L’Almanach international
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12 mai : la Saint-André des Géorgiens
Jour férié en Géorgie où on célèbre l’apôtre André, fondateur de l’Église de Géorgie.
Les Géorgiens célèbrent l’apôtre André, fondateur de leur Église. La Saint-André (წმინდა ანდრიას დღე) est un jour férié et chômé depuis 2019.
Ce jour de fête en Géorgie célèbre saint André, le père de l’Église orthodoxe de Géorgie. De nombreuses fêtes et processions accompagnent cette journée. La Géorgie est certainement l’un des pays les plus anciennement christianisés au monde. Le christianisme en devint la religion officielle dès le IVe siècle, suite à la conversion du souverain d’Ibérie (ou Ivérie, ancien nom de la Géorgie) le roi Mirian III (saint Miran) et son épouse, la reine Nana. Si c’est sainte Nino (fêtée le 15 décembre), fille d’un général romain, qui évangélisa à cette époque le pays, c’est saint André qui prêcha la parole du Christ dès le Ier siècle dans le Caucase et tout autour de la mer Noire.
Né en Galilée, frère de l’apôtre Pierre, André est considéré comme le premier disciple de Jésus, d’où son nom de « Protocletos » (soit le « premier nommé » dans la tradition orthodoxe). Il meurt en martyr sur la croix en 60. Il est aussi le patron de la marine russe et de l’Église roumaine.
L’Église orthodoxe autocéphale apostolique de Géorgie le fête une seconde fois, le 13 décembre, jour de sa mort. En Occident, il est fêté le 30 novembre (du fait du change due calendrier).
Pour suivre les fêtes religieuses et traditionnelles, partout dans le monde, consulter l’Almanach des fêtes religieuses
14 janvier : la Géorgie fête son nouveau drapeau
Les Géorgiens célèbrent l’anniversaire de leur drapeau adopté le 14 janvier 2004 après la Révolution des roses dont il fut le symbole.
C’est un drapeau très récent puisqu’il n’a été adopté qu’en 14 janvier 2004, même si certains racontent que ce serait, bien au contraire, l’un des plus anciens du monde, mais avec des références les plus diverses. Les uns le font remonter à la bannière d’’un ancien roi d’Ibérie (un petit royaume du Caucase) d’avant l’ère chrétienne ou de celle d’un autre roi, Gorgassal, qui régnait au Ve siècle. D’autres en font un étendard médiéval du XIIIe siècle ornée de cinq croix, très inspiré de la croix dite de Jérusalem, très populaire auprès des chrétiens d’Orient, pas seulement en Géorgie.
Ce nouveau drapeau adopté en janvier 2004 par Parlement géorgien est celui du Mouvement national uni, le parti d’opposition au président Edouard Chevardnadze, chassé du pouvoir en novembre 2003 par la Révolution des roses. Ce drapeau a été est adopté à la suite d'un concours organisé par le Parlement. Ce « drapeau à cinq croix », il reprenait très largement celui du Mouvement national uni, le parti du nouveau président d'alors, Mikhail Saakachvili.
Le nouvel emblème national remplaçait celui, assez terne, de la Première république de Géorgie (1918-1922), qui avait été choisi à nouveau en 1991 pour se substituer aux trois drapeaux successifs de l’ère communiste.
Le nouveau drapeau géorgien reprend la croix de saint Georges, qui figure aussi, en rouge sur fond blanc, sur le drapeau anglais. L’Angleterre et la Géorgie partagent en effet, le même saint patron. Dans les quatre quartiers formés par la grande croix, il y a quatre croix dites « bolnour-katskhouri » rouges. Deux décennies après avoir été brandi comme un symbole de la contestation du pouvoir, il est devenu le véritable emblème de la Géorgie.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde