9 juillet : Aïd el-Kébir, la plus grande fête musulmane de l'année

 

Cette année, l'Aïd el-Kébir (ou Aïd el-Adha, يد الأضحى ), le Grand Aïd sera célébré ce vendredi dans la plupart des lieux. La fête du mouton dure quatre jours et a débuté hier soir. Dans les pays musulmans, selon la tradition, c’est le chef de famille qui est censé procéder au sacrifice du mouton sinon, un autre homme est désigné pour cela. Il est reconnaissable dans la rue au long couteau qu’il tient en main et à son tablier maculé de sang. En France, toutefois, l’abattages de moutons par des particuliers est interdit, c’est-à-dire en dehors d’abattoirs autorisés. D’ailleurs, la vente de moutons à des particuliers est ilicite, cette année, depuis la fin juin.

L’origine religieuse de cette fête est héritée des juifs et des chrétiens, on la retrouve dans l’Ancien Testament. Pour les croyants de l'islam, il s'agit en effet de rendre hommage à la soumission d'Abraham à Dieu. Selon le récit de la Bible et du Coran, celui-ci a accepté de sacrifier son fils, avant qu’un ange ne lui substitue de justesse un mouton. Aujourd'hui, la célébration mêle une grande prière et des sacrifices traditionnels de moutons, donnant lieu à un repas de partage avec les proches et des personnes dans le besoin.  En période de Covid-19, les grands rassemblements sont limités. Les grandes prières collectives traditionnelles doivent respecter les mesures sanitaires. Les autorités musulmanes préconisent de la réaliser chez soi.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Pour suivre les fêtes religieuses, partout dans le monde, consulter l’Almanach des fêtes religieuses

 
Enluminure ottomane du XVIe siècle : Gabriel arrête le bras d'Ibrahim prêt à sacrifier son fils Ismaël et lui tend un mouton.

Enluminure ottomane du XVIe siècle : Gabriel arrête le bras d'Ibrahim prêt à sacrifier son fils Ismaël et lui tend un mouton.

Précédent
Précédent

11 juillet : la mémoire de Srebrenica

Suivant
Suivant

9 juillet : la Lettonie fête la mer et ses pêcheurs