2 août 1990.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 février 2020

 
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