L’Almanach international

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1924, Mongolie, arbres, 11 mai Bruno Teissier 1924, Mongolie, arbres, 11 mai Bruno Teissier

11 mai : en Mongolie, on plante des arbres

La forêt, en Mongolie, a presque disparu et la déforestation continue. Pour renverser la tendance, le président de la Mongolie Khurelsukh Ukhnaa a lancé en 2021 le programme ambitieux de planter « un milliard d’arbres » qui a démarré en 2022. Cette année, la jOurnée nationale de plantation des arbres se prolonge jusqu’au 31 mai 2024. 2024, le 11 mai, marque le 100e anniversaire de la création de l'industrie forestière moderne en Mongolie.

 

La forêt, en Mongolie, a presque disparu. Elle ne représente plus que 6,5% de la surface du pays et n’a guère été protégée jusqu’à ces dernières années. Pour renverser la tendance, le président de la Mongolie Khurelsukh Ukhnaa a lancé en 2021 le programme ambitieux de planter « un milliard d’arbres » qui a démarré en 2022. La préoccupation existait déjà puisque c’est en 2010, qu’a été créée une Journée nationale de la plantation d'arbres (Монгол Улсад мод тарих үндэсний өдөр) qui a lieu chaque année, le 11 mai. Depuis le démarrage du programme, on s’est contenté, d’une quarantaine de jeunes arbres.

En 2024, l’ambition sera plus importante, on a préparé 60 millions de plants de jeunes arbres. Car la Journée nationale annuelle de la plantation d'arbres est organisée du 11 au 31 mai 2024, sous la forme d'une campagne d'un mois. 2024, le 11 mai, marque le 100e anniversaire de la création de l'industrie forestière moderne en Mongolie. Mais des efforts plus ambitieux pour lutter contre la désertification se sont finalement heurtés à la nécessité d'augmenter les revenus (environ 28,5 % des 3,2 millions d'habitants de Mongolie vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon l'Office national des statistiques de Mongolie) et il est peu probable que les mesures de soutien existantes les incitent à mettre l'environnement en danger. au-dessus de leur qualité de vie. Beaucoup, dans ce pays au climat rigoureux, se chauffent encore au bois. La négligence des semis et la plantation par des personnes non qualifiées sont courantes en Mongolie.

Parmi les principaux projets actuels : le reboisement de la montagne Bayanzurkh, à l'est d'Oulan-Bator, avec 13 000 arbres soigneusement plantés et entretenus. La montagne sacrée était presque entièrement boisée d'espèces d'arbres naturelles (mélèze) jusqu'en 1989. Au cours de la croissance de la ville d'Oulan-Bator et de l'utilisation accrue des ressources, elle a été défrichée par de massifs déplacements de bétail et des incendies de forêt, fréquents en Mongolie, qui empêche reboisement naturel.

En Mongolie, les forêts boréales de conifères de Sibérie s'étendent sur le nord du pays. Le mélèze est l'espèce d'arbre qui caractérise le paysage avec le pin, le bouleau et le peuplier.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 mai 2024

 
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Météorologie, 11 mai Bruno Teissier Météorologie, 11 mai Bruno Teissier

11 mai : chaque année, les saints de glace

Ces saints ont disparu du calendrier catholique dans les années 1960, mais la sagesse populaire comme les aléas climatiques semblent perpétuer leur mémoire. Cette année, les fameux saints semblent bien être au rendez-vous !

 

Inutile de chercher sur un calendrier saint Mamert, saint Pancrace ou saint Servais, vous trouverez, à leur place, sainte Estelle, saint Achille et sainte Rolande. Il en est ainsi depuis 1960. L’Église catholique a décidé alors de remplacer les saints associés à ces « inquiétudes » agricoles (subsistance de paganisme aux yeux du Vatican) par des saints sans aucun lien avec ces croyances populaires. Fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année, saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais sont, malgré cela, toujours observés par les agriculteurs de la même manière qu’ils étaient, autrefois, invoqués, pour protéger les récoltes. On cherchait à éviter l’effet néfaste sur les cultures d’une baisse de température qui pouvait se produire à cette période, en particulier des gelées nocturnes. Une fois ces trois jours passés, le gel, disait-on, n’était plus à craindre. Un quatrième saint, plus tardif, saint Urbain, fêté le 25 mai, est parfois rajouté, en Alsace et en Lorraine.

Il semblerait bien que celle légende ait un fond de vérité, si l’on en croit les astrophysiciens (en raison de la trajectoire de la terre en cette période) même si, avec le réchauffement climatique, le risque de froid et de gel, pourrait se déplacer irrémédiablement vers le mois de mars. Cette année, toutefois, les fameux saints semblent bien être au rendez-vous !

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Les reliques de saint Pancrace en l'Église de Saint-Nicolas de la ville de Wil, en Suisse

Les reliques de saint Pancrace en l'Église de Saint-Nicolas de la ville de Wil, en Suisse

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