L’Almanach international

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1947, États-Unis, 2 juillet Bruno Teissier 1947, États-Unis, 2 juillet Bruno Teissier

2 juillet : la Journée des ovnis

Cette journée a été créée par le Wufodo (en français, l’Organisation mondiale de la Journée des ovnis), une organisation américaine pour une manifestation qui n’a guère d’échos hors des États-Unis.

 

Cette journée a été créée par le Wufodo (en français, l’Organisation mondiale de la Journée des ovnis), une organisation américaine pour une manifestation qui a surtout des échos aux États-Unis.

En France, on ne parle pas d’OVNI (Objets volants non identifiés) mais plutôt de PAN pour « Phénomènes aérospatiaux non identifiés ».  La plupart sont, en réalité, des phénomènes météorologiques. Certains ne sont pas encore expliqués, les PAN  ne sont toutefois pas associés par les scientifiques à une quelconque activité extraterrestre. Le 2 juillet est souvent l’occasion de publications dans des revues scientifiques pour démonter le mythe des ovnis.

La date du World UFO Day fait référence au 2 juillet 1947, jour où par temps d’orage, certains habitants du Nouveau-Mexique pensent avoir vu voler un vaisseau extraterrestre. Le lendemain, un paysan trouve les débris près de son ranch, à Roswell, que l’armée américaine va analyser. C’était probablement les restes d’un ballon météo mais en ce début de guerre froide, on soupçonne aussi un espionnage soviétique ou encore un ballon-sonde américain expérimental, conçu pour espionner les Soviétiques et que l’armée ne souhaite pas dévoiler… d’où des déclarations contradictoires de l’US Air Force qui font enfler la rumeur d’un ovni. L’incident de Roswell appartient aujourd’hui à la culture populaire américaine pour qui c’est l'une des plus célèbres manifestations supposées d'extraterrestres.

Chaque année, la ville de Roswell organise le UFO Festival avec des débats entre des partisans célèbres de l'hypothèse extraterrestre. Dans l’Amérique de Donald Trump, peu importe la réalité des faits, l’important c’est ce que l’on raconte.

Le 2 juillet ne fait pas, néanmoins, l’unanimité. Cette journée est célébrée par certains le 24 juin, la date à laquelle, en 1947, le journaliste Kenneth Arnold a écrit sur ce qui est généralement considéré comme le premier OVNI largement signalé aux États-Unis.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 1er juillet 2024

 
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Arménie, alphabet, 2 juillet Bruno Teissier Arménie, alphabet, 2 juillet Bruno Teissier

2 juillet : les Arméniens célèbrent leur alphabet

Créé en 405, l'alphabet a largement contribué à forger une identité religieuse et nationale arménienne en faisant de l’arménien une langue écrite. La journée est célébrée comme la fête des Saint-Traducteurs, une fête à la fois culturelle et religieuse.

 

L'Église arménienne célèbre aujourd'hui le créateur de l'alphabet arménien au début du Ve siècle, Mesrop Machtot, dit saint Mesrop. Créé en 405, l'alphabet a largement contribué à forger une identité religieuse et nationale arménienne en faisant de l’arménien une langue écrite. Le premier livre traduit sera la Bible.

Machtots, sur l'ordre du roi Vram Châhpouh, a commencé à enseigner dans la région de Mark. Ce territoire, situé sur les rives de l’Araxe, est aujourd’hui au Nakhitchevan. Après « avoir convaincu de la justesse de l'alphabet créé », il fonde en collaboration avec le catholicos le séminaire de Vagharchapat, la première « école supérieure » de l'Arménie chrétienne qui attire des étudiants de toute l’Arménie. L’enseignement s’y fait en arménien, désormais la langue lue par l’église locale.

Sur sa longue histoire, l’Arménie a rarement disposé d’un État (du XIVe au début du XXe siècle, notamment, elle en a été privée), c’est l’Église apostolique arménienne et la langue arménienne dotée d’un alphabet spécifique qui ont permis la continuité de la nation.

En 2005, l’alphabet arménien a célébré son 1600e anniversaire. Pour honorer son travail, l'architecte arménien J. Torosyan a créé les sculptures en pierre de chaque lettre près de la dernière demeure de Mashtots à Byurakan.

Pour en savoir plus lire : Géopolitique de l’Arménie de Tigrane Yégavian dont la deuxième édition vient de paraître !

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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L’œuvre de J. Torosyan

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