L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
25 septembre : Yom Kippour, le jour le plus important de l'année juive
Commencée hier soir (dimanche, à 19h29, heure de Paris) avec la prière de kol Nidrei, la fête se déroule toute la journée à la synagogue au cours de sept bénédictions, de nombreuses lectures, une longue confession et une demande de pardon au nom de tous.
Commencée hier soir (dimanche, à 19h29, heure de Paris) avec la prière de kol Nidrei, la fête se déroule toute la journée à la synagogue au cours de sept bénédictions, de nombreuses lectures, une longue confession et une demande de pardon au nom de tous.
C’est l’apogée de 10 jours de repentir et de pénitence commencés à Roch Hachana, période durant laquelle on va regretter les mauvaises actions commises, demander pardon à Dieu et à ses semblables avec sincérité, enfin se réconcilier avec ses ennemis. À la nuit tombée, l’office de clôture du jour (Neilah) puis la sonnerie du chofar marquent la fin de cette journée. Plus aucune demande de pardon ne peut alors parvenir à Dieu.
Yom kippour est considéré comme le jour le plus saint et le plus solennel de l’année juive. C’est aussi, de toutes les fêtes juives du calendrier, la plus suivie, y compris par une vaste majorité de juifs laïcs alors même qu’ils n’observent pas strictement les autres célébrations.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
19 septembre : Roch Hachana, le nouvel an juif à l'heure de la covid
Ainsi débute l’année 5781 du calendrier juif qui se terminera le 7 septembre 2021 du calendrier grégorien.
Hier soir, a débuté l’année 5781 du calendrier juif qui se terminera le 7 septembre 2021 du calendrier grégorien. Les croyants vont célébrer durant deux jours la création du monde et se préparer aux 10 jours de pénitence qui précèdent la fête de Yom Kippour (27 septembre au soir).
Cette année, les autorités juges appellent les fidèles à redoubler de précautions face au nouveau coronavirus avant les fêtes du Nouvel an. En Israël, un nouveau confinement a été décidé. Pour la première fois de son histoire, la grande synagogue de Jérusalem n'accueillera pas les célébrations du Nouvel an juif, en raison des restrictions imposées pour lutter contre la propagation de l'épidémie.
Un grand repas a marqué le début des célébrations. On commence par consommer des légumes et fruits nouveaux pour marquer le commencement d’un nouveau cycle. Il est également d’usage de tremper du pain ou de la pomme dans du miel, demandant à Dieu d’accorder à tous les convives une année de faveurs, de bienfaits et de douceur. On s’échange des vœux en début de repas selon une formule rituelle qui signifie : « Puissiez-vous être inscrit (sous-entendu au livre de vie) pour une bonne année ». Tout le monde doit s’habiller de blanc, symbole d’humilité et de pureté. Après l’office de l’après-midi, on se rend près d’un cours d’eau ou en bord de mer pour vider ses poches, une façon de se débarrasser symboliquement de ses péchés. Roch Hachana est aussi appelé le jour des acclamations ou jour du Chofar. On sonne en effet cette corne de bélier (chofar) à plusieurs reprises durant les offices, sur différents rythmes, afin d’éveiller les consciences et de les inviter au repentir. Selon la tradition juive, Roch Hachana est le jour où les hommes sont jugés pour leurs actes posés durant l’année et, en même temps, c’est le moment où Dieu doit se rappeler de ce qu’il a fait pour les hommes, de son amour pour la Création, une façon d’adoucir la colère divine s’il y a lieu !
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 18 septembre 2020