L’Almanach international

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13 octobre : Journée de la prévention des catastrophes

Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat.

 

Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat. 138 pays, dont la France, prennent part à cette action concertée chaque 13 octobre.

L’objectif de cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe (International Day for Disaster Risk Reduction, IDDRR) est de rappeler à tous, les démarches et les choix pour réduire les conséquences dommageables à la santé humaine, aux enjeux économiques, environnementaux et patrimoniaux d'aléas naturels tels que les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les cyclones, les feux de forêts, les glissements de terrain... souvent aggravés par l'action de l'homme.  

La pandémie de COVID-19 et l'urgence climatique montrent que nous avons besoin d'une vision claire, de planification et d'institutions compétentes et aptes à agir sur la base de preuves scientifiques dans l’intérêt du public.

Cela nécessite la mise en place de stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe d'ici à la fin de l'année 2020, comme convenu en 2015 par les États Membres des Nations unies lorsqu'ils ont adopté le Cadre de Sendai (au Japon) pour la réduction des risques de catastrophe. 

Aujourd’hui, les fonds alloués aux interventions d'urgence sont environ 20 fois supérieurs à ceux destinés à la prévention et à la préparation, ce qui va à l'encontre de principes de durabilité.

Selon l’UNICEF, environ un milliard d’enfants dans le monde sont exposés à des risques extrêmement élevés en raison des impacts climatiques, notamment des catastrophes liées au climat.

La Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe 2024 met l’accent sur le rôle de l’éducation dans la protection et l’autonomisation des enfants pour un avenir sans catastrophe.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 octobre 2024

 
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ONU, 21 septembre, paix Bruno Teissier ONU, 21 septembre, paix Bruno Teissier

21 septembre : la Journée internationale de la paix

Son écho n’est pas considérable, elle est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU. L’Assemblée générale de l’ONU en a fait, en 2001, la Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu », gageons qu’elle soit respectée comme telle dans le Caucase, en Ukraine, en Birmanie, en Éthiopie…

 

Son écho n’est pas considérable, la Journée internationale de la paix (IDP)  est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU qui pour l’occasion fait sonner la cloche de la paix.

Son drapeau arc-en-ciel, qui se décline dans toutes les langues et dont les couleurs rappellent celui de la communauté gay, a été créé à l’occasion d’un première marche pour la paix, en 1961, de Pérouges à Assi­se, en Italie. Le Mouvement pour la paix invite les citoyens de tous pays à le suspendre à leur fenêtre afin d’en pavoiser les villes chaque 21 septembre. De très nombreux Italiens l’avaient fait pour protester contre l’engagement de leur pays dans l’invasion de l’Irak en 2003.

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.

La Journée internationale de la paix a été instituée en 1981. Pour son 20e anniversaire, en 2001, l’Assemblée générale a voté à l’unanimité pour désigner cette Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu ». Elle est, hélas, célébrée avec un déluge de feu sur le Liban du Sud et l’Ukraine.

À l’occasion de la Journée internationale de la paix, samedi 21 septembre, le Collectif national des marches pour la paix appelle à de nombreuses manifestations afin de « stopper une escalade des guerres et des conflits conduisant inéluctablement à encore plus de morts, de blessés et de destructions, voire à une extension mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utilisation d’armes nucléaires ». Partout en France et ailleurs des marches pour la paix sont organisées chaque 21 septembre.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 septembre 2024

 
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La cloche de la paix a été offerte par l'Association japonaise pour les Nations Unies en 1954. C'est devenu une tradition de sonner la cloche deux fois par an : le premier jour du printemps, à l'équinoxe vernal, et le 21 septembre pour célébrer la Journée internationale de la paix. (source : ONU)

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ONU, 4 avril Bruno Teissier ONU, 4 avril Bruno Teissier

4 avril : Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel

Une Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel, fixée le 4 avril, a été créée par l’ONU en 2005. La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel est entrée en vigueur le 1er mars 1999. La Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie et les États-Unis ont refusés de la signer.

 

Une Journée de sensibilisation aux méfaits des mines antipersonnel, fixée le 4 avril, a été créée par l’ONU en 2005. La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel est entrée en vigueur le 1er mars 1999, mais la Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie et les États-Unis ont refusés de la signer. Ce qui lui enlève e sa force.

L’objectif que s’est fixé en 2014 la Convention d’Ottawa (adoptée en 1997 et interdisant les mines antipersonnel), complétée par la Convention d’Oslo (adoptée en 2008 et interdisant les armes à sous-munitions) est un monde libre de toute mine en 2015.

Les mines et les restes explosifs de guerre, par le risque qu’ils représentent, constituent un réel obstacle au retour des populations vulnérables déplacées et réfugiées à la stabilisation, et à la reconstruction des pays ayant traversé un conflit. Cela est sensible, en particulier dans les zones où s’est déroulée durant plusieurs années la lutte contre Daech. Aujourd’hui encore, la Syrie compte près de 6 millions de déplacés internes tandis que l’Irak en dénombre plus de 2.5 millions. Mais d’autres pays sont concernés par la problématique des mines comme la Colombie, la Libye, le Liban, le Palestine ainsi que plusieurs pays d’Afrique (Bénin, Sénégal, Mauritanie, Guinée).

Depuis plus de 20 ans, le Service de lutte antimines de l'ONU (UNMAS) concentre son action sur les besoins des populations affectées, avec une attention particulière sur les menaces posées par les engins explosifs pour les civils, les soldats de la paix et les travailleurs humanitaires.

 
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1970, ONU, 22 avril, écologie Bruno Teissier 1970, ONU, 22 avril, écologie Bruno Teissier

22 avril : la Journée mondiale de la Terre

La Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties

 

La France s’y est mise tardivement, mais cette journée appelée Earth Day commence à mobiliser pleinement comme dans d’autres pays. Lancée en 1970 par Gaylord Nelson, un sénateur américain réagissant à une marée noire qui dévasta la Californie en 1969, la Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À l’origine, la date ne signifiait rien. Elle a été choisie pour mobiliser le plus d’étudiants nord-américains possible, elle tombe hors vacances et hors période d’examen. Les mauvaises langues ont toutefois fait remarquer qu’elle correspondait à la naissance de Lénine, une manière de dénoncer les premier défenseurs de l’environement comme de dangereux étatistes, terme très péjoratif aux États-Unis. Au moins peut-on dire que cette journée célébrée chaque année dans presque tous les pays, est à l’origine des mouvements environementalistes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Elle fait échos à la Journée mondiale de l’environnement (5 juin).

À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties (soit 174 pays et l’Union européenne), ce qui lui a permis d’entrer en vigueur le 4 novembre 2016.

Ne pas la confondre avec la Journée de la terre (sans majuscule) des Palestiniens (voir le 30 mars).

 
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