L’Almanach international

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1861, États-Unis, 29 janvier Bruno Teissier 1861, États-Unis, 29 janvier Bruno Teissier

29 janvier : c’est Kansas Day

L’État libre du Kansas fête son 163e anniversaire. Il a été admis dans l'Union le 29 janvier 1861, ce qui en fait le 34e État à rejoindre les États-Unis. Si le Kansas porte le surnom officieux d’ « État libre » c’est que dès sa création, l'esclavage y a été illégal. 

 

L’État libre du Kansas fête son 163e anniversaire. Il a été admis dans l'Union le 29 janvier 1861, ce qui en fait le 34e État à rejoindre les États-Unis. Sa capitale est Topeka tandis que la plus grande ville de l'État est Kansas City. En tant qu'État du Midwest, il est entièrement enclavé et bordé par quatre autres États. Si le Kansas porte le surnom officieux d’ « État libre » c’est que dès sa création, l'esclavage y a été illégal. 

La première célébration du Kansas Day date de 1877, dans une école publique de la localité de Paola. Les écoliers qui étudiaient l'histoire de leur pays voulaient consacrer une journée uniquement au Kansas. Ils ont choisi le 29 janvier parce que cette journée avait une grande importance pour l'État. C’est l’occasion d’emmener les écoliers visiter la Kansas Statehouse à Topeka. On peut aussi se contenter de chasser en classe « Home on the Range » qui est la chanson de l'État. Une autre tradition du Kansas Day est le Tournesol Showdown. Il s'agit d'un match de basket-ball qui se joue entre les Kansas Jayhawks et les Kansas State Wildcats. Ce derby a lieu généralement le jour anniversaire du Kansas

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 28 janvier 2024

Le Kansas est l'un des États agricoles les plus productifs du pays (timbre-poste de 1961, émis pour le centenaire de l’Etat).

 
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29 janvier : Thomas Paine, révolutionnaire et homme de bon sens

Chaque année, le 29 janvier les milieux libres penseurs américains célèbrent Thomas Paine, le jour de son anniversaire. Les Français ont bien oublié ce député du pas de Calais qui militait contre la peine de mort…

 

Chaque année, le 29 janvier les milieux libres penseurs américains célèbrent Thomas Paine, le jour de son anniversaire. Il est né en 1837 en Angleterre, mais Benjamin Franklin le fait venir en Amérique, où il arrive en 1774. Le 10 janvier 1776, il publie Common Sense (“Sens commun”) rien à voir avec le mouvement utra conservateur français , ce pamphlet républicain qui promeut l’indépendance de l’Amérique connaît un succès immédiat. D’éditions en éditions, il dépassera les 500 000 exemplaires. Il inspirera George Washington et participera à la création des État-Unis. Aujourd’hui, l’Amérique de Trump ne cultive guère l’héritage d’un penseur qui dès 1775 demandait l’abolition de l’esclavage, prenait position contre les religions, prônait l’éducation publique et gratuite et réfléchissait à un revenu minimum universel. Le personnage n’est pas en phase avec l’Amérique de son époque ni avec celle du moment, hormis dans quelques cercles intellectuels.

L'Association historique nationale Thomas Paine, à New Rochelle, dans l'État de New York, lui rend hommage en déposant une gerbe sur son monument au Thomas Paine Memorial Museum, qui abrite certaines de ses lettres et effets personnels. Le musée est situé sur les anciennes terres agricoles où il s’était un temps retiré. Dimanche prochain des conférences seront données pour cultiver sa mémoire et essayer de promouvoir une Journée du bon sens (Common Sense Day) qui a encore peu d’échos.

Les Français seraient également bien inspirés de se souvenir de ce personnage qui fut une figure de la Révolution française. Réfugié en France car les Anglais le considéraient comme un traitre, il a été naturalisé français et fut élu député du Pas de Calais en 1792. Il habitait à Paris, au 10 rue de l’Odéon. On lui doit un traité sur les droits de l’homme et un plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort. Plutôt que d’exécuter Louis XVI, il avait proposé d’exiler le roi déchu en Amérique. Ses positions lui valurent la prison sous la terreur. S’il échappa à la guillotine, c’est grâce à l’intervention de l’ambassadeur des États-Unis à Paris. Il est ensuite un des rares députés à critiquer le caractère autoritaire du Directoire. L’arrivée de Napoléon au pouvoir le convaincra de quitter la France pour se retirer en Amérique où ses positions de libre penseur vont le marginaliser. Il est mort en 1809 à 1809, à Greenwich Village, New York. Il habitait au 59 Grove street.

Les Anglais ne l’ont pas totalement oublié, la ville de ses origines, Lewes, dans le Sussex, lui consacre une semaine de festivités chaque début juillet.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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