4 juillet : la fête nationale américaine sur fond de polémiques

 

Les Américains commémorent leur indépendance arrachée aux Anglais en 1776.  Un citoyen sur quatre va sacrifier à la tradition du barbecue et du pique-nique en cette journée du Fourth of July. En revanche, peu d’entre eux profiteront du week-end de trois jours (lundi est férié) pour partir au loin. D’ordinaire, la journée est connue pour son affluence sur les routes et dans les aéroports. Ce ne sera pas le cas cette année en raison de l’épidémie galopante que connaissent un certain nombre d’États américains.

La journée sera aussi marquée par une nouvelle provocation du président Trump. Celle qui consiste à célébrer la fête nationale américaine au mont Rushmore, un mémorial national américain installé sur des terres contestées par les Sioux Lakotas. Ces terres, les Black Hills, avaient été reconnues propriété amérindienne par la Cour suprême mais leur avaient ensuite été confisquées à la suite d’une intervention armée.

Le président américain y a obtenu l’organisation d’un feu d’artifice, la veille des festivités de l’Indépendance américaine, devant le monument dédié aux présidents George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln. Cela fait plus de dix ans que l’on en tirait plus à cet endroit de crainte de déclencher un incendie de forêt.

Par ailleurs, près de 7 500 personnes tirées au sort devraient assister à la cérémonie voulue par le locataire de la Maison-Blanche, ce qui fait craindre aux experts sanitaires du South Dakota un pic de propagation du coronavirus.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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