L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
3 mai : au Mexique, on célèbre Jésus Malverde, le saint patron des narcos
Au Mexique, chaque 3 mai, on vénère Jésus Malverde, personnage probablement imaginaire, auquel les narco-trafiquants vouent un culte.
Au Mexique, le 3 mai, on vénère Jésus Malverde, un personnage né en 1870 et mort en 1909, probablement imaginaire mais auquel les narco-trafiquants vouent un culte. Pas seulement eux, le saint (non reconnu par le Vatican) est très populaire. En ces temps de pandémie et de disette pour les plus pauvres, des centaines de personnes font chaque jour la queue devant son principal sanctuaire du « Bandido Generoso » pour recevoir quelques vivres, offerts par… les narco-trafiquants locaux. Le principal de ce Robin des bois local se trouve à Culiacán (Sinaloa), mais il s’en est aussi créé un à Tijuana et dans d’autres villes.
Aujourd’hui, pour son anniversaire, on lui verse du whisky sur la tête, puis on le coiffe d'un chapeau de cow-boy, sur fond de musique stridente : au Mexique, on célèbre ainsi le 150e anniversaire de Jesus Malverde, considéré comme le "saint patron" des trafiquants de drogue. Comme chaque 3 mai, visiteurs (et pèlerins) lui rendent hommage par milliers.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 mai 2020
2 novembre : le Jour des morts
S’il est un pays où le Jour des morts prend tout son sens, c’est bien le Mexique. Depuis l’époque des Aztèques, les Mexicains rendent aux morts un hommage particulier qui a persisté, depuis l’arrivée des Espagnols, dans un bel exemple de syncrétisme culturel entre rites précolombiens et traditions chrétiennes.
S’il est un pays où le Jour des morts prend tout son sens, c’est bien le Mexique. Depuis l’époque des Aztèques, les Mexicains rendent aux morts un hommage particulier qui a persisté, depuis l’arrivée des Espagnols, dans un bel exemple de syncrétisme culturel entre rites précolombiens et traditions chrétiennes.
On se rend aussi au cimetière où l’on nettoie les tombes , où on les décore de fleurs oranges caractéristiques, appelées zempaxuchitl, sorte de gros œillet d’Inde, considéré dans le Mexique précolombien comme la fleur des morts et des âmes… et où l’on va aussi boire, manger et danser, une façon de se jouer de la mort, de la défier !