23 mai : la déclaration du Bâb
Dès ce soir et toute la journée de demain, les bahaïs célèbrent le 180e anniversaire de la « déclaration du Bâb », acte de naissance de la foi bahá’íe et début d’une ère nouvelle.
La journée (qui selon ses adeptes, débute ce soir au coucher du soleil) sera chômée et consacrée à la lecture des textes les plus sacrés de la religion dont les prêches du Bab, mais également à des séances de musique et de chant. Ce jour saint commémore la déclaration de Mirza Ali Muhamad, plus connu sous le nom de Báb, jeune berger de Chiraz, en Iran, inconnu jusqu’à ce qu’il affirme, dans la nuit du 22 au 23 mai 1844, qu’il était envoyé par Dieu sur terre pour annoncer une nouvelle ère pour l’humanité et préparer l’avènement de Baha’u’llah, le messager universel de Dieu attendu par les disciples de toutes les religions. Sa prophétie se réalisera lorsque Baha’u’llah (de son vrai nom Mirza Husayn Ali), son disciple, annoncera, en 1863 qu’il est le nouveau Messie.
Considérés en Iran comme des hérétiques et persécutés comme tels, les bahaïs se disent fils d’Abraham, ils prônent la tolérance religieuse, l’égalité entre hommes et femmes et défendent une vision humaniste du monde. Ils sont, à peu près 5 millions répartis dans plus de cent pays, principalement en Iran, aux États-Unis, en Inde, en Colombie et en RDC.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 21 mai 2024