L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1990, 17 mai Bruno Teissier 1990, 17 mai Bruno Teissier

17 mai : la Journée internationale contre l'homophobie

La Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie n’est célébrée que dans une soixantaine de pays à travers le monde. La date choisie est celle de l’anniversaire de la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de retirer l’homosexualité de la liste des maladies mentales, le 17 mai 1990.

 

C’est au Québec, en 2003, qu’une première journée nationale contre l’homophobie a été instaurée. L’année suivant une indicative semblable a eu lieu en France, mais c’est seulement en 2005 que cette journée a pris une dimension internationale et qu’elle a été fixée le 17 mai à l’initiative de l’activiste et universitaire français, Louis-Georges Tin.

La date choisie est celle de l’anniversaire de la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de retirer l’homosexualité de la liste des maladies mentales, le 17 mai 1990.

À Paris, se déroule chaque année, le 17 mai ou la veille, une discrète cérémonie à la mémoire de Bruno Lenoir et Jean Diot, les deux derniers condamnés à mort en France en raison de leur homosexualité. Surpris dans une "position indécente" rue Montorgueil dans le deuxième arrondissement de Paris selon l'expression utilisée sur le procès-verbal, ils ont été brûlés en place publique pour crime d'homosexualité, le 6 juillet 1750. Une plaque leur a été dédiée en 2015, sur le pavé du marché Montorgueil.

En France, c’est la Révolution qui a dépénalisé les relations homosexuelles en 1791. En 1982, la gauche mitterrandienne met fin à la discrimination qui donnait la majorité sexuelle dès 15 ans aux hétérosexuels et à 21 ans pour les homosexuels. 1985 : une protection contre les discriminations en raison de l'orientation sexuelle est introduite dans la loi. En 1999 : les couples de même sexe sont reconnus par le concubinage et l'adoption du pacte civil de solidarité. En 2004 : les insultes homophobes sont pénalisées. En 2010 : la transidentité n'est plus considérée comme une maladie mentale. En 2013 : le mariage des couples de même sexe et l'adoption par ces couples reconnus par la loi du 17 mai 2013, dont la date n’avait pas été choisie par hasard.

La Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie est célébrée de fait dans plus de 60 pays à travers le monde, mais elle n’est officiellement reconnue que par l'Union européenne, la Belgique, le Royaume-Uni, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Mexique, le Costa Rica.

Aujourd’hui, il reste onze pays (Arabie saoudite, Brunei, Iran, Mauritanie, Nigéria, Yémen, Afghanistan, Émirats arabes unis, Qatar, Pakistan et Somalie) où les relations homosexuelles sont encore passibles de la peine de mor ! Et 69 États dans le monde répriment, de diverses manières, l’homosexualité (Nigeria, Éthiopie, Égypte, Tanzanie, Algérie, Maroc, l’Indonésie, le Bangladesh, le Pakistan, la Birmanie, l’Iran, l’Irak et Singapour, République dominicaine, Jamaïque…).

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

La plaque commémorative située à l’angle des rues Montorgueil et Bachaumont, dans le deuxième arrondissement de Paris.

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1990, Société Bruno Teissier 1990, Société Bruno Teissier

17 mai : Journée mondiale de lutte contre l'homophobie

Cette date commémore la décision de l’OMS, le 17 mai 1990, de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale.

 

La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie (IDAHOT : « International Day Against HOmophobia and Transphobia ») est célébrée tous les 17 mai. Cette date commémore la décision de l’OMS, le 17 mai 1990, de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale.

Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.  

La journée est originaire du Québec. En 2003 la première journée nationale contre l’homophobie. Depuis la Fondation Émergence organise une campagne de sensibilisation chaque année. D'autres organismes ont repris cette journée . Depuis 2005, elle est célébrée dans une soixantaine d’États dans le monde.

Pour cette année, 2020, le mot d’orde est « rompre le silence » .

Aujourd’hui, les actes homosexuels sont encore passibles de peine de mort dans sept pays : Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Nord du Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen.

L'homosexualité reste punie d'emprisonnement (de quelques mois à la perpétuité), de sévices corporels, de déportation ou de travaux forcés dans une soixantaine de pays dont : Sénégal, Algérie, Bangladesh, Botswana, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Émirats arabes unis, Éthiopie, Guyana, Jamaïque, Kenya, Libye, Malaisie, Maroc, Nigeria, Oman, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tanzanie, Togo, Zambie, etc.

le site officiel : www.fondationemergence.org

 
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L’hommage rendu aux derniers condamnés à morts français pour homosexualité, le 17 mai 2020, rue Montorgueil à Paris.

L’hommage rendu aux derniers condamnés à morts français pour homosexualité, le 17 mai 2020, rue Montorgueil à Paris.

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