L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
17 mars : la Saint-Patrick, fête mondialisée
Ce n’est pas l’Irlande seule mais une communauté entière d’Irlandais de par le monde qui célèbre aujourd’hui leur saint patron et réaffirment haut et fort son appartenance irlandaise et combien ils sont « proud to be Irish » (fiers d’être irlandais). De Dublin à New-York, les trois maîtres mots pourraient être : bière, musique et danse ! Le caractère festif de la journée dépasse depuis quelques années la seule diaspora irlandaise…
Ce n’est pas l’Irlande seule mais une communauté entière d’Irlandais, de par le monde, qui célèbre aujourd’hui leur saint patron et réaffirment haut et fort son appartenance irlandaise et combien ils sont « proud to be Irish » (fiers d’être irlandais). De Dublin à New-York, les trois maîtres mots pourraient être : bière, musique et danse ! Le caractère festif de la journée dépasse depuis de nombreuses années la seule diaspora irlandaise.
À Dublin, débutent cinq jours de fête où se mêlent carnaval, musique à tous les coins de rue, théâtre, feux d’artifice, défilé de plus de quatre mille participants devant un million de spectateurs dit-on, sans compter des pubs ouverts nuit et jour où l’on peut déguster tout ce que l’Irlande a de meilleur en termes de boissons alcoolisées : bières et surtout la fameuse Guinness, véritable symbole national, la Beamish ou la Caffrey’s, whiskeys Bushmills ou Midleton de renommée mondiale et le nom moins célèbre irish coffee.
Cette fête a traversé les frontières pour donner lieu à des manifestations parfois surprenantes. Outre Atlantique, C’est la ville de New-York qui abrite la plus grande parade le long de la 5e Avenue, au pied de la cathédrale néo-gothique St Patrick devant plus de deux millions de spectateurs tandis que la colonie irlandaise de San Francisco défile derrière la statue de St Patrick qui trône sur un char habillé de vert, couleur de l’Irlande, comme la plupart des participants à la fête. À Chicago, la rivière du même nom qui traverse la ville est, elle aussi, colorée en vert !
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 mars 2024
7 avril : aux États-Unis, c'est le Jour de la bière
Aujourd'hui, les Américains fêtent la bière en souvenir de la loi Cullen-Harisson (1933) qui levait l'interdiction des boissons alcoolisées jusqu'à 4°, et autorisait, de fait, la bière, pas encore le vin. On s'acheminait vers la fin de la Prohibition.
Grace à la vaccination, la vie reprend aux États-Unis et les cafés et brasseries rouvrent. Mais, la fête a-t-elle l’ampleur de celle du 7 avril 1933 ? Aujourd'hui, les Américains fêtent la bière en souvenir de la loi Cullen-Harisson (1933) signée par le Président Roosevelt et qui amendait la loi Volstead de 1919. En levant l'interdiction des boissons alcoolisées jusqu'à 4°, on autorisait, de fait, la bière, pas encore le vin, et on s'acheminait vers la fin de la Prohibition. Le 6 avril 1933, les gens faisaient la queue devant leurs bars préférés pour se préparer à engloutir leur premier breuvage légal en 13 ans. Cette nuit sera à jamais connue sous le nom de New Beers Eve. Le 7 avril 1933, 1,5 million de barils de bière ont été consommés…
Aujourd'hui, le 7 avril est reconnu aux États-Unis comme la Journée nationale de la bière (National Beer Day). Ne pas confondre avec la Journée de l’abrogation (de la prohibition), marquée chaque 5 décembre, ni avec le International Beer Day qui sera fêté le 6 août prochain. #NationalBeerDay
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde