L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1639, Inde, fondation de ville, 22 août Bruno Teissier 1639, Inde, fondation de ville, 22 août Bruno Teissier

22 août : la ville de Madras (Chennai) fête son anniversaire

La ville aurait été officiellement fondée le 22 août 1639 par des Hollandais. Depuis 2004, elle célèbre tous les ans son anniversaire.

 

La fondation de Madras a été célébrée pour la première fois en 1939 , à l’occasion du 300e anniversaire de la ville, avec le parrainage du gouvernement britannique. Une autre célébration à grande échelle a eu lieu en 1989 (le 350e anniversaire). L'idée de célébrer chaque année la fondation de Madras est née en 2004 lors d'une réunion des administrateurs de la Chennai Heritage Foundation. Bien que la ville s'appelle Chennai depuis 1996, l’appellation de la fête, Madras Day (மெட்ராஸ் தினம்), a conservé le nom original de la ville en signe de respect pour son histoire et son patrimoine. 

La ville aurait été officiellement fondée le 22 août 1639 par des Hollandais. Ce jour-là, Andrew Cogan et Francis Day de la Compagnie des Indes orientales auraient acheté le village de Madraspatnam au vice-roi de l'empire Vijayanagar. On pense que le nom de Madras est dérivé du nom du village.

La programmation comprenait des expositions, des conférences, des débats, des lectures de poésie, des concerts, des défilés, des festivals gastronomiques, des quiz et des concours, des émissions de radio et de télévision, et plus encore.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 22 août 2024

 
madras.png
Lire la suite
Inde, chrétiens, Vies de saint, 3 juillet Bruno Teissier Inde, chrétiens, Vies de saint, 3 juillet Bruno Teissier

3 juillet : le culte de saint Thomas en Inde

C’est dans un des Évangiles apocryphes qu’il est dit que Thomas serait allé évangéliser les Indes entre 42 et 72, année de son martyre, après un long périple en Syrie, en Mésopotamie puis en Perse. De fait, les chrétiens orientaux se disent « fils de saint Thomas ». On le fête le 3 juillet.

 

Les catholiques célèbrent saint Thomas. L’apôtre est particulièrement fêté en Syrie et en Inde.

C’est à Chennai (ex-Madras), dans le sanctuaire marial de Notre-Dame de l’Espérance, édifié en 1523 par les Portugais, qu’est fêté aujourd’hui saint Thomas, sur le lieu même de son martyre. Mais on célèbre aussi le saint apôtre dans une autre église de Chennai, la basilique Saint-Thomas, qui abrite dans une crypte, sous l’autel principal, le tombeau du saint et une partie de ses reliques. Une partie seulement car l’essentiel des reliques aurait été transporté à Édesse (Actuelle Ourfa), en Turquie, au IIIe siècle.

C’est dans un des Évangiles apocryphes qu’il est dit que Thomas, appelé Didyme (jumeau), serait allé évangéliser les Indes entre 42 et 72, année de son martyre, après un long périple en Syrie, en Mésopotamie puis en Perse. De fait, les chrétiens du Proche-Orient (Syrie, Irak, Turquie et Iran), aussi bien que ceux de l’Inde, se disent « fils de saint Thomas ». Il est fêté le 3 juillet.

Les chrétiens ne représentent que 2,3% de la population indienne, soit environ 30 millions de fidèles (dont la moitié de catholiques), essentiellement dans le sud du pays. L’Église catholique en Inde est souvent prise pour cible par des fondamentalistes hindous qui l’accusent de déstabiliser le système des castes en attirant à elle les dalits (les hors-castes ou intouchables).

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 juillet 2024

 

Église catholique dans la région des Backwaters au Kerala, Inde

Lire la suite
1794, Arménie, presse Bruno Teissier 1794, Arménie, presse Bruno Teissier

16 octobre : la Journée de la presse arménienne

Cette journée professionnelle rappelle le lancement, le 16 octobre 1794, du premier magazine arménien, au XVIIe siècle.

 

En Arménie, comme en diaspora, on célèbre la Journée de la presse arménienne (Հայ մամուլի օր). Cette journée professionnelle rappelle le lancement, le 16 octobre 1794, du premier magazine arménien, Azdarar, publié à… Madras, en Inde (aujourd’hui Chennai). Preuve que la diaspora arménienne était déjà une réalité au XVIIIe siècle. Cette première publication, fondée par le prêtre Harutyun Shmavonyan n’a vécu que deux ans, jusqu'en mars 1796. Le temps de 18 numéros avec un volume total de 965 pages. Mais elle a fait date. 

C’est sur décision du gouvernement arménien, en 2004, que le 16 octobre est devenu officiellement la « Journée des travailleurs de la presse », ensuite été rebaptisée « Journée de la presse arménienne », mais elle existait depuis longtemps de manière officieuse.

 
arm.png
Azdarar

Azdarar

Lire la suite